POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

TOUS LES POEMES CLASSIQUES

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L'envie ...Forme les stances... poème classique...

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 image de Damien Barboni

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Ici

 

 

 

L’envie

 

Pardonnez-moi l’envie au bonheur qui me porte,

Puis donnez-moi le jour afin d’aimer la nuit,

Ne regrettez la vie où la mort me conforte !

Aux souvenirs amers dans les pleurs de l’ennui

 

J’ai dépouillé mon cœur du revers de mon âme

Et prié dans le ciel le regard envieux

D’une aimable madone au reflet d’une flamme

Déposant en silence un sort fastidieux.

 

Parfois naît au printemps ce désir qui nous charme

Dans la paix on croit bien qu’elle vit au matin

Pour apprendre à l’azur ce que laisse une larme

Dont l’aurore se pare en rose de satin,

 

Puis quand vient la saison je suis bien envieuse,

J’observe malgré moi ces jeunes amoureux,

Préférant le soleil d’une île précieuse,

Que livre leur amour du plaisir langoureux…

 

J’ai ranimé le verbe à l’envers qui déprime,

Épousant chaque mot pour éblouir le jour,

Fallait-il partager la douceur d’une rime ?

Ne jeter à la foi cette verve en retour…

 

Maria-Dolores


29/11/2016
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La jeune fille au turban par Vénusia.forme le sonnet irrationnel.

La jeune fille au turban Vénusia..jpg

tableau de Johannes Vermeer (1632/1675)
la jeune fille à la perle

rebaptisée par moi la jeune fille au turban

       
   
   Un fin visage d’ange au dessin enfantin,
   La beauté d’une vierge, un regard de satin
   Elle apparut soudain, naissant à la lumière.

   Elle avançait vers lui, tranquillement sans bruit.

   Dans ses yeux innocents se lisait la prière
   D’un enfant apeuré d’un futur incertain,
   Sur sa bouche gourmande, un sourire lointain
   Pour s’excuser déjà d’être si cavalière.

   Elle le regardait, tranquillement sans bruit

   Une perle de nacre, à son oreille, luit
   Ses reflets irisés dansent sur sa peau rose.
   D’un large turban bleu ses cheveux pour la nuit
   Étaient tenus serrés et quand sonna minuit,
   Ell* partit lentement d’une mine morose

Vénusia.


28/01/2015
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II l'avarice..Forme classique...

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II L’avarice

 

Défaut représenté par le triste Harpagon,

Molière a su tirer jusqu'à la quintessence

Le portrait malveillant de l'avare bougon

Qui se sent défaillir à la moindre dépense

 

Mieux vaut prier le sourd qu'espérer du mesquin

Le geste généreux c'est une certitude.

Arrachez-lui le cœur mais jamais un sequin

Ne venait lui quêter, au risque de dispute

 

Ce vice méprisant ne trouvant point d’amis

Priant seul l’intérêt le prix de sa gouverne

Il lui faudra compter l’unique compromis

Ou brille un souverain se noie en baliverne.

 

Faut-il à ce radin tenir pour créancier ?

Car il peut chaque jour d’une soif complaisante,

Si jamais la rumeur le nomme vil princier

Par fierté réclamant cette tare cuisante

 

Tenez pour responsable au clair de vos esprits

N’écoutez plus amis le vers pourri dans l’âme

Que forgeant Harpagon aux mille feux proscrits

Bientôt se consumant dans sa demeure infâme.

 

Maria-Dolores


29/10/2016
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Bonne pluie... Fatras de notre ami Derdour Ahmed...

bonne pluie ADedour.jpg

 

 

Bonne pluie

Après des mois de sécheresse
La pluie est de retour

Après des mois de sécheresse
Après l’ennui, la maladresse 
Installés tour à tour 
Dans un coeur où Paresse 
Allait remplacer Allégresse.
Enfin l’espoir voit le jour
Eloignant bien loin le vautour
L’éclat revient et tresse
Calme aise et grâce. L’autour
Part, livrant le site à l ‘ivresse
La pluie est de retour

 

Derdour Ahmed

 

Derdour Ahmed


30/06/2015
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La tempête...forme classique ...

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image de Damien Barboni

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Ici

 

La tempête

 

La pluie est tout au creux d’une grande tempête

Et c’est un océan qui d’un puissant courant

Emporte dans son rêve une belle nymphette

Amoureuse du temps qui l’attire en pleurant

 

Elle aimerait beaucoup, de toute sa jeunesse,

Écouter la marée au silence éternel,

Un murmure ébahit reflétant la liesse

Les ébats sous la lune et son regard charnel.

 

Puis veillant dans la nuit dès que vient la tourmente,

Quand l’orage a meurtri tout son corps lacéré,

Elle boit l’amertume au désir qui la hante,

Est-elle donc tenue au secret ulcéré ?

 

Et l’amant endormi ne connaît son histoire,

Ne sachant essuyer de son cœur  la fureur ;

L’ouragan a foulé la chair dans sa mémoire

Traînant la violence à l’ultime terreur…

 

Ce jour, elle n’est plus qu’un tourbillon de vague

Attisant de sa rage un souhait foudroyant,

Elle naît d’une écume et son cri qui divague

La charrie en son ru d’un relief défaillant.

 

Et vois-tu la tempête au chagrin d’un orage ?

C’est un bruit désarmant un signe de frayeur,

Détrônant sous l’éther son terrible tapage

Quand la mort vous soudoie un pâle convoyeur…

 

Maria-Dolores


14/10/2016
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