Le Malhoun
Vivants d'amour...Forme le Malhoun...Création Personnelle Photofiltre Studio
Vivants d’Amour !
Qu’avez-vous ? Ô pleurs, déni dans vos cœurs ;
Amour volage !
La dérision fait tous ces bonheurs
Qu’elle enjolive,
Dans sa dérive
À l’ennui parfumant sur ces odeurs,
Qu’avez-vous ? Ô pleurs, déni dans vos cœurs ;
Amour volage !
Sans un nuage
Que seraient les instants de ces rayons,
Au soleil illuminant les sillons
Du noir message.
Qu’avez-vous ? Ô pleurs, déni dans vos cœurs ;
Amour volage !
Nous sommes parfois de quelques malheurs.
De récidive
La vie active,
N’oublions pas tous ces laids trimardeurs…
Qu’avez-vous ? Ô pleurs, déni dans vos cœurs ;
Amour volage !
Âme esclavage
Libérée à l’éclair des visions
Où naissent de ces désillusions
D’un fort adage
Qu’avez-vous ? Ô pleurs, déni dans vos cœurs ;
Amour volage !
Maria-Dolores
Sous pulsions d'émotions...Forme le Malhoun...Création Personnelle Photofiltre Studio
Sous pulsions d’émotions…
La complicité s’ose exposant la parole
L’intimité des corps à la sensation,
Nul n’instruit plus ce monde à ce cœur qui s’immole
Quand l’amour sent flétrir une invitation,
Démones nuits, vibrant que fut ma passion ?
N’ébruitant sa faiblesse à ce sort lui survole ;
La complicité s’ose exposant la parole
L’intimité des corps à la sensation,
Et que puise notre âme abritant l’auréole
Suivant son pas feutré d’une création
Libère sous les doigts, cette oscillation
Dont la clarté s’émeut et du rêve s’envole.
La complicité s’ose exposant la parole
L’intimité des corps à la sensation.
À d’autres j’ai donné ce qui n’est qu’un symbole ;
Sauront-ils écouter ma voix sous pression ?
Entendu puis compris ; Silence émotion !
Je parcours mon chemin comme une farandole…
La complicité s’ose exposant la parole
L’intimité des corps à la sensation.
Quand enfin vers le tard dans ce plumier m’isole
Sur le vélin perlé traçant l’instruction
Sauriez-vous reconnaître en nulle intention
Votre vœu pour image en folle parabole :
« La complicité s’ose exposant la parole
L’intimité des corps à la sensation ».
Maria-Dolores
Osez...Elle fume ! Forme le Malhoun...Création Personnelle Photofiltre Studio.
Osez …Elle fume !
Elle se consume en cette fumée
Mon addiction
Elle fut une copine humée,
Sans abonnement
Du premier moment
Puis du temps elle loge accoutumée
Elle se consume en cette fumée
Mon addiction
L’abdication
Et que ne devint d’elle une promesse
Réitérée en vœux de ma prêtresse
Sa suggestion
Elle se consume en cette fumée
Mon addiction
Dès le matin cette odeur est blâmée
Nul ménagement
Oser lentement
La sérénité n’est pas présumée
Elle se consume en cette fumée
Mon addiction
En conviction
Sûr qu'elle s’éternise en la faiblesse
Dans la vision ma seule détresse
Sans prétention
Elle se consume en cette fumée
Mon addiction
Maria-Dolores
Que soit vision, prémonition !... Forme le Malhoun...Création personnelle Photofiltre studio...
Que soit vision, prémonition !
Ai-je rêvé du jour la fin?
Qu’il ne fut pas de ce silence !
Vision, prémonition…
Un seul dessin fuyant Hautain,
De ce don du regret s’invente
Que je hais dans une tourmente !
Aux sens égarés le matin.
Ai-je rêvé du jour la fin?
Qu’il ne fut pas de ce silence !
Vision, prémonition…
Au seuil l’instant de mon errance
D’une douleur filtrant la voix
Éteinte au soir sur toutes croix
Que je songe à cette présence
Ai-je rêvé du jour la fin?
Qu’il ne fut pas de ce silence !
Vision, prémonition…
Elle est là ! Qu’il demeure vain
Du rêve aucune échappatoire,
Taisant ma crainte et mon histoire,
Qu’offrant ce trouble au seul devin !
Ai-je rêvé du jour la fin?
Qu’il ne fut pas de ce silence !
Vision, prémonition…
Ai-je à l’âme encore une essence ?
Tant l’horreur vit au corps l’émoi.
Fièvre est elle seule ! Est-ce moi ?
Responsable à cette nuisance !
Ai-je rêvé du jour la fin?
Qu’il ne fut pas de ce silence !
Maria-Dolores
L'emprise des mots...Forme le Malhoun...Création personnelle photofiltre Studio ...
L’emprise des mots
Il brûle à mon âme un subtil jeu de mots
Des plaisirs, chemin annonçant une lutte.
Danse frénésie émeut en des hameaux
Le Flot percutant à ce ressac je sombre
Viennent tes désirs ne traînant aucune ombre
En plume brillante et sous d’aucuns grimauds.
Il brûle à mon âme un subtil jeu de mots
Des plaisirs, chemin annonçant une lutte.
Je ne peux sur l’heure imaginer la chute
En tel pèlerin, de ton bras guide-moi
Du fait je ferai puis de même pour toi
Préservant nos cœurs de ce trouble volute.
Il brûle à mon âme un subtil jeu de mots
Des plaisirs, chemin annonçant une lutte.
Dans un nid orné, poserons nos clameaux
En salon privé, nos secrètes alcôves
Couvant l’oraison de nos ondines fauves
L’ivresse affaiblit l’ombre de tous les maux.
Il brûle à mon âme un subtil jeu de mots
Des plaisirs, chemin annonçant une lutte.
Les saints clameront en ce ton de leur flûte
Nos deux corps noyés aux ébats d’une aisance
Éteindront nos bruits, brève luminescence,
D’un respect silence en ce trait nous affûte.
Il brûle à mon âme un subtil jeu de mots
Des plaisirs, chemin annonçant une lutte…
Maria-Dolores