Le Muzain.
Le temps des chimères ...Forme le Muzain ...Image Pinterest
Le temps des chimères
J’ai caressé le temps dans l’ivresse costume
Oubliant maintenant que le ciel s’assombrit
Je garde au fond du cœur le semblant d’un abri
Nous voici confinés je travaille ma plume.
Nous sommes tous terrés pour la seconde fois.
On ne craint plus vraiment le silence éphémère
Et je sens cet espoir captivant nos émois
Qui consume la nuit tout au bout de nos doigts.
Nul ne tient à rêver d’une étrange chimère.
Maria-Dolores
La sorcière du Covid ....Forme le Muzain double ...Image Pinterest
La sorcière du Covid
Elle a les doigts crochus et les dents en avant.
Sur son balai le soir, elle rit et s’envole
Vers les nids éveillés, elle trône innovent
Le chemin de la vie, elle est un peu frivole.
Et son ombre fait peur au détour de la nuit
Halloween vient offrir ses viles friandises
Aux enfants éplorés du parcours de l’ennui
Qui les pousse vers Nyx à toquer dès minuit
Laissant là la frayeur envahir ses sottises.
La sorcière réveille en nos yeux l’interdit
Brisant les soirs festifs sous la voûte céleste
Grisant d’effroi la mort dont l’on tremble étourdi.
Prenons là du plaisir et restons plus modeste.
La crainte de vouloir se toucher est noirceur
Défiant la Covid, même la muse tombe
Dans l’oubli de l’esprit dont la vaine douceur
Anéantie en soi la toile du penseur.
J’aimerais voir l’hiver endormir cette bombe.
Maria-Dolores
Une saison en tête ....Forme le Muzain ...Image Pinterest
Une saison en tête
On peut voir sur la tête un jardin merveilleux.
Où le monde partage un bel instant de grâce
Et quand dame nature éblouit d’une audace
Quelques fleurs en journée au parfum chatouilleux.
Fée Ondine a perçu le charme de la lune.
Pour offrir la lueur tout le long du chemin
Et le soir dès minuit a touché pour fortune
Une saison perdue en son aura commune
Qui voit sa folle ivresse à l’éclat surhumain.
Maria-Dolores
Pour Samuel P. ...Forme le Muzain double ....Image Pinterest
Pour Samuel P.
Je perçois dans le noir le souffle de mon cœur
Venant pour défaillir dans le plus grand silence
Il me semble si loin quand souffle la rancœur
Je reconnais souvent la haine et l’insolence.
Quand le ciel est obscur et le temps bien trop lourd
Je ressens une aura réprimant tant de peine
Et pourtant, on vous offre un espoir en retour
Vous faut-il dans l’instant, préserver tout amour ?
Car je sais maintenant cette fureur bien vaine.
Chaque jour, on entend le journal le matin
La douleur est vivace et l’âme bien meurtrie
On se doit de convaincre avec son baratin
Afin de mieux saisir qu’on vit pour la patrie.
Quand tout égarement persiste avec effroi
On ne veut plus penser à l’horreur meurtrière
Qui sévit dans la rue et méprise le droit
Chacun veut s’exprimer puis garder son sang-froid
Mais voici que la foule est une poudrière.
Maria-Dolores
Le cœur du Phénix....Forme le Muzain....image Pinterest
Le cœur du Phénix…
C’est le nid d’un oiseau au plumage enchanteur
Illuminant la nuit d’une aura persistante
Puis voilà que la lune éblouit son auteur
Dévoilant la fragrance en son âme charmante
On perçoit le Phénix brillant de mille feux
Sous une aile rêvant de la voûte céleste,
Oubliant que son cœur dévoile ces aveux
Il ne peut du destin s’envoler dans les cieux,
De ce fait, il revient chaque fois plus modeste.
Maria-Dolores