le zégel
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L’exilé
La nuit il s’est enfui,
De sa mère patrie,
Pour Son amie à lui,
A brimé sa fratrie,
L’exilé loin d’ici ;
L’avidité meurtrie
Proie aux douleurs il suit
L’espoir, d’une phratrie.
Réserve au cœur il sait
Destin, la voie il trie,
Amis, où nul n’y fait,
Oh ! Désir rapatrie.
Il tient son for civil,
Sa vie en symétrie
Sans fin Ainsi soit-il !
Sa feinte est donc flétrie…
Maria-Dolores
La nuit ...Forme le Zégel...Création Photofiltre
La nuit,
Comme un collier d’un éclat en pénombre,
Ce voile illuminé blêmit dans l’ombre,
Par l’astre émergeant dans un oubli sombre,
La lune éclaire en sa douce lueur.
De ces rêves embrumés, pathétiques,
Volupté irréelle, âmes mythiques,
Envoutement de ces plaisirs féeriques,
L’unique essence anoblit le bonheur.
À chaque larme écrite aux mains aimantes,
Sursaut du réveil, sueurs angoissantes,
Exposant la nacre. Ô ! Femmes ardentes
Ciselant un joyau sur la couleur.
Penser qu’il est ce flot de rêveries,
Lorsqu’il se lève à l’antre où ces féeries
Qu’irréelles, seul à ses égéries,
Puisqu’éveillé du sort est au labeur…
Maria-Dolores
Que fit-elle ? Libertine ! Forme le Zégel...Création photofiltre
Que fit-elle ? Libertine !
Elle a parcouru tout un chemin et, fuyant
Les spectres d’un passé, de son œil bien voyant,
La poussaient toujours loin, au-dessus larmoyant,
Une éternelle aura dans son labeur d’amante,
Elle faisait fi de tout ainsi des ragots,
Que pouvait-elle encore ? Explorer ces égaux,
Prise de liberté, ses charmes illégaux ;
Elle offrait ce tribut qu’elle ne fut aimante.
Son humeur libertine embarqua ses élans,
L’amour pour elle fut des mots creux et ballants
D’âme privée, un feu si vain, tous ses galants,
Elle altéra ce temps en son heure indolente.
Puis à la fin ses rais fuirent en souvenir,
Un goût de fiel en bouche ainsi sans avenir,
Autant de pas si lents qu’elle tint à finir,
En son cœur de ce souffle esseulé, sa mort lente.
Maria-Dolores
Doux délices ...Forme le Zégel...Création Photofiltre
Doux délices… !
Nuit où tu me surprends dans mon sommeil.
Tes mains subtiles caressent l’éveil,
Protestant peu, sous ton désir soleil,
Libertine a pris goût à la malice.
Mon soir brûlant est sous ton corps viril,
Conquise à cet attrait peu puéril.
Garde-moi de ce sens de tout péril !
Puise en mon âme au précieux calice !
Du cœur aux confins du miraculeux,
Subsiste à l’éther ces feux onduleux
Libre Adonis sert un festin mielleux,
Belle invite et je l’aime. Ô ! Quel délice !
Repus joyeux nous rirons aux éclats,
Tendres amants nous joignant dans les draps
Louant l’effusion, de nos ébats,
Je te prie en cet art ; Ah fier complice !
Maria-Dolores
De courtes vacances ...Forme le Zégel...Création photofiltre
De courtes vacances…
Sous la lueur s’éveille et si près de la main,
J’ai le regard, sur le grand lac, tôt le matin,
Tout autour la nature est d’un vif vert sans fin,
Il luit le lac majeur, conquise en sa magie
Des nuages brumeux s’étendent dans le ciel,
Qui brodent sur l’instant aux cœurs l’essentiel,
Sous cet abri renait l’âtre existentiel
D’une sérénité, dont mon âme est rougie
Puis s’amarre à mon corps le bien être des lieux,
Comme une ancre écorchant des tréfonds précieux,
En ce séjour bien court, des sens délicieux
Un univers féerique où je me réfugie.
Ma pensée émergeant comme un pur filet d’eau,
Je découvre un chemin rayonnant bien plus beau,
Profitant du moment, souvenir d’un cadeau
Gravé dans ma mémoire, en toute nostalgie…
Maria-Dolores