Le Muzain.
L'ombre de la nuit ...Muzain double...Mise en page Photofiltre...Musique IA
L’ombre de la nuit !
Dès qu’il perçoit le ciel, tout l’univers s’embrase.
Quand le soleil se lève à l’aube d’un soupir
Nul ne peut observer l’astre sans une extase.
Comme on peut deviner lorsqu’il vient se tapir
Les rayons de la vie ont une belle histoire.
Qui jamais ne ressemble à celle du voisin.
Puis je t’offre un sourire admirant cet ivoire.
Dans l’espoir de nos cœurs, il n’est pas de victoire.
Seulement un esprit s’informant d’un cousin…
Peut-on dire un matin que la lune s’éveille ?
À l’appel d’un ciel noir qui révèle la nuit
Et peut-on donc jurer que ton regard surveille.
La rencontre attendrie a corrompu l’ennui.
J’aimerais oublier le revers de médaille.
Quand l’amour vient mourir au travers de nos pas
Il semble que chacun vienne afin qu’il me raille.
Au cours d’une tempête où le temps s’encanaille
La foule assourdissante est l’ombre du trépas.
Maria-Dolores
Cours d'eau ...Muzain hétérométrique et polaire ...Mise en page photofiltre...Musique IA
Cours d’eau
Nul ne peut traverser le chemin en silence.
Illuminant la nuit
Sous la lune vermeille où creuse l’excellence
Où se nourrit l’ennui !
Comme un songe amoureux apprends-moi la prière !
En toute liberté
Mais s’ouvre sans pétale une verte bruyère
Quand l’ivresse d’un cœur, vient calmer l’héritière
D’un parfum entêté.
Montre-moi le soleil au-dessus de la toile.
Immuable passant.
Dans un monde, retords, tu déroules le voile.
Sa croyance portait une plus belle étoile.
Au matin rêvassant.
Sur ma foi, je promets de rester inflexible ;
N’ouvrez pas le tombeau !
Dans l’univers reçoit une voix si paisible
Comme un petit cours d’eau…
Maria-Dolores
D'un rien....Muzain...Mise en page photofiltre...Musique IA
D’un rien ...
Dès qu'elle a relevé sa noble chevelure.
D’un doigté bien expert l’a dressé d’un chignon
Sur son cou dégagé, l’on y voit la brûlure.
Qu’une lèvre a posé, délicat compagnon…
D’un désir avoué d’une grande souffrance
Avait-elle pensé que l’amour briserait ?
Tout l’espoir d’un aveu révélé du silence
Chaque mot prononcé, reflétait l’ignorance
Mis à mal son bon cœur comme un rien l’abattrait !
Maria-Dolores...
Tout en retour....Muzain double...Mise en page Photofiltre....Musique IA
Tout en retour...
Dès la mort, montre-moi ce fabuleux royaume
Même si je ne peux y voir mon avenir.
Mon âme t’appartient et déborde en doux baume
Caressant le voyage au ciel d’un souvenir.
Je m’endors dans tes bras percevant une eau vive.
Où se tient dans mon cœur ce désir que ravive
Tout espoir bienveillant dans l’ivresse du temps
Offre-moi sans aveu la rose d’un printemps
Pour veiller au destin quand mon âme est oisive.
Laisse donc tout démon repartir dans la nuit
Invincible et vaillant, je t’écoute combattre
Tout mon être s’élève et s’embrase à minuit
Car je n’existe pas sans un souffle d’albâtre.
J’aimerais tous les jours te vouer mon amour
Et l’éclat du silence enseigne avec humour.
Nous faut-il partager l’essence d’une vie ?
Pour garder comme l’or, l’empreinte de l’envie.
Nul ne doit oublier qu’il a tout en retour !
Maria-Dolores
Éveil....Muzain double...Mise en page photofiltre...Musique IA
Éveil ...
Viens m’offrir dans un songe un désir amoureux,
Qui retient dans la nuit l’espoir dans le silence
Il nous suffit de peu pour y voir l’excellence,
Observons dans le ciel, un esprit vaporeux.
J’attends seule et tranquille un aveu dans ce monde,
Qui couronne mon père en terminant sa ronde
Connaîtrais-je le doute et j’en serais victime ?
Oublions l’infidèle au verbe illégitime,
Savons-nous discerner le faux dans la seconde ?
Prions pour que l’instant révèle un doux soleil
Que se dessine au loin une aube claire et vraie
Afin de séparer le bon grain de l’ivraie
Nous garderons en nous un impassible éveil.
Nul ne peut s’abreuver de doux mots prophétiques !
Et l’on ne conçoit pas tous ces puits identiques !
J’aspire à déceler un seul esprit divin.
Car le démon nous trompe en l’attrait d’un devin.
Fuyons tous ces vendus aux yeux antipathiques !
Maria-Dolores