Sonnet élongé
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Adagio te soulève
À présent, je perçois la lune qui se lève,
Je vibre sous cet astre, éclat d'un diamant.
Comme dans le silence où l’étoile illumine,
Dans un ciel éthéré dont la douceur culmine
Vers cette fièvre en moi, quand veille un cœur aimant,
Dès lors, Éole souffle, adagio te soulève.
J’aimerais, que l’été, vienne troubler l’automne.
Les arbres dénudés ont un mot s’exclamant,
Que l’hiver a bien su conserver l’équilibre
Entre l’ombre et l’éclat, couvrant un esprit libre,
Quand une feuille d’ocre ondule en s’enflammant,
Et, d’un regard vivant, tout reluit et m’étonne.
Voyais-tu l’étincelle en notre tendre élan,
Qui de ton bref murmure avait ce grain d’ivresse ?
Je ne sais pas l’instant quand tu te veux brûlant !
Il vivra, chaque jour, tel un rêve à mon ange.
La lumière a changé dans un monde d’espoir.
Chacun sent le parfum d’une rose en tendresse,
Et la larme coulant sur mon corps jubilant,
L’invisible seconde où vient naître le soir.
Maria-Dolores
À l'ombre des tombes....Sonnet élongé ....Musique IA....Création photofiltre
À l’ombre des tombes
Partir encore au loin vers la grandeur des cieux
Voyons nous le courage en faveur d’une vie ?
Gardons l’insouciance à l’ombre de l’envie !
Avons-nous observé cet éclat dans nos yeux ?
Dont on suit le voyage à l’ombre de ces tombes,
Qui brave les conflits tout en fuyant les bombes !
Je ne tiens pas vraiment à vous parler des lieux,
Où vient se dévoiler en toute modestie
La triste obscurité couvrant la tragédie.
Faut-il que l’on regrette au détour nos aïeux
Qui connaissaient l’histoire et maintes hécatombes ?
On a seul souvenir les tristes catacombes !
Nul ne saurait fléchir au travers des martyrs
Qui suit en continu les faibles repentirs
Quand vivaient dans les cœurs l’amour de sa patrie
Encourageant l’humain dans un fameux combat !
Nous avons oublié que la guerre est mortelle
Et que les grands gagnants, serait-ce la fratrie ?
Chacun d’une prière en la nuit éternelle
Vacille en espérant ne pas faire un tabac !
Maria-Dolores
Les murmures de l'invisible....Sonnet Élongé....Musique IA (Chotcut) ...Mise en page photofiltre
Les mumures de l’invisible
J’aimerais te donner parfois de mes nouvelles ;
Mais il me semble bien y voir un grand secret.
Laisserait-on pleurer l’invisible choriste ?
Connais-tu cette crainte où se débat l’artiste ?
Il serait pourtant mieux par l’effet d’un regret ;
Qui jaugerait l’instant de grandes ritournelles ?
Tu songeais à partir comme ces caravelles ;
Vers l’infime bonheur, qui se voulait discret.
J’écoute dans la nuit, cet élégant pianiste ;
Dont les accords profonds éveillent l’âme triste,
Il tend vers l’univers songeant à tout l’attrait ;
Quand le poète écrit des consonnes et voyelles.
Voici mon bien-aimé, le vent dans les cheveux ;
Qui nimbe l’infini d’une vive étincelle ;
Illuminant l’amour dans le bleu de tes yeux
On peut imaginer la folle turbulence.
Étonnamment, je crois au pays de ton cœur ;
Il a cueilli la fleur pour une demoiselle ;
Comment peut-on briller le matin d’une errance ?
Je sais que tu ressens un éclat de bonheur.
Maria-Dolores
Espoir ...Sonnet Élongé...Musique IA (choix des instruments et voix/ par Maria-Dolores) puis shotcut ....Mise en page avec photofiltre ....
Espoir
Il est de ces instants où je vois dès l’aurore,
L’été s’éteindre au loin dans le ciel orphelin
La saison vient couvrir l’arbre sur son déclin.
Tandis qu’un bel automne enflamme un sémaphore,
Je vois comme une brume en ce rêve opalin
Où je dors dans tes bras après un doux câlin.
Voici que je transmets en douce métaphore
Quand je peins de ma plume un vers sur le vélin
On devine parfois dans un pleur cristallin,
L’audace de mon art, ma plus sincère amphore.
Et rien ne m’appartient d’un calame vilain,
Quand la page revêt une étoffe de lin.
En usant du silence où s’émeut la tendresse
Je laisse mon esprit courir vers d’autres lieux
Je ressens ton passage en ta tendre caresse,
Dans un souffle effleurant mes cheveux si soyeux.
Je ne sais pas vraiment où s’éteint une flamme,
Quand l’ivresse des mots s’égare dans mes yeux ;
Ami, me comprends-tu dans mon rôle de femme ?
Car je ne savais pas l’espoir de ces aveux !
Maria-Dolores
Depuis toujours...Forme le sonnet élongé...Création personnelle photofiltre
Depuis toujours...
J’ai de bons animaux, ils sont de ma famille
Ils habitent chez nous, ce sont nos chers loulous
Je les appelle aussi par un surnom aimable
Lorsqu’ils viennent chercher une main consolable
Ils animent nos jours et ne sont point jaloux
La maison est bien bonne en léchant leur papille.
Et voici Fadoli notre gentil pépère
Puis aussi nos deux chats ; nos deux gentils minous
Cherchant dans la chambrée une amitié fidèle
Ils se lèchent le poil et d’un coup fort rebelle
Diego sautant d’un coup vers son Calinou doux.
Ils n’ont pas peur du tout car ils ont leur repère.
Mais parfois le silence anime la maison.
Lorsqu’ils sont rassasiés plus personne ne bouge
On écoute charmer une étrange oraison
C’est un ronronnement qu’offre une voix divine.
Je vous laisse rêver au cœur de nos amours
Dans l’infini bonheur dans lequel on patauge.
Croyez-vous que ce signe est pour que l’on devine ?
Que leur chemin fut tel connu depuis toujours.
Maria-Dolores