Le Rouet
Rage de dent ...Forme le Rouet...
Rage de dent
Une rage de dent quelle atroce douleur
Le dentiste ce soir jouera de la roulette
Cette immonde carie est ce sort harceleur
Où je pleure avec cœur ma souffrance muette
Le dentiste ce soir jouera de la roulette
Une rage de dent quelle atroce douleur,
En l’instant j’en pâtis sans faire une psychose
Endurer ce calvaire est un fait anormal,
Que faut-il que je fasse ou verrais-je morose ?
Et je prends un calmant qui me passe le mal
Endurer ce calvaire est un fait anormal
En l’instant j’en pâtis sans faire une psychose.
Une rage de dent quelle atroce douleur
En l’instant j’en pâtis sans faire une psychose
Cette immonde carie est ce sort harceleur
Que faut-il que je fasse ou verrais-je morose ?
En l’instant j’en pâtis sans faire une psychose
Une rage de dent quelle atroce douleur…
Maria-Dolores
Sourire d'enfant...Forme le rouet...variante...
Sourire d’enfant
J’aime tant son sourire il n’est plus un enfant,
Cet adulte indécis qui jalonne la vie,
Quand il sèche mes pleurs, je le vois triomphant
Il écoute si fier tout d’une âme ravie,
Cet adulte indécis qui jalonne la vie
J’aime tant son sourire il n’est plus un enfant.
Il me vend son bonheur et je reste muette
Hors présence il me noie en ses bras de douceur,
Il me doit sa naissance et son ombre émiette
Ces instants de plaisir quand il rêve sans peur,
Hors présence il me noie en ses bras de douceur
Il me vend son bonheur et je reste muette.
J’aime tant son sourire il n’est plus un enfant,
Il me vend son bonheur et je reste muette,
Quand il sèche mes pleurs, je le vois triomphant
Il me doit sa naissance et son ombre émiette,
Il me vend son bonheur et je reste muette
J’aime tant son sourire il n’est plus un enfant…
Maria-Dolores
Vague chaleur... forme le rouet...
Vague chaleur…
Cette larme a séché sous sa vague chaleur,
Un soleil éclatant au reflet du visage,
Elle écoute le ciel éclairant sa pâleur
Et comme un réconfort interpelle en présage,
Un soleil éclatant au reflet du visage
Cette larme a séché sous sa vague chaleur.
C’est l’accueil en son cœur au souffle d’une braise
Son sourire illumine un tout autre plaisir
À l’oubli qui se meurt d’un chagrin à son aise
Épouse d’un orgueil l’amertume désir,
Son sourire illumine un tout autre plaisir
C’est l’accueil en son cœur au souffle d’une braise,
Car elle a pour mémoire un étrange secret,
Que d’un pleur elle écarte à l’éther du silence.
Elle enchante les dieux, qui d’un soir sans regret,
Écoutent sa tristesse au ru de sa souffrance,
Que d’un pleur elle écarte à l’éther du silence,
Car elle a pour mémoire un étrange secret.
Maria-Dolores
Joyaux...Forme le Rouet...
Joyaux
Je n’ai pas de collier pour me parer le cou
De bague en diamant pour orner mes phalanges
J’ai laissé tout cela pour un simple coucou,
Qui m’attend chaque soir en rêvant des mésanges,
De bague en diamant pour orner mes phalanges
Je n’ai pas de colliers pour me parer le cou.
Je n’ai pas de collier pour me parer le cou
De bague en diamant pour orner mes phalanges
Je ne souris jamais approchant d’un surcoût,
Pour des bijoux osés, à mon cœur, vils échanges
De bague en diamant pour orner mes phalanges
Je n’ai pas de collier pour me parer le cou.
Je n’ai pas de collier pour me parer le cou
De bague en diamant pour orner mes phalanges
Je préfère le toc en joyaux pour le coup
N’admirant que l’étoffe aux espoirs bien étranges
De bague en diamant pour orner mes phalanges
Je n’ai pas de collier pour me parer le cou.
Maria-Dolores
Chère muse...forme le Rouet...
Chère muse
Je cherche encore les mots comme ma chère muse,
Qui d’un profond silence engourdit mon stylo
Ne me trouvant d’ailleurs plus jamais une excuse
Pour taper de mes doigts sur ce petit tableau
Qui d’un profond silence engourdit mon stylo
Je cherche encore les mots comme ma chère muse.
Elle a de la distance en écoutant ma foi
Écrire je le sais qu’il ne faut pas s’étendre
Pourtant que n’ai-je lu cette première loi ?
Qui n’a pour m’adoucir au point de me méprendre,
Écrire je le sais qu’il ne faut pas s’étendre
Elle a de la distance en écoutant ma foi.
Elle enivre souvent par ses odeurs mielleuses,
Je rêve d’autres fruits que pousse la raison
À gagner la folie aux aurores laiteuses,
Elle choisit l’instant où s’étend la saison
Je rêve d’autres fruits que pousse la raison,
Elle enivre souvent par ses odeurs mielleuses.
Maria-Dolores