POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Vénus... éclose… !

Voyez-vous la lumière aux portes de la nuit ?

L’ivresse sous la lune éveille dès minuit

L’espérance soumise en simple voile

Avez-vous ressenti sur le même chemin ?

Quand l’ange du silence annonce un lendemain ;

La liberté s’étend sous une étoile.

Avait-on relevé l’histoire d’un été ?

Qui nous aurait guidés vers une liberté.

Je traverse la vie avec un songe

Dont je ne convaincs pas le vide de l’oubli

Qui retient du regard l’espoir enseveli

Au plus profond des mots que chacun ronge.

J’ai laissé percevoir un récent souvenir

Qui venait s’envoler vers un bel avenir

Tremblante, elle s’enfuit dans la nuit noire

Courageux, il ressent un éternel hiver

Dont le cœur s’est fermé sous le temps recouvert ,

Mais l’éclat de ses yeux reste illusoire

Nul ne doute à l’instant au parfum d’une fleur

Qui naît un beau matin promesse de ferveur

Dans l’élan d’un bonheur, s’ouvre une rose

Illuminant la lune au travers du désir,

Dont le gardien, du lys n’a que ce seul plaisir

À libérer Vénus enfin éclose.

Maria-Dolores 

La flamme de notre âme

Que n’avais tu de cesse à tant pleurer ?

Nul ne sentait l’élan, cours l’enterrer !

Or, brûle un feu d'aucune flamme,

Le désespoir vient livrer ses aspects.

D’un ciel éthéré, je repose en paix

Quand un secret séduit notre âme.

Le temps s’enfuit aux plaines solitaires

Il voile l’horizon de ses poussières

Puis brûle un feu sans une flamme

La nuit répand ses songes en éclats

Et l’ombre écrit son chant guidant nos pas,

Quand un secret charme notre âme.

Le vent s’élève au coeur de ces clairières

il caresse les fleurs et quelques pierres

Mais brûle un feu de nulle flamme

La Brume endort nos peines et nos choix

Et l’aurore paraît sur nos émois

Quand si discret unit notre âme

Les ombres fuient sous les cieux clairs et bleus

Le temps suspend les rayons lumineux

Or, je regarde un feu sans flamme.

Le matin dévoile un songe secret,

S’élèvent nos esprits d’un ton discret

Quand l’art poétise notre âme.

Maria-Dolores 

Clameur poétique

Il est dans le brouillard en triste déraison,

Le soir comme un combat, il chante une oraison

Dans une ombre plus douce et poétique

Quand de mon seul écrit s’éprend de liberté

Et le rêveur m’enchante élève une fierté

D’une ivresse, il rejoint la mer publique.

Laisse-moi mon aimé te parler sans humour

Quand l’éclat vient nourrir l’humeur de mon amour

Tout près de toi, je reste poétique.

Quand tu sombres la nuit sans ton ange d’espoir

Tu connais le chemin vers l’élan chaque soir

Puis tu cherches en vain une eau publique.

Tu comprends de la lune un si clair univers

Sous le poids de la vie, apprivoise, mes vers,

Mon rêve a l’esprit, d’un tout poétique

Tremblante, je ressens le vent dans mes cheveux

Ton doux frisson soudain te rend un peu nerveux,
Puisant tel un soupir l’onde publique.

As-tu le souvenir d’un instant de plaisir ?
Où le charme retient l’aveu de mon désir
Le temps a suspendu l’air poétique
Dans l’automne nouveau, la nature en bouquets
Sur la saison prenant l’époque des coquets
Du ressac couvrant la clameur publique.

Maria-Dolores

L’appel

L’assassin a tué sans émoi son épouse

Ce fou récidiviste est connu comme bouse

On écoute l’info,

Pourchassant ce fléau, la police s’escrime

De stopper ce boucher que la chance réprime

Au souffle du prévôt.

Nul ne sait si le ciel a pour elle une place

Sous les coups elle est morte a-t-on brisé l’espace ?

Cet instant, à l’info

Chacun voit sous l’ombrage une vive souffrance

Ce monde reste sourd au cri dans ce silence

À l’appel du prévôt.

Que requiert la justice au sombre fémicide

Tout au plus moins que rien pour un infanticide

Nous, souligne l’info

Car l’horreur est à ceux qui s’en tirent bien vite

Le coupable est absous et reste un parasite

Société sans prévôt.

Je fulmine de voir combien l’homme est sinistre

Le manque de moyens que récuse un ministre

C’est au cœur de l’info

On respire sans croire au fil de la justice

Qui décide du sort dans un grand artifice

Que déplore un prévôt.

Maria-Dolores

Poème pour Maryjo…

Rose et coquelicot relevés d’une plume,

On aime la fraîcheur comme océan d’écume

Ô la belle photo.

Quand scintillent les yeux sous une vague lune

On devine la joie en son cœur de fortune

En magnifique écho.

Mon amie a couvert un bouquet de sa flamme

Déposant chaque jour dans cette douceur d’âme

L’esprit d’une photo

Et j’observe un chardon que souffle une nuance

Sa couleur ocre bleu déploie une fragrance

M’enivrant d’un écho.

Chaque jour, j’aime voir la faveur d’une image

Que ce geste dépeint une amitié très sage

Au fil d’une photo

Et là, je te rends grâce en cette gentillesse,

Toi, douce Maryjo d’un songe que caresse

L’ivresse pour écho.

Dans mon être, je sais le plaisir que procure

L’offrande ravivant la beauté pour augure

Que joint une photo.

Sous le soleil, j’espère admirer le génie,

D’une fleur dérobée en rouge épanouie

S’offrant dans un écho.

Maria-Dolores