POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Un jour immortel

Je vis intensément ces dernières journées

Puis le jour attendu doucement se rapproche

Tu sais, mon bel amour nos superbes années

Sont d’une émotion quand se joue une croche.

Peux-tu voir mon aimé la tendresse du cœur ?

Et ce feu sous la lune embrasant nos désirs

Il ne m’en faut pas plus pour baigner de bonheur

Nos esprits reliés ont autant de plaisirs.

Or, ce temps suspendu gardera la magie

L’alliance sacrée aura lieu sur l’autel

Aurons-nous quelquefois ce vent de nostalgie ?

Où nos êtres seront un reflet immortel !

Maria-Dolores

Un bonheur félicité...

Tu te sens libre face au monde du travail

Toi mon fils mon petit, je ne le voyais pas

As-tu d'autant grandi ? Nullement au bercail !

Tu savais avant moi le calme de nos pas.

Et je me rends bien compte avec la conscience,

Combien trois ans d’étude étaient si difficiles

Il est temps aujourd’hui de garder confiance

En l’avenir. Tu sais : Laissons, les imbéciles.

Il est toute ma vie au centre de mon cœur,

Tous mes espoirs en lui sont une réussite.

Il est notre univers notre plus grand bonheur,

Et devant son parcours, moi, je le félicite.

Maria-Dolores

Les vieilles cathédrales

Il est un temps passé des vieilles cathédrales

Où vient se reposer la mort de sa dentelle

Sous la vibrante lune en des nuits sépulcrales

L’espoir revient cent fois veiller d’une chandelle.

Poser sur une stèle en silence sans bruit

La rose déposée a rêvé d’un bonheur

Mais le souffle d’Éole autour a tout détruit

Venant briser d’un coup cette force du cœur.

Aujourd’hui dans l’oubli des sombres capitales

Aucun ne veut cueillir tous les fruits défendus

Qu’il sera bon de voir les vieilles cathédrales

En ce monde figé par ces temps suspendus.

Maria-Dolores

Reflet d’allégresse

J’aperçois sous l’ivraie un doux parfum de lys.

C’est un Jardin d’Éden où naît mon beau printemps.

Le regard de Vénus espère en Adonis.

Fidèle et amoureuse ivresse de tout temps !

Quand la lune illumine un visage bien rose

La nuit emporte loin les affres de la vie

Et la souffrance attend devant la porte close

Afin de partager un brin de poésie.

Désormais, je le sais, l’existence est un fruit

J’y mords à pleine dent m’ouvrant à la sagesse

J’ écouterais toujours le silence et le bruit

Dont l’amour sur tes mots reflète l’allégresse.

Maria-Dolores

Dépression.

Il fut un combat dans ma vie,

Celui de l’oubli mon absence,

Ma mémoire où dût sa survie,

De l’amour seul une présence.

De ces mois clos d‘isolement,

Où ma folie ancrée au fer,

Prison liée en claquement,

La porte au verrou mon enfer,

Insinuant mon for désarme,

Souhaitant mon seul avenir,

Si perdu dans sa douce larme,

Me ramène à son souvenir.

Quand de la vie où fut ravie,

Comme un temps mort, notre existence,

Que l’époux doit combler, il prie,

Seul confident de ma souffrance.

Porter à bras le corps le poids,

De l’un et de l’autre en tourment,

N’espérant rien de nos effrois,

Sous ma nuit, lui pur sentiment.

De sa présence intemporelle,

Offrit ma guérison vraiment,

Dans mon âme en claire et rebelle,

Brisant ce vil mal surement.

Maria-Dolores