POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

forme le pantoum

Le pantoum ou Pantoun …

 

 

1 *Orthographe

 

" Pantoun " Ce nom, avec ( n ) à la fin ,est d'origine malaise ; à en croire les historiens, la finale ( m ) serait due à une erreur d'orthographe dans une note du manuscrit des "Orientales" de V.Hugo. Certains dictionnaires , Littré à titre d'exemple, n'ont retenu que le mot avec ( n ).

 

2 * Définitions

 

* PANTOUM. n. m. Poème, dont la forme est empruntée aux Malais, qui est fait de quatrains à rimes croisées, dans lesquels le deuxième et le quatrième vers sont les mêmes que le premier et le troisième de la strophe suivante.( DAF 1932 ).

 

* Pantoun ( avec n ) :nm (pan-toun') =Genre de poésies chez les Malais.( Littré )

 

*Poème à forme fixe, emprunté à la poésie malaise, composé d'une série de quatrains à rimes croisées, dans lesquels le deuxième et le quatrième vers d'une strophe sont repris par le premier et le troisième vers de la strophe suivante, le dernier vers du poème reprenant en principe le vers initial. (TLF-CNRTL)

 

3 - Structures

 

a -Structure matérielle :

Un pantoun s'écrit en quatrains à rimes croisées (ABAB) ,construites de telle sorte que le 2ème et le 4ème vers de chaque stophe sont repris dans la suivante comme 1er et 3ème ; le premier vers du poème est repris à sa fin , ( dernier vers du dernier quatrain); en d'autres mots, le même vers est à l'ouverture et à la clôture.

 

b-Structure thématique

Le poète , en écrivant son pantoun, doit y traiter deux idées différentes : la première où il parle de la nature , de son milieu ambiant , de la vie dans son entourage, est développée dans les 1er et 2ème vers ( de chaque strophe ) , la seconde où il s'intéresse au côté sentimental , moral , romanesque est exposée dans les 3ème et 4 ème .

 

Ces deux sujets peuvent être indépendants , l'un de l'autre ; comme ils peuvent avoir quelques liens communs qui les rattachent , même quand ils semblent s'opposer..

 

4 - Un pantoum peut être VRAI ou FAUX

 

=> Ces deux mots font partie de la terminologie prosodique pour distinguer les deux " types ". Un pantoun est dit FAUX quand son auteur ne respecte pas la formule de base de cette forme.

 

=> Pour un vrai pantoun ,les vers sont seulement des octo- ou décasyllabes , sur plusieurs rimes ,en quatrains à rimes croisées.

 

=> Un pantoun en 4 quatrains a pour formule :

A"BAB - BCBC -- CDCD -- DADA"

 

* Le dernier vers de la pièce est une reprise intégrale de son premier ;il doit donc rimer avec le second vers de la dernière strophe.

 

* Les rimes doivent être alternées ( féminines / masculines)= FMFM ou MFMF ( dans chaque quatrain )

 

* Pas d'alternance au passage d'une strophe à l'autre.

 

* Le poème doit traiter deux thèmes différents qui se partagent chaque quatrain : V1 et V2 pour l'un ; V3 et V4 pour l'autre.

 

=> Le nombre de strophes est indéterminé.

6 =A"BAB - BCBC -- CDCD -- DEDE -- EFEF -- FAFA"

8 =A"BAB - BCBC -- CDCD -- DEDE -- EFEF -- FGFG -- GHGH -- DADA"

10 =A"BAB - BCBC -- CDCD -- DEDE -- EFEF -- FGFG -- GHGH -- HIHI --IJIJ -- JAJA"

 

5 - Exemples de VRAIS pantouns

 

a - Le Guitariste , de

 

Théodore de Banville

( 1823 - 1891)

 

 

Joue encor, bon guitariste,

Joue un fandango très fou.

Oh! mon âme est triste, triste,

Comme un oiseau dans un trou.

 

Joue un fandango très fou,

Voltigeant comme une plume.

Comme un oiseau dans un trou,

Le souvenir me consume.

 

Voltigeant comme une plume,

La Danse a les pieds légers.

Le souvenir me consume,

Je pleure en mes yeux rongés.

 

La Danse a les pieds légers

Et les jupes envolées.

Je pleure en mes yeux rongés

Par trop de larmes salées.

 

Et les jupes envolées,

C'est le rouge éclair vainqueur!

Par trop de larmes salées

J'ai senti noyer mon coeur.

 

C'est le rouge éclair vainqueur,

Gracia joue et s'élance.

J'ai senti noyer mon coeur

Dans la nuit et le silence.

 

Gracia joue et s'élance,

Vois briller son front charmant.

Dans la nuit et le silence

Je soupire affreusement.

 

Vois briller son front charmant

Dans l'or de sa chevelure.

Je soupire affreusement.

Oh! la cuisante brûlure!

 

Dans l'or de sa chevelure

Une fleur se fane un peu.

Oh! la cuisante brûlure!

C'est dans ma poitrine en feu.

 

Une fleur se fane un peu.

Où donc gémit le fleuriste?

C'est dans ma poitrine en feu.

Joue encor, bon guitariste.

 

=> Rappels :

 

* Poème en octosyllabes, sur plusieurs rimes

 

*V2 et V4 deviennent V1 et V3 dans la strophe suivante

 

* V1 = dernier vers de la pièce

 

 

b - Pantouns Malais ( IV ) , de

 

Leconte de Lisle

 

(1818 - 1894 )

 

Le hinné fleuri teint tes ongles roses,

Tes chevilles d’ambre ont des grelots d’or.

J’entends miauler, dans les nuits moroses,

Le seigneur rayé, le roi de timor.

 

Tes chevilles d’ambre ont des grelots d’or,

Ta bouche a le goût du miel vert des ruches.

Le seigneur rayé, le roi de timor,

Le voilà qui rôde et tend ses embûches.

 

Ta bouche a le goût du miel vert des ruches,

Ton rire joyeux est un chant d’oiseau.

Le voilà qui rôde et tend ses embûches :

C’est l’heure où le daim va boire au cours d’eau.

 

Ton rire joyeux est un chant d’oiseau,

Tu cours et bondis mieux que les gazelles.

C’est l’heure où le daim va boire au cours d’eau ;

Il a vu jaillir deux jaunes prunelles.

 

Tu cours et bondis mieux que les gazelles,

Mais ton cœur est traître et ta bouche ment !

Il a vu jaillir deux jaunes prunelles ;

Un frisson de mort l’étreint brusquement.

 

Mais ton cœur est traître et ta bouche ment !

Ma lame de cuivre à mon poing flamboie.

Un frisson de mort l’étreint brusquement :

Le royal chasseur a saisi sa proie.

 

Ma lame de cuivre à mon poing flamboie ;

Nul n’aura l’amour qui m’était si cher.

Le royal chasseur a saisi sa proie ;

Dix griffes d’acier lui mordent la chair.

 

Nul n’aura l’amour qui m’était si cher,

Meurs ! Un long baiser sur tes lèvres closes !

Dix griffes d’acier lui mordent la chair.

Le hinné fleuri teint tes ongles roses !

 

=> Rappels :

* Poème en décasyllabes , sur plusieurs rimes

 

*V2 et V4 deviennent V1 et V3 dans la strophe suivante

 

* V1 = dernier vers de la pièce

 

 

6- Exemples de FAUX pantouns

 

a - Pantoum de

 

 

 

Joseph Alexandre Albert Glatigny

 

( 1839 -1873),

 

de Albert GLATIGNY recueil : Les Vignes folles

 

Par les soirs où le ciel est pur et transparent,

Que tes flots sont amers, noire mélancolie !

Mon coeur est un lutteur fatigué qui se rend,

L'image du bonheur flotte au loin avilie.

 

Que tes flots sont amers, noire mélancolie !

Oh ! qu'il me fait de mal ton charme pénétrant !

L'image du bonheur flotte au loin avilie,

L'espoir qui me berçait râle ainsi qu'un mourant.

 

Oh ! qu'il me fait de mal ton charme pénétrant

Morne tristesse, effroi voisin de la folie !

L'espoir qui me berçait râle ainsi qu'un mourant ;

Tout en moi, hors la peine effroyable, s'oublie.

 

Morne tristesse, effroi voisin de la folie,

Fleuves sombres, mon oeil plonge en votre courant,

Tout en moi, hors la peine effroyable, s'oublie,

La peine, gouffre avide et toujours m'attirant.

 

=> Remarques :

 

* Le poème est en alexandrins

 

* Il est construit sur deux rimes seulement

 

* Le premier vers n'est pas repris à la fin de la pièce.

 

b - Sur deux vers , de

 

 

La comtesse Anna-Elisabeth de Noailles

( 1876 -1933)

 

 

 

Oublier! perdre en toi tout univers trop tendre

Engloutir dans ton corps l'eau d'or des ciels d'été

Afin qu'en ses remous mon âme puisse attendre,

Saisir le merveilleux par la vague emporté.

 

Engloutir dans ton corps l'eau d'or des ciels d'été

Au gré des tourbillons, me perdre en ce mirage,

Saisir le merveilleux par la vague emporté,

Ne plus voir dans tes yeux ces menaces d'orage.

 

Au gré des tourbillons, me perdre en ce mirage,

M'anéantir alors jusqu'à l'absurdité,

Ne plus voir dans tes yeux ces menaces d'orage

Naître à chaque sursaut frisant l'anxiété.

 

M'anéantir alors jusqu'à l'absurdité,

Et dans l'heure volée éclaboussant le songe

Naître à chaque sursaut frisant l'anxiété

Avant de m'éveiller sur un cruel mensonge.

 

Et dans l'heure volée éclaboussant le songe,

Puiser jusqu'au défi dans le calice en fleurs

Avant de m'éveiller sur un cruel mensonge,

C'est la loi de toujours au royaume des pleurs.

 

Puiser jusqu'au défi dans le calice en fleurs,

Ecraser sous mes doigts les perles d'une averse,

C'est la loi de toujours au royaume des pleurs

Lorsque l'amour se meurt souvent son flot déverse.

 

Ecraser sous mes doigts les perles d'une averse,

Sur la berge, l'espoir berce le souvenir

Lorsque l'amour se meurt souvent son flot déverse,

Les elfes de la nuit peuvent alors venir.

 

Sur la berge, l'espoir berce le souvenir

Afin qu'en ses remous mon âme puisse attendre,

Les elfes de la nuit peuvent alors venir.

Oublier ! perdre en toi tout univers trop tendre.

 

=> Remarque :

 

* Le poème est en alexandrins ; ce qui le fait classer dans la catégorie des FAUX pantouns.

 

 

c - Harmonie du soir, de

 

Charles Baudelaire:

( 1821 - 1867 )

 

Que l'on dit avoir été l'initiateur de ce poème à forme fixe , appelé "Faux pantoun "

 

 

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;

Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir,

Valse mélancolique et langoureux vertige!

 

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;

Valse mélancolique et langoureux vertige!

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

 

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

 

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,

Du passé lumineux recueille tout vestige!

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...

Son souvenir en moi luit comme un ostensoir!

 

=> Remarques:

 

* Le poème est en alexandrins

 

* Il est construit sur deux rimes seulement

 

* le premier vers n'est pas repris à la fin de la pièce.

 

 

7 - Autre pantoun

 

 

Pantoum négligé , de

 

Paul Verlaine

( 1844 - 1896 )

 

Trois petits pâtés, ma chemise brûle ;

Monsieur le curé n'aime pas les os ;

Ma cousine est blonde : elle a nom Ursule.

Que n'émigrons-nous vers les Palaiseaux !

 

Ma cousine est blonde, elle a nom Ursule.

On dirait d'un cher glaïeul sur les eaux.

Vivent le muguet et la campanule !

Dodo, l'enfant do, chantez doux fuseaux.

 

Que n'émigrons-nous vers les Palaiseaux

Trois petits pâtés ; un point et virgule

On dirait d'un cher glaïeul sur les eaux

Vivent le muguet et la campanule !

 

Trois petits pâtés ; un point et virgule ;

Dodo l'enfant do, chantez doux fuseaux !

La demoiselle erre emmi les roseaux ...

Monsieur le curé, ma chemise brûle !

 

=> Remarques :

 

* Le poème est en décasyllabes

 

* Les vers V2 et V4 ne sont pas repris à la strophe suivante.L'auteur a créé une autre " technique " pour répéter certains vers ( ou bouts de vers)

- Mettons S = Strophe , V= vers ; on a :V3S1 =V1S2 ; V4S1 => V1S3 ;V4S2 => V2S4; V2S2 =>V3S3 ; V3S2 =>V4S3 ;V2S3 =>V1S4 ; le dernier vers est composé de 1/2V2 +1/2V1

 

8 - Un petit cadeau , bien mérité , pour votre patience :

 

 

Pantoum de Louisa Pène-Siefert (1845-1877)

 

Au clair soleil de la jeunesse,

Pauvre enfant d'été, moi, j'ai cru.

- Est-il sûr qu'un jour tout renaisse,

Après que tout a disparu ?

 

 

Pauvre enfant d'été, moi, j'ai cru !

Et tout manque où ma main s'appuie.

- Après que tout a disparu

Je regarde tomber la pluie.

 

 

Et tout manque où ma main s'appuie.

Hélas ! les beaux jours ne sont plus.

- Je regarde tomber la pluie...

Vraiment, j'ai vingt ans révolus.

 

** Je propose de nous limiter à ces trois genres :

1 - Vrais Pantouns en octosyllabes.

2 - Vrais Pantouns en décasyllabes.

3 - Faux Pantouns en alexandrins

 

** Comme je propose de limiter à 10 le nombre des strophes /pièce; en prévision des mises en page.

Bonne Inspiration

 

* Fiche élaborée par Flormed?


Un jour, la vie...Forme le pantoum...Crétion photofiltre

Un jour, la vie

 

 

 

Un jour, la vie...

 

Le jour d’un matin clair, je découvre la vie.

Dans ton regard toisant l’élan d’un troubadour

Ainsi vont nos chemins aux sources de l’envie

Nous effleurons l’espoir du désir de l’amour.

 

Dans ton regard toisant l’élan d’un troubadour

Chacun de nous connaît le parfum de l’ivresse.

Nous effleurons l’espoir du désir de l’amour,

Dans la douceur des mots, sous tes doigts la caresse.

 

Chacun de nous connaît le parfum de l’ivresse.

Embaumant sous la nue un voile de satin

Dans la douceur des mots, sous tes doigts la caresse

Ils enivrent mes nuits et comblent le destin.

 

Embaumant sous la nue un voile de satin

Je délivre un message, un peu de poésie.

Ils enivrent mes nuits et comblent le destin.

Le jour d’un matin clair, je découvre la vie.

 

Maria-Dolores


30/05/2024
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Au vol l'amour ...Forme le pantoum...Création photofitre

Au vol l\\\'amour

 

 

 

Au vol l’amour.

 

Autant, faut-il saisir au vol le grand amour

Sur l’aile d’un faucon d’une onde savoureuse

Je songe à libérer l’éclat du petit jour

Quand l’ivresse nourrit une âme langoureuse.

 

Sur l’aile d’un faucon d’une onde savoureuse

Il fuit l’instant présent dans le creux de son cœur

Quand l’ivresse nourrit une âme langoureuse

Dans la vie animant cette douce liqueur

 

Il fuit l’instant présent dans le creux de son cœur

Puis brise le passé comme on efface un rêve

Dans la vie animant cette douce liqueur

Je garde au fond de moi le souhait d’une trêve.

 

Puis brise le passé comme on efface un rêve

On couve du regard l’essence d’un atour.

Je garde au fond de moi le souhait d’une trêve.

Autant, faut-il saisir au vol le grand amour !

 

 

Maria-Dolores

 

 


26/05/2024
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C'est raisonnable ...Forme le Pantoum...Création photofiltre

C\\\'est raisonnable !

 

 

 

C’est raisonnable...

 

Je fais des cauchemars, est-ce bien raisonnable ?

À croire tous les saints, je dois me résigner.

Toute ma certitude est mon esprit coupable,

De penser librement, je crains de ruminer.

 

À croire tous les saints, je dois me résigner

Reconnaître la foi, j’ai cette confiance

De penser librement, je crains de ruminer

Désormais, le silence induit ma conscience.

 

Reconnaître la foi, j’ai cette confiance

Auprès de toi mon cœur bâtir est rassurant

Désormais, le silence induit ma conscience

Puisqu’il nous faut signer le pacte conférant.

 

Auprès de toi mon cœur bâtir est rassurant

Or, notre mariage atteint l’imaginable.

Puisqu’il nous faut signer le pacte conférant

Je fais des cauchemars, est-ce bien raisonnable ?

 

Maria-Dolores

 


18/05/2024
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Julien H, Mons fils...Forme le Pantoum...Création personnelle

Julien H

 

 

 

Julien H, mon fils

 

Je partage avec vous mon bonheur et ma joie

Il est mon fils d’amour mon rayon de soleil

Dont je berce toujours un espoir dans la soie

Il me parle souvent, d’un souvenir pareil.

 

Il est mon fils d’amour mon rayon de soleil

Cet âge d’or touchant que caresse mon âme

Il me parle souvent, d’un souvenir pareil

Il inonde mon cœur d’une apaisante flamme.

 

Cet âge d’or touchant que caresse mon âme

Or, il plonge le soir dans des affreux tracas.

Il inonde mon cœur d’une apaisante flamme

Et charme d’un regard ses succès délicats.

 

Or, il plonge le soir dans des affreux tracas

Je le connais si bien sur l’onde d’une voie.

Il sait me dorloter d’une voix sans fracas

Je partage avec vous mon bonheur et ma joie.

 

Maria-Dolores

 

 


07/05/2024
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Trophée pour un opéra...Forme le pantoum...Image Pinterest

Trophée pour un Opéra

 

 

 

Trophée pour un opéra

 

Maintenant je dévoile en mon cœur une aura

Car un ange vaillant déverse la richesse.

On observe en silence un très grand opéra

Or renaît une rose et tremble une caresse.

 

Car un ange vaillant déverse la richesse

Au creux du paradis d’un éclat vermillon.

Or renaît une rose et tremble une caresse

Le matin éclairant un enclos d’un rayon.

 

Au creux du paradis d’un éclat vermillon

Le ciel dans sa douceur imagine une fée.

Le matin éclairant un enclos d’un rayon

Quand l’automne dépeint son plus joli trophée.

 

Le ciel dans sa douceur imagine une fée

Maintenant je dévoile en mon cœur une aura.

Quand l’automne dépeint son plus joli trophée

On observe en silence un très grand opéra.

 

Maria-Dolores

 

 


22/11/2021
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