Le fatras...
Des mots pour discours...Forme le Fatras hétérométrique...
image de Damien Barboni
sur
Des mots pour discours.
Les portes du temps troublent ma vieillesse
Je peine et j’y cours
Les portes du temps troublent ma vieillesse,
Je pose ici-bas toute la tendresse
Des vers pour discours,
Quand vient le silence au bout de l’ivresse
Et que nos vieux jours traînent la tristesse,
J’en tremble toujours
Du compte à rebours,
Dans mes souvenirs du coin l’allégresse
Ouvre les détours
D’une âme menue où luit la sagesse
Je danse et j’y cours.
Maria-Dolores
Je t'aime ...Forme le Fatras.
Image de
Damien Barboni
Je t’aime
Je t’aime fort et sur mon âme
Je t’implore d’ouvrir les bras.
Je t’aime fort et sur mon âme,
L’amour se rend et te réclame
Dans mon sourire où tu sombras ;
Puis dans nos cœurs la nuit s’exclame
Seule la lune est notre flamme,
Crois-moi ma vie où tu verras
L’abîme au creux de nos auras
Qui s’oubliera sur mon calame
Car mon vélin tu survivras,
Je n’ai plus peur de cette lame,
Je t’implore d’ouvrir les bras.
Maria-Dolores
Nuit d'orage ...Forme le Fatras simple
Image sur le net
Nuit d’orage
Dans la nuit on entend éclater le tonnerre
Sous l’éther se déverse un grand flot abondant,
Dans la nuit on entend éclater le tonnerre
Juste avant un éclair éblouit l’atmosphère,
Il fait jour quand le noir s’effiloche et brodant
Dans la tempête autour lorsque chacun se terre,
Je pense au sans-abri tel ce miséreux erre
Qui n’entend que le bruit martelant saccadant
Sur le toit des maisons dans ce bruit décordant,
Quand l’orage s’étire au regard éphémère
Et que l’aube se heurte au matin débordant
Apparaît la fatigue et comme un somnifère
Sous l’éther se déverse un grand flot abondant.
Maria-Dolores
Mille couleurs....Forme le Fatras...
Image de
Damien Barboni
sur
Mille couleurs…
Elle a peint le ciel de mille couleurs
L’artiste s’épanche à l’aube cerise,
Elle a peint le ciel de mille couleurs,
Et la vague raillant dans ses longs pleurs,
Sur un rocher où l’écume se brise
Qui chante encor les amères douleurs
Mais elle voit dans son cœur ces valeurs,
Qui d’un regard seul l’espoir la maîtrise
L’essence même rejoint sur son emprise
Un grain de désir, des vents et chaleurs,
Offre l’éclair soufflant tôt sa méprise,
L’œuvre étincelle aux yeux noirs des voleurs
L’artiste s’épanche à l’aube cerise.
L’artiste s’épanche à l’aube cerise
Elle a peint le ciel de mille couleurs
L’artiste s’épanche à l’aube cerise,
L’instant s’éclaire en son chant vaporise
Au bleu dessein où rêvent ses ampleurs ;
Les tons secrets sous une muse éprise
Qu’une toile s’éveille en douce brise,
De vers tracés sur pli de gribouilleurs,
Un fameux poète aux airs rimailleurs,
Il a par amour, créé la surprise,
Sur la page grisant tels beaux souffleurs.
Couvrant d’une craie elle valorise
Elle a peint le ciel de mille couleurs.
Maria-dolores
La lune était sereine..Forme fixe le .Fatras double
site :
"La lune était sereine et jouait sur les flots."
Alexandrin de Victor Hugo
Tiré du poème « Clair de lune ».
(A*B*- A*ABAABBABAB* // B*A* - B*BABB AABABA*)
La lune était sereine
Et jouait sur les flots.
La lune était sereine
Ô ! Nuit contemporaine
Un rien de ses halos
En mer chacun sa peine
Lors son remous l’égraine
Comme tous matelots
Ces éternels pâlots,
Or le courant l’entraine
Vers tous ces grands îlots,
Un enfant se démène
Et jouait sur les flots…
Et jouait sur les flots
La lune était sereine.
Et jouait sur les flots
Aux chants par ses échos
D’un pas elle se traîne
Ces ombres de héros
Tous ces cœurs de fléaux
Qui n’épargnent sa reine
Quand le soir ne la freine
Des âmes mégalos
Ecoutent la sirène
D’un soupir aux galops
La lune était sereine…
Maria-Dolores