L'odelette
Prairie...Forme l'odelette....Création photofiltre
La prairie...
C’est une plaine arable aux courbes de son corps
Sa main d’une caresse enivre même l’âme
Au bout du précipice étanche tous ces sorts
Illuminant l’éther dans un élan de flamme.
Écoutez le silence et l’attente en son cœur
Rêvant d’une merveille où souffle un chant lyrique
Elle aime sans compter offrant l’unique fleur.
Peut-on imaginer un monde colérique ?
Son être tout entier a pour vœu son amour
Ne laissez pas la veuve entourer de nul autre !
Quand devant l’éternel, priant aucun retour.
La vérité se lit sur l’écrit d’un apôtre.
Quand chante la cigale autour d’un olivier
Il fait naître à l’esprit une autre rêverie
Mais au fond tout espoir est un beau cerisier
À la source d’un pleur réveillant la prairie.
Maria-Dolores
Sans bruit....Forme L'Odelette ...Création photofiltre...Musique IA
Sans bruit..
Perçois-tu le sourire au vent dans le silence ?
La musique du temps qui fait naître à l’hiver
L’impossible rumeur d’un défi d’insolence
Chacun peut déposer l’ultime pull-over.
Revois-tu dans la nuit l’invisible chimère
Comme un ange fuyant l’ogresse de la mort
La faucheuse est venue en frappant sa misère
On y croise la vie aucun bruit, il s’endort.
Il a laissé germer dans ton âme une rose
Quand sous l’azur du ciel, on ressent le soleil
Qui déverse ses rais autour d’une ecchymose
Dont le goût bien amer trahit un sourd réveil.
Ne laisse pas l’éther troubler le misérable
Sur un beau parchemin où s’ouvre en vérité
Or, reflète parfois une idée insondable
Qui revêt l’apparence ô ! triste liberté.
Maria-Dolores...
Imagine...Forme l'odelette ....Création photofiltre...Musique IA
Imagine
Imagine l’amour dans le vent d’une vie
Où se lève en silence un poète le soir
Nous faut-il conserver un espoir une envie ?
Quand notre âme s’oublie au reflet du miroir.
Imagine l’amour dans ton cœur le sourire
Où s’envole un matin un vent de liberté
Ne crois pas que je garde en mémoire le pire
Il me faut transcender l’exacte vérité !
Imagine l’amour sous la vague songeuse
La blancheur hivernale à l’aube subjuguant.
Les monts ont revêtu une cape neigeuse ;
L’océan de ces flots vient nourrir l’ouragan.
Imagine l’amour dont il vêt l’excellence
L’univers nous unit dans un vif souvenir
Prête-moi les couleurs pour peindre l’alliance
Entre rimes et vers colorer l’avenir.
Maria-Dolores
Elle rêve...Forme l'odelette...Création photofiltre...Musique IA
Elle rêve...
Elle rêve, la nuit, du beau prince charmant.
Et sème dans le ciel un baiser ardemment
Qui revêt le matin l’étole rayonnante
Où danse le soleil dans l’onde de l’éther
Quand joue un angelot de sa flûte un Pater
Il insuffle une vie à la mer chatoyante.
L’océan vient offrir un reflet hasardeux
Secouant le silence en ce flux cafardeux
Dont les fluides amers du roulis qui divague
Vient s’asseoir au rocher l’inflexible désir
Nourrissant sous la lune un aveu de plaisir
Car il guide la transe à l’ombre d’une vague.
Charme-la doux amant laisse-lui le glamour
Cette douce folie où vient naître l’amour
Dans le creux de ses reins où l’on goûte l’extase
Chasse donc le vilain qui voudrait dans le noir
La changer en chimère où singer dans le soir
Caresse la ferveur sous son regard topaze.
Il se sert d’une amphore en ces mille couleurs
Pour vider de son corps les vivaces douleurs
Et pose sur sa main d’un revers une larme
Il n’est que le reflet dans ce vaste miroir
Qu’elle nargue parfois dans l’ivresse boudoir
Elle craint que son rêve en ce jour la désarme.
Maria-Dolores
Caresse...Forme l'odelette ...Création photoflitre ...Musique IA
Caresse
Il est si généreux mon cœur est tout tremblant !
À l’aube illuminée élève un faux semblant
Dans la nuit sous la lune éclos un vague à l’âme,
Quand l’océan écoute un vent de liberté.
Or, s’envole en éclat une autre vérité,
On couve le silence et sa hauteur s’enflamme
Dans ce déboire immense où renaît dans tes bras
L’amour inavouable à la douceur des draps
Enveloppant les corps pour nouer de tendresse
Le signe du désir au reliquat damnant
La force de ton être au chant fort entraînant
Que livre sans se plaindre une simple caresse.
Maria-Dolores