POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Forme la courante


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Pour mémoire

 

 

 

Pour mémoire

 

Jetant l’amour, ce beau destin, d’incertitude,

Il ne connaissait plus le chemin de son cœur

Ô poète affamé dans l’ivresse liqueur !

Du penchant désarmé souffle sa lassitude.

Éole s’éveillant à l’étrange parfum

Laisse au vent la parole et comble le silence,

Dans l’émoi d’une tombe où repose un défunt,

Mais on n’écoute plus le temps de la souffrance.

 

Imaginez l’instant que côtoie une flamme

Dans l’espoir infini que sonne le matin

Dès l’aube, on voit la muse adorant le festin

Quand Érato murmure un chant sous l'oriflamme.

L’aède a dessiné sur le papier les mots

Qui font de son talent un beau réquisitoire

N’oubliez pas l’effet quand flottent les échos

Au plus profond des lieux où trône la mémoire.

 

Maria-Dolores


01/07/2020
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Vaisseau sur L'océan...Forme la courante ...Image Pinterest

Vaisseau sur l\\\'océan

 

 

 

Vaisseau sur l’océan…

 

Voyez le beau navire, il glisse lentement,

Sur l’océan bleuté, la lueur de la lune

Inonde le voilier se gardant de Neptune,

Le marin, sur les flots, est dans l’enchantement.

Dans l’immense univers on entend les sirènes

Qui de leur chant troublant enivre leur doux cœur

Quand la nuit vient souffler sur les âmes sereines

Le ciel clair vient, dévoile une sourde rancœur.

 

La voile dépliée emporte les secrets

Révélant le vaisseau dans ce vent féerique,

Et la brume légère offre un conte lyrique

Laissant comme une trace au parfum des regrets.

Le soleil sous ses rais habille un rien l’aurore

Nul ne sait plus l’ivresse au roulis du bateau.

Le poète dépeint le ru multicolore

D’une trop belle mer où naît sa vague d’eau.

 

Maria-Dolores

 

 

 


28/06/2020
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Le temps d'un poème ...Forme la courante...Image Pinterest...

Le temps d\\\'un poème

 

 

 

 

 

Le temps d’un poème.

 

J’ai par-dessus le temps regretté le silence

Laissant place au pardon de ces mots soupçonneux.

Le destin vient, se mêle aux chemins lumineux

Le soleil brille enfin quand souffle l’indolence.

Dès l’aube si courtoise éveille chaque été,

Le poète aux doux vers que rédige sa plume

En gardant à l’esprit la fidèle fierté

De laisser sur la page un écrit qu’il résume.

 

Refoulant chaque fois les secrets insondables

Quand la muse l’inspire en ces plus grands désirs,

Il ne sent plus l’instant où se noient ses plaisirs

Le sort en est jeté de ses jeux indomptables.

Ne sachant plus le soir, éviter tout écho

Le rêveur imagine au son d’une guitare

La musique brûlante au vent d’un flamenco

Laissant bien tournoyer la chanson qui l’égare.

 

Maria-Dolores


24/06/2020
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Face à l'océan...Forme la courante...Image Pinterest ...

Face à l\\\'océan

 

 

 

 

 

Face à l’océan.

 

Au bout du crépuscule elle tremble de peur

Et face à l’océan sous la vague rebelle

Hypnotisant son âme en robe de dentelle

En l’émoi de son cœur se pointe une torpeur.

Afin d’apercevoir l’invisible chimère

Elle tend à rester sur l’immonde rocher

Pour ne plus ressentir ce cantique éphémère

La nommant chaque nuit lorsque tinte un clocher.

 

Chaque soir elle étend un voile de parfum

Quand la mer vient charmer sous l’effet d’une brume

Le délice bouquet qui s’offre d’une plume,

Mais sous ses yeux hagards on pleure le défunt.

Nul ne sait le chemin que souligne la flamme

Sous la lune se noie en ses maux la fadeur

Car personne ne voit l’affront fait à la femme

Laissant mourir l’espoir dont souffre sa candeur.

 

Maria-Dolores


21/06/2020
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Les vers d'une oraison...Forme la courante...Image Pinterest...

Les vers d\\\'une oraison

 

 

 

Les vers d’une oraison…

 

Quand la douce Érato nous émeut de sa lyre,

Elle charme la lune illuminant l’amour

D’un regard délivrant à la source du jour

L’aube dans le silence arborant son délire.

Le poète renaît dans le creux de son cœur

Qui vient puiser la rime à son encre éphémère,

Sous son trait il reprend l’invisible rancœur

Dessinant l’engouement au vent d’une chimère.

 

Mais voici le matin où fleurissent les mots,

Sur une page blanche au fil d’une romance

Où l’étoile sereine égraine en performance,

Vers le haut sur les monts regrettant ses échos.

Puis l’aède saisit le chemin de sa plume,

Sous l’effet du soleil créant à la saison,

Un bouquet magistral défiant la coutume,

Dans l’espoir que s’illustre un chant pour oraison.

 

Maria-Dolores


19/06/2020
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