Sonnet Pétrarquien.
Matin poétique...Forme le sonnet Pétrarquien ...image de Damien Barboni
Matin poétique
Je me lève dès l’aube il fait maintenant jour,
Le soleil me rappelle à l’horloge complice,
Quand l’aurore illumine au matin le délice
Sous le ciel enchanté le charme de l’amour
Laisse au cœur le désir dans ce tendre séjour
Un esprit chuchotant sans la moindre malice,
Pour un chant partagé dans l’ivresse édifice
Écoutant un poème au travers d’un ajour.
Érato me conforte en la nuit du silence,
Quand la lune décroit dans la douceur du temps
L’ouvrage retracé déplore ma souffrance.
Puis la rime se pose en toute délivrance,
Pour éblouir la page aux couleurs du printemps
Sur le vélin noirci d’un écrit d’excellence.
Maria-Dolores
Désir de clarté...L'amitié pérenne...Forme le sonnet petrarquien mise en image par mon ami Mohamed Zeïd dit Flormed.
Désir de clarté.
La douceur de nos traits brillant sur le vélin,
À la suite il convient de dévoiler sa plume,
Or ce vers dans la nuit semble tant sibyllin.
Chante belle Érato la lune se consume.
Mais le rimeur est là pour aimer d’un câlin,
Une muse embellit un penchant dans la brume
Qui sourit à l’aurore en ce cœur orphelin,
Il entend son écho dans l’ivresse bitume.
On écrit un sonnet au fleuron d’un amour
Nul ne chantonne plus l’oraison si funèbre
Que résume le soir un esprit exalté.
Apprends-moi cher poète et cela sans détour
Le courant de ce ru d’un écrivain célèbre
Dans chacun de tes mots ce désir de clarté…
Maria-Dolores
Rebond de mon ami Flormed Mohamed Zeïd...
L'amitié pérenne
Un vers que mon calam grave sur un vélin
Me sert de mot secret pour la dame à la plume
Dorée. Ô belle amie, un écrit, sibyllin
Soit-il, est, sous tes yeux, un feu qui se consume.
Qui pourrait négliger un beau regard câlin,
Ce doux rayon d'éclair qui transperce la brume
Des maux pour se loger dans le cœur orphelin
De l'aède lassé de ne voir que bitume ?
L'amitié tant qu'elle est plus pure que l'amour
Sème la joie au nez même d'un soir funèbre.
À l'ombre d'un complice on se sent exalté.
La parole a besoin, pour fleurir, de détour
Un discours plat s'oublie, une phrase célèbre
Pérenne en se vêtant de soyeuse clarté…
22-08-2019
Persévérance...Forme le sonnet Pétrarquien...Image de Damien Barboni...
Persévérance…
Son cœur bat la chamade elle écoute l’amour
Dans les nimbes du soir où sonne l’allégresse,
La main dans ses cheveux tremble d’une caresse
En son astre irréel au chant d’un troubadour.
La lune au crépuscule illumine en retour
Ces deux corps épousés du désir pour ivresse,
Car le monde envahit une âme enchanteresse
Quand l’espoir s’amenuise au destin bien trop lourd.
Jamais plus on ne garde une fleur dérisoire
Un penchant de velours à la source du temps
Qui dans le jour dévoile en lueur l’espérance.
Mais elle offre pourtant le moment d’une histoire
En ce doux renouveau dès que naît le printemps
Elle éblouit nos yeux dans sa persévérance.
Maria-Dolores
Sourire de muse...Forme le sonnet Pétrarquien ...image sur le Net...
Sourire de muse
Elle chante l’amour dès que l’aube se lève
Aux couleurs de l’aurore illuminant le ciel,
Dans la brume légère au vent essentiel
Embaume une égérie en sa larme trop brève.
Le poète s’éveille après sa nuit de rêve
Où la muse s’endort, temple existentiel,
Dans l’immense océan l’écume au goût de miel
Vient troubler une ivresse au-dessus de la grève.
Quand la plume s’égare au gré d’un parchemin
Puisant dans l’encrier décrivant une rime
Sur la page trop blanche à l’odeur de jasmin.
Son penchant bien trop grand fuit tout ce lendemain
À la douce façon de voiler sa déprime,
Elle évite l’ennui d’un rire féminin.
Maria-Dolores
Petit concerto...Sonnet Pétrarquien...
Petit concerto
Le matin on entend striduler la cigale,
D'une ouïe affûtée, est discret le grillon,
Enchantant la journée en un grand carillon
Et la joie est de mise en notre âme frugale.
C'est un parfum d'été, la nature régale
laissant une part belle au cœur d'un tourbillon
La lumière est la source où tourne un papillon
Et ce jusqu'à la nuit quand s'endort la mygale.
Quand la dame du bois propose un air bavard
Au petit animal qui de ruse s'éveille
Un choix bien naturel évitant son trépas.
N'écoutant que le ciel j'en oublie un regard
Se déposant sur ceux que jamais je ne veille
L'attrait du jour nous tient à chacun de nos pas.
Maria-Dolores