POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

À ma sœur

Puis je m’en vais vers toi trouver la paix de l’âme

Ô mon bel amoureux transi !

Regarde quand mon cœur se soulève et s’enflamme.

N’ayant nullement l’air contrit.

Avec humilité sous le soleil, j’avance

Entends ma prière seigneur.

Nous, sommes tous, pêcheurs, se vêt la connivence

Dans un naufrage fossoyeur.

Viens chasser mes démons donne-moi l’allégresse

Puis remplis moi de ta bonté

Car mon esprit vacille et ressent ta tendresse.

Tu m’offres toute liberté,

De choisir simplement, je sais le libre-arbitre

Prônant la foi sur ce chapitre !

Maria-Dolores  

Flamme !

Les parfums du jardin ont troublé la fragrance !

En mon être égaré la nuit.

C’est un rêve éveillé dans une indifférence,

Où le monde inonde l’ennui.

Et j’écoute mon ange au fond de la spirale.

Or, personne ne voit le temps !

Car les couleurs des fleurs posent l’onde florale

Puis se pare en chœur le printemps !

Il est puissant l’instant où s’envole l’ivresse.

Coulant vers le mont du tombeau

Ô mon cœur comme j’aime en ce chant la caresse !

Quand sa voix s’élève en cadeau

Puis respire un moment pour observer notre âme

Je contemple en le ciel sa flamme.

Maria-Dolores 

Voix mystérieuse !

J’ai le regard tourné vers toi d’une tendresse

Toi mon ami mon cher époux.

J’aimerais retrouver dans tes yeux une ivresse

Dénonçant nos hivers jaloux !

Avais-tu ressenti la possible espérance ?

Où jaillit quelquefois le désir !

Je ne sais pas comment toute pure attirance,

Vient, dans l’âme tout à loisir ?

Or, suivre et dormir sous la lune merveilleuse

Nous, illumine dans le ciel !

Sagesse d’un monde à la voix mystérieuse.

Nous partageons l’essentiel !

Dans un franc tourbillon, nous chassons la colère !

Afin d’éviter la galère !

Maria-Dolores

Mystère

L’instant suspendu passe au-delà du printemps

La rose éclot en la fragrance.

Chacun oublie un ange et mesure le temps

Du pouvoir vibre une alternance.

Pressentir une brise au souffle du couchant

Où, la nuit, dessine une étoile

Au ciel d’un firmament où rayonne un penchant

Sur un cabalistique voile.

Étonnamment, l’azur se couvre d’un soupçon

Tellement la nue est austère,

Que nul ne sait l’ivresse au rivage d'un son.

Il naît dans son sein le mystère.

Pour concevoir la grâce en ce bel univers

Afin de déposer sur la page les vers...

Maria-Dolores 

Doux rêve

Il est des mots d’amour que l’on tait par pudeur,

Qui dans un vague à l’âme

Effleure en sentiments cette fausse candeur

Que rallume la flamme.

Puis dans cet univers l’orage même sent

La douceur d’une rose

Qu’elle épouse ébaudie en pigment rouge sang

Du destin cette osmose.

L’instant a déversé sur moi ce voile abstrait

Le parfum d’une ivresse

En cette idée autant qui porte le secret,

Sous la tendre caresse

Chacun reçoit l’espoir d’infime pureté

Doux rêve en volupté !

Maria-Dolores