Sonnet élongé
En toute attitude...Forme le sonnet Élongé....Image Pinterest
En toute attitude…
Je commence à penser le matin un peu noir
Lorsque gèle le temps l’hiver cogne à la porte
Même si la forêt nous impose une escorte
Sous les sapins d’hier, on respire le soir,
La gaieté dans nos cœurs ne jugeant pas de sorte
Que l’ardeur nous invite et puis nous réconforte.
Dans l’ivresse du jour, on dessine l’espoir
Qui fidèle à mon âme apparaît aussi forte
Pour délivrer sous Nyx l’émoi qui nous transporte
J’aimerais conquérir les sentiers du savoir
Nous menant dans la nuit quand la brume colporte
Un message de vie où le destin l’exhorte.
Mon aimé, je ne vis que pour te retrouver
Dans ce troublant chemin couvert d’incertitude
Laisse-moi dans l’instant ce plaisir de rêver
Pour ne jamais sentir ce vent de solitude.
Cet aveu d’avenir vient charmer pour toujours
L’ivresse de mes vers sonnant la plénitude
Mais l’air de ce refrain s’ouvre sur nos amours
Quand la lune aujourd’hui berce notre attitude.
Maria-Dolores
L'hymne en ré mineur ....Forme le sonnet Élongé....Image Pinterest ...
L’hymne en ré mineur
Je poserais tes maux à l’encre d’une plume
Sur le vélin soyeux, j’attiserais ton cœur
Afin de libérer le vent de la tourmente
Lorsqu’Érato nous offre une parole aimante
Pour entendre les vers que chantonne le chœur,
Je ne recherche plus l’averse dans la brume.
Dans la douceur du monde, on espère une rose
Qui s’ouvre le matin sans effet de rancœur
Où l’automne s’éveille à la clarté de l’aube
Quand la Dame Nature enivre sous sa robe
Le délice parfum d’une tendre liqueur,
Me voici dans le soir où tout charme s’expose.
Aujourd’hui, je partage en ces mots le frisson
Que ressent le poète en ce souffle lyrique
La poésie éveille un gentil polisson
Où règne le désir dans sa belle allégresse.
Si chacun rêve aussi de son plus grand bonheur
Je dirais qu’il survit dans une ombre biblique
N'oubliant que l’effort dans une nuit d’ivresse
Se targue de choisir un hymne en ré mineur.
Maria-Dolores
C'est l'essentiel...Forme le sonnet Élongé....Photos personnelles
C’est l’essentiel
J’ai beaucoup d’animaux les voilà vieillissants
Deux lapines, deux chats et notre douce chienne
C’est une ménagerie en belle magicienne.
Quand nagent des poissons tout aussi ravissants
Et les chats que j’entends miauler à la ronde
Le matin, je nourris tout ce beau petit monde.
J’aime bien caresser leur pelage si doux
Nos minets chaleureux prennent une posture
Allongés sur le dos, ils lancent leur griffure
Diégo, Calinou sont des coquins matous
La « toutoune» jalouse aboie en la seconde
Réclamant le câlin sous une main féconde.
Les hases dans leur cage attendent gentiment
Que je vienne donner leur repas ardemment
Et laissant dans le foin des graines sous leurs pattes
Pour manger bien plus tard sous la voûte du ciel
Voilà bien ma journée en ce temps qui commence
Me voici divertie et dans leurs yeux d’agates
Chacun vient observer dans cette joie immense
La fraîcheur sans écho qu’offre l’essentiel.
Maria-Dolores
Émouvante flamme...Forme le sonnet élongé....image Pinterest
Émouvante flamme
Ils se sont décidés pour faire un long voyage
Enfin tout ordonner dans la rigueur des cieux
Les deux, main dans la main, savourent ce bonheur
Ils sont partis de suite ils ont fait leur bagage,
Afin de visiter et d’observer les lieux,
Le zoo de Beauval est un parfait coup de cœur.
Ils ont pris la voiture et je reste bien sage
Pour ne pas m’angoisser tout en priant les dieux
Que rien ne leur arrive et leur parcours d’honneur
M’apporte enfin la paix sans plus aucun nuage.
Et de ce long retour, ils en restent joyeux
Afin de nous livrer leurs souvenirs en chœur.
Mais la route bien longue agite ma détresse
De Nice, ils sont sortis pour aller vers Paris
J’ai peur, je vous l’avoue et leur voix d’allégresse
M’invite résignée en mon cœur de maman.
Ils sont bien arrivés, je perçois de leur âme
Leur joie éblouissante endort tous les paris
Ils demeurent mes fils du plus haut firmament,
En mon être réside une émouvante flamme.
Maria-Dolores
Voile de satin...Forme le sonnet Élongé...Image Pinterest
Voile de satin
J’écris, ouvrant la page où s’étend en silence
Tous les mots infinis que peaufinent mes vers,
Lentement, une rime élève en poésie
Sous la lune vermeille un grain de fantaisie,
Et dans l’éclat de l’aube arborant l’univers
Vient m’offrir un doux rêve au vent d’une indolence.
Le poète a laissé son humeur d’incroyance,
Dévoiler sous sa plume un semblant de travers
Et surtout, refouler l’esprit de jalousie
Qui revient dans son être en toute frénésie.
La saison nous annonce un parfum de revers
Car les maux, que l’on puise, ont un art d’excellence.
Je ne sais si, le ciel s’est couvert d’un manteau
Car la saison apporte en l’âme généreuse
Un feuillage doré l’automne est un château
Révélant dans nos cœurs la douceur d’une flamme.
Dans la brume légère enivrant le matin,
On observe toujours Érato chaleureuse
Dont l'aède s'inspire au désir d’une femme
Qui dépose sans bruit son voile de satin.
Maria-Dolores