POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Vent d’amour...

Sens-tu dans la pénombre un ultime silence ?

Où toi puis moi veillons sous la lune le soir

J’aime observer parfois un ange d’excellence

Notre larme d’un pleur vient noyer sa présence

Quand le ciel me témoigne à l’âme autant d’espoir

Et le temps partagé par l’esprit d’ignorance.

Je garde au fond de moi le tracer d’un chemin

Puis respire le parfum aux couleurs du jasmin

Tout poème

Mais faut-il le savoir mon aimé le matin

Que je t’aime

Dans l’ivresse du vent, nul ne prends l’air hautain !

Maria-Dolores

Musique

Une musique invite à danser sur un rythme

Le son endiablé vient couvrir sous nos pas

La folle romance où j’écoute son lyrisme

L’espoir d’une chanson suit le libéralisme

Quand claquent les talons, libèrent ses appas.

Le tango le dévoile exprimant tout estime.

Voici la belle étoile et chavire mon cœur

Admirer le silence et l’âme du bonheur

En tunique.

Or, la lumière est vive au désir fascinant,

Chacun suit le tempo dans un bond lancinant

Arabesque.

Maria-Dolores

Toile de vie..

Au souffle clairsemé peut-elle aimer la vie ?

Elle attend sur la grève un esprit revenant

En ce monde irréel où règne la folie

Il se peut, un matin blessé par son envie

D’un souvenir étrange où seul règne le vent

L’essence d’un parfum mène à la poésie.

Le poète a choisi de peindre l’avenir

Plutôt que ressasser un ancien souvenir

Sous la pluie océane.

Il s’endort auprès d’elle attrapé par la nuit

Le songe l’émerveille, il demeure séduit

Ô toile diaphane…

Maria-Dolores

La mort dans l’âme

Hommage à Claude Barzotti

(chanteur, 1953-24 juin 2023)

On sait, un jour, une heure on fera ce voyage

Le monde est ainsi fait puisqu’il nous faut mourir

Laissant derrière soi l’autre, sans un bagage.

Il s’est éteint tout seul dans le flot d’un sillage.

Le chanteur cette étoile a suivi sans courir

Le chemin de la vie en sombre babillage.

Le souvenir retient parfois comme un espoir

Les sentiments meurtris qui dévoilent le soir

La douce flamme.

Chacun reste impuissant sur le mystérieux.

Le sort en est écrit dès qu’on ferme les yeux

La mort dans l’âme.

Maria-Dolores

Île paradis

Connait-on l’univers sur cette île fantasque ?
Où pousse lentement l’oiseau de paradis
Le chant des perroquets offre un concert sans frasque.

La beauté de l’îlot sous le soleil démasque
La couleur idyllique aux parfums inédits,
Tout autour l’océan couronnant une vasque.

On aime parcourir ces endroits merveilleux
Dont les esprits sont fiers tel un paon orgueilleux
Même Gaïa nous charme.

La moitié de la terre épousera le temps
Où le clair horizon changera nos instants
Déversant une larme.

Maria-Dolores