POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Nos âmes …nos accords...

Quand tu peins sous ta main les courbes de mon corps,

Il me semble sentir une force certaine.

Sous tes doigts, la chaleur se répand, telle ébène.

Crois-tu que je pourrais dévoiler nos accords ?

Or, ton cœur me ravit chaque fois que je sors,

Tu ne crains vraiment rien je ne fais qu’un voyage.

Puis dis-moi que tu vois sous l’éther un nuage

Crois-tu que je pourrais dévoiler nos accords ?

Et je suis toute à toi, savais-tu la tendresse

Où rayonne une lune au vent d’une caresse,

Crois-tu que je pourrais dévoiler nos accords ?

Sur ta peau, je répands le parfum d’une rose,

Or, nos deux âmes sont en la parfaite osmose,

Crois-tu que je pourrais dévoiler nos accords ?

Maria-Dolores 

Au souffle lourd

Noyé dans le silence autour d’un rêve court

Usant sur l’océan l'écho d’une carène

Quand la tempête érafle au cœur d’une sirène

Entendras-tu d’autant, Éole au souffle lourd ?

Sous la voûte éthérée enveloppe un amour

Caressant d’une main la douceur de ton âme

Où s’endort malgré moi le désir d’une flamme.

Entendras-tu d’autant, Éole au souffle lourd ?

Quand ton regard s’exprime une phrase s’élève

Laisse-moi te bénir lorsque le jour s’achève

Entendras-tu d’autant, Éole au souffle lourd ?

Puis le vent éparpille au sol les feuilles mortes

L’hiver a pris le pas sur de fourbes cohortes !

Entendras-tu d’autant, Éole au souffle lourd ?

Maria-Dolores  

Arrière saison

L’océan furieux d’un hiver bouillonnant

Nous garde réveillés sur la couche de glace

Dont même le soleil s’efface fulminant

Quand le ciel éthéré, vient libérer la place.

On sent le froid du nord sur un gentil minois.

L’oubli d’une saison que l’on voudrait cocasse

Retrouver sous la lune un petit ri sournois

Quand le ciel éthéré vient libérer la place.

Nul ne voit la chimère emporter de sa voix

Tous les enfants montant sur leur luge de noix

Quand le ciel éthéré vient libérer la place.

Mais chacun de nous veille un ange dans nos cœurs.

Gardons dans l’espérance un regard de lecteurs

Quand le ciel éthéré vient libérer la place…

Maria-Dolores 

C’est Noël

Les enfants ébahis au regard pétillant

Derrière la vitrine où s’invite la brume

Les jouets proposés sont un rêve égayant.

Ils perçoivent Noël, véritable coutume.

Sous sa plume, l’aède évoque la laideur.

Écrit sur le vélin un amour sur bitume

Mais le passé n’est plus qu’une triste fadeur

Ils perçoivent Noël, véritable coutume.

Hier et aujourd’hui chacun trouve l’entrain

Et de ses souvenirs, on ressent tel refrain

Ils perçoivent Noël, véritable coutume.

Pourrait-il te convaincre en chant de liberté ?

Obtenir de la foi cette sincérité.

Ils perçoivent Noël, véritable coutume.

Maria-Dolores

Poésie

Sous la lune, elle chante un amour au poète

Elle sent le jasmin au parfum l’exhalant.

Que la brise transporte au charme d’un « je t’aime »

Érato lui frémit, un couplet nonchalant.

La poésie emporte en son désir une âme

Un chemin vient l’ouvrir en l’astre dévoilant

L’illusion paraît, tel au cœur une flamme

Érato lui frémit, un couplet nonchalant.

C’est ainsi que le ciel illumine l’étoile

Déposant sur leurs yeux le caprice d’un voile

Érato lui frémit, un couplet nonchalant.

Écoutons en silence un matin pour hommage

Aux rayons du soleil illuminant l’image

Érato lui frémit, un couplet nonchalant.

Maria-Dolores