le sonnet iambique
Poésie de l'âme...forme le sonnet Iambique...image de Damien Barboni...
Poésie de l’âme
Le parfum d’une rose embaume le silence
De l’Éden, l’immense jardin.
Ma mémoire est troublée et sent la violence
Des mots marqués par le dédain.
Le désir de ton cœur souffre de l’excellence
Sous les traces d’un baladin,
Et je lis dans tes yeux la pénible insolence
D’un abominable gredin.
Dans mon âme résonne un espoir de poète
Traçant sur la page des vers ;
Avec lui mon chagrin, dans l'oubli se reflète.
Je déplore mes noirs hivers,
Sur cette heure inventive à la voix désuète
Qui se meurt dans cet univers...
Maria-Dolores
L'amour de saison...Forme le sonnet Iambique...Image sur le Net...
L’amour de saison…
La muse mon amie entonne une musique
Qui me transporte vers le ciel
Et traçant sur la page un poème classique
Ma plume coule comme miel.
Érato nous inspire au regard d’une envie
Et nous laisse parler d’amour,
Les regrets partagés au détour d’une vie
Peignent l’isolement du jour.
Dans l’océan s’étend au charme d’une rose
Son parfum en belle saison
Et Neptune s’endort quand son onde se pose.
Le rimeur s’ouvre à la raison
Il partage ses sens où son âme repose
dans le rythme d’une oraison.
Maria-Dolores
Saison...¨Printemps ...Forme le sonnet Iambique...Image de Damien Barboni.
Saison…Printemps
Lorsque vient le printemps on voit la pâquerette
Qui s’ouvre aux rayons du soleil,
Et l’amour partagé sait nous compter fleurette
Sous la lune à l’écho vermeil.
Quand chacun se revêt d’un peu plus de tendresse
Tes doigts fins caressent ma peau,
Je me noie en tes mots, dans une belle ivresse
L’espoir aussi fier qu’un drapeau !
Le temps d’une saison on devine l’essence
Quand ton âme fuit en repli
En chacun de tes pas je suis ton espérance.
Même l’instant joue à l’oubli !
Je tremble trop longtemps sur ton être en silence
Mais jamais l’amour ne faiblit…
Maria-Dolores
Mon âme s'invite...Forme le sonnet Iambique...Image sur le Net...
Mon âme s’invite.
L’ivresse dans la nuit ressemble à nos émois,
Un cœur souvent léger s’invite
En nos ébats. Voilà que chacun dans le mois
Viendra souffler l’oubli trop vite.
J’ai pour toi ce regard, comme un astre charmant
Au ciel qui se voile dans l’aube,
Et j’aimerais souvent avoir un clair moment
Quand la lune revêt sa robe.
L’infini crépuscule au sombre ru s’étend
Sur notre amour un rien fébrile,
On écoute le vent au son bien trop constant.
Quand vient mourir l’heure subtile,
Sur ce penchant que trouble un souvenir d’autan
Hier sourit à l’âme fertile.
Maria-Dolores
Noël ce soir (forme le sonnet iambique)
Mise en image de M.Zeïd
dit Flormed sur poésis
Noël ce soir
Noël viendra ce soir s’invitant à la table,
Sous ces couleurs, l’illuminant
Cette félicité comme un songe agréable
L’instant d’espoir hallucinant.
Car le houx ou le gui s’étendent sur la porte,
Vient l’embrassade sous son pas,
« Entrez amis » l’attente est d’aucune cohorte,
Pour chacun servi d’un repas.
Lorsque sonne minuit déposant sous la crèche
Dans cette grange l’enfant nu,
L’année en sa naissance est ce jour que l’on prêche,
Régalant, sans nul convenu,
Quand il abreuve un ange en cette liqueur fraîche,
L’offrande à l’enfant bien venu…
Maria-Dolores