POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Sonnet sur deux rimes.

 

Misère... sonnet sur deux rimes

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Misère

 

Que fauche à bout de bras cette grande misère

Du monde ; et savez-vous que dire et par quel chant ?

S’il fallait pour emblème un sabre fort tranchant,

La fin d’une chanson pour une vie austère.

 

Il nous faudrait rêver d’un esprit attachant,

Que noue une maitresse au ton contestataire.

Nul ne sait le combat d’un songe délétère,

Tout en chacun fait fi d’un plaisir alléchant.

 

Quand un reflet ondule, ô, belle messagère,

Qui tient à vous troubler, un signe vous penchant,

Chère muse, jouez d’une flûte légère,

 

La musique en soirée a ce pas trébuchant,

Vient « Éole » bercer l’intrigue passagère

Au silence étendu dans ce monde au couchant…

 

Maria-Dolores


04/03/2015
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j'observe...forme le sonnet sur deux rimes....

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J’observe

 

J’observe tout autour, la si haute montagne

Où la neige éternelle étend son manteau blanc,

Lorsque se montrera sous le ciel la campagne,

Que faiblira le gel sous un pas nonchalant,

 

Reviendra la chaleur comme douce compagne

Aux printemps à venir d’un beau vers rutilant,

Et chantera ma muse en sabrant le champagne

Sous l’éclat amoureux de saison, jubilant

 

La jeunesse frétille en mots doux  que l’on gagne

À chahuter l’éther au silence oscillant

Ébruitant sous son pas rien qui ne vaut le bagne,

 

L’éternel a souvent pour déclin ce bilan

Qu’il me fait chaque été d’un soleil qui castagne

Et laissant là pour signe un sonnet pour talent.

 

Maria-Dolores


19/02/2015
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Elle a pour souvenir...forme le sonnet sur deux rimes.

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Elle a pour souvenir

 

Elle a pour souvenir quand elle était enfant

Une seule pensée à ce chant discutable

Où grandit sans émoi la vie interminable

Que l’on croit tour à tour en ce rêve bluffant,

 

Elle songe sans peur de mémoire altérable

De ce seul avenir qui lui soit bien présent

D’entendre les aïeux leur discours médisant

Qu’il lui faut écouter sur son cœur tolérable,

 

Évitant chaque fois le silence indécent

Ne s’est-elle murée en sa fin désirable ?

Ne souhaitant pas être un corps d’adolescent.

 

Faudra-t-il mesurer l’attrait infatigable ?

Que ne chute un plaisir d’un seul bruissement

Et s’émeuve en son for un instant agréable !

 

Maria-Dolores


16/02/2015
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