Sonnet à refrains
Entre muse et poète ...Forme le sonnet à refrain...Image Pinterest
Entre muse et poète.
Elle sait le chemin au cœur de ce silence,
Observant le matin l’ombre de ce regard
Dans l’océan d’écume au regret du hasard
Elle est course lointaine au vent de l’excellence,
Elle sait le chemin au cœur de ce silence.
Quand Éole apaisé s’endort sans violence
Chacun veut partager un souhait sans égard,
Dans l’oubli de son âme où vole l’étendard
Au-dessus d’un muret épinglant sa vaillance
Quand Éole apaisé s’endort sans violence.
Le poète rêveur se contente sans peur,
De tracer sur la page un écrit de rigueur
Quand la muse s’invite au parfum d’une rose
Le poète rêveur se contente sans peur.
Je me perds sur la toile à respirer la nuit,
Une odeur envoûtante au secret d’une osmose
Entre muse et poète où l'on chasse l’ennui,
Je me perds sur la toile à respirer la nuit.
Maria-Dolores
Mon chat....Forme le sonnet à refrain...Image personnelle
Mon chat
Il aspire à la paix mon copain Calinou
Chaque jour dans son coin du plus haut se repose
Couché sur l’arbre à chat sans un bruit il s’expose
Je le prends dans mes bras ô mon doux choupinou !
Il aspire à la paix mon copain Calinou.
Sous l’étrange tableau du chemin il s’envole
Vous avez bien compris il s’agit de mon chat
Toujours à voyager tout comme un grand pacha
Il s’enfuit par moment dans un regard frivole
Sous l’étrange tableau du chemin il s’envole.
Onc il ne me déçoit un ami pour toujours
Déposant sur mon cœur le plus beau des amours
Parfois il se rebiffe en voyant son compère
Onc il ne me déçoit un ami pour toujours.
Je caresse sa robe au doux poil blanc et noir,
Dessinant son museau sous ma main tel un loir
Se frottant par moments comme un gentil pépère
Je caresse sa robe au doux poil blanc et noir.
Maria-Dolores
Porte d'amour....Forme le sonnet à refrains...image Pinterest ...
Porte d’amour
Quand je toque à la porte au creux de notre amour
Laissant là le destin m’enchanter d’une ivresse
-Car cent fois, le chemin est devenu tendresse-
Dans tes bras, je dévoile une joie au grand jour
Quand je toque à la porte au creux de notre amour.
J’ai noyé sous les pleurs le parfum d’une rose,
Une vague océane au prix d’un doux baiser
Suit la lune vermeille où s’éprend à toiser
Un regard dans les yeux qu'aucune raison n'ose
J’ai noyé sous les pleurs le parfum d’une rose.
Aux sillons de mon être, on espère en douceur
Retrouver un destin au ciel d’une noirceur
Faiblissant chaque soir dans l’écrin de ma flamme,
Aux sillons de mon être on espère en douceur.
Dans le jardin des fleurs on cueille sans regret,
Le velours d'une main délivrant d'un secret
Quand la nuit croit et luit le reflet de mon âme,
Dans le jardin des fleurs on cueille sans regret.
Maria-Dolores
Matin de silence...Forme le sonnet à refrains ...Image sur le net ...
Matin de silence
Le silence est l’instant où s’éveille le jour,
Le matin juste à l’aube on perçoit la lumière
Et ton ombre souvent me semble coutumière
Observant dans le noir tes yeux clos mon amour,
Le silence est l’instant ou s’éveille le jour.
Car malgré les tourments ton parfum me console
Et le charme opérant, je me noie en tes traits,
Qui s’enfuient chaque fois dans un souffle d'Éole,
Les douleurs de ton corps chagrinent nos attraits,
Car malgré les tourments ton parfum me console.
L’océan de mes pleurs affaiblit mon esprit
Je ne peux plus rien dire et tu tombes d’un cri.
Dans l’ivresse des mots reflétant dans mon âme
L’océan de mes pleurs affaiblit mon esprit.
Dans l’émoi de ton cœur je partage ta peur
Comme un froid dans la nuit exprimant ta stupeur
Je n’entends que la crainte au regard de ta flamme
Dans l’émoi de ton cœur je partage ta peur.
Maria-Dolores
La nuit d'un rêve...forme le sonnet à refrain...Image Pinterest....
La nuit d’un rêve.
Quand la lune bien ronde éblouit de douceur,
Le poète amoureux du désir de son âme
Espérant voir son cœur comme épris d’une flamme
Et sous l’astre vermeil s’efface le penseur
Quand la lune bien ronde éblouit de douceur.
Érato belle muse écoute l’annonceur,
Sous l’alcôve enchantée en son souffle que clame
La froideur de l’hiver du profond mélodrame
Dans un soir de frayeur où s’enfuit l’oppresseur,
Érato belle muse écoute l’annonceur.
Longtemps il espérait le chant d’une sirène
Dans l’ombre où s’étendait la beauté d’une reine
Perdue à l’horizon au refrain de l’ennui,
Longtemps il espérait le chant d’une sirène.
Lorsque rien ne s’efface au chemin de son rêve
Il perçoit le silence à la lueur si brève
Et la brise du temps nous renvoie à la nuit
Lorsque rien ne s’efface au chemin de son rêve.
Maria-Dolores