Le sonnet Madrigalesque
Jour de l'an ...Un empire....Forme le sonnet Madrigalesque...Image Pinterest
Jour de l’an…Un empire…
Mon corps dans la nuit tremble enivré d’une odeur
Quand l’hiver me chagrine en éprouvant ton âme
Décembre, enfin, se meurt sous la nouvelle flamme
Janvier vient éblouir aux couleurs du bonheur.
Voici le nouvel an qui charme sans pudeur
Nos cœurs dans l’infini se lient d’une oriflamme
Et le tourment s’éteint au sort d’aucune lame
Puisant dans l’univers le songe d’une ardeur.
On écoute un soupir dans la douceur d’Éole
La brise chaleureuse exaltant l’auréole
Et l’ange en sa lueur illumine un désir
Offrant en souvenir l’éclat d’un beau sourire.
Je vous confie, amis l’essence d’un plaisir
Pour venir titiller l’audace qui m’inspire,
En cette poésie où j’aimerais saisir
Gardant pour l’avenir l’ivresse d’un empire.
Maria-Dolores
L'espoir du Nouvel An....Forme le sonnet Madrigalesque...Image Pinterest
L’espoir du Nouvel An
Tout doucement, je vois dans le vent de la nuit
Cet esprit enchanteur illuminant la joie
Et malgré la tristesse en ce vide renvoie
Le chemin tortueux qui blesse mon ennui.
J’observe la noirceur qui mène dès minuit
Lorsque chacun réclame une plume de soie
Afin de partager sur le vélin la voie
Quand le songe s’inspire et son cœur nous séduit.
Je clame dans le soir un peu de nostalgie
À veiller tard puisant dans ce grain de magie,
Quand le silence éveille un regard langoureux
Et c’est le nouvel an dans notre âme qui brille.
Le désir dès l’aurore est ce pas amoureux
Qui laisse en mon jardin une belle charmille
Dès le matin, je cède à l’espoir savoureux
L’assurance où l’humain peut choyer sa famille.
Maria-Dolores
Le matin de Noël ...Forme le sonnet Madrigalesque ...Image Pinterest
Le matin de Noël
C’est le froid et l’hiver frappant à notre porte,
Dès décembre, on frémit sous le gel attristant,
Puis au cœur des foyers, flambe un âtre éclatant
Laissant plaider au vent l’espoir qui nous conforte.
Sur les monts tout de neige, on rêve de la sorte
À Noël qu’illumine une étoile à l’instant
Où le libérateur proche du nouvel an
Vient offrir du répit à l’humain qu’il exhorte.
Dès neuf heures le soir, les enfants sont couchés,
Ils espèrent trouver tous les cadeaux cachés
Sous le sapin trônant près de la cheminée,
La demeure est tranquille aux songes de la nuit.
Sous ma main, je caresse une douceur innée
En ce frêle parfum qui déjà me séduit
Dans cette obscurité jusqu’à la matinée
Quand l’aurore s’éveille en le soleil qui luit.
Maria -Dolores
Un ange sous Nyx....Forme le sonnet Madrigalesque...Photo personnelle
Un ange sous Nyx…
J’entends les sauts feutrés la nuit dans le silence
Tout doux dans la noirceur se faufile mon chat
Et c’est à pas de loup espionnant son aisance
Que je le vois jaillir tout près il se pencha,
Au-dessus de l’horloge, il voit battre en seconde
Le tic-tac incessant qui le rend bien nerveux
Mon minet est toujours d’une ardeur vagabonde
Il lui plaît sous la lune émettre de doux vœux.
C’est autour de minuit qu’il s’endort bien trop sage
Il s’enroule dès lors tout proche du sillage
Dans mes draps de satin que tous deux, nous aimons,
Oubliant d’observer tous les flocons de neige.
Dans la douceur de Nyx, on respire les monts
Le sapin décoré scrute son privilège,
Dans la maison trônant et pour tous nos sermons
Mon ange si charmant ronronne en florilège.
Maria-Dolores.
Plaisir de Noël....Forme le sonnet Madrigalesque ....Image sur le Net
Plaisir de Noël
Le bon Père Noël remonte ses bretelles
Préparant son manteau puis son beau pantalon
Tout de rouge vêtu montrant bien les dentelles
De ces flocons de neige aux abords du vallon.
Il nous charme ce soir et se peint sous la lune,
Les rennes ses amis vont courir triomphants
Tirant le grand traîneau sur la glace de dune
Dans la hotte feutrée au regard des enfants
Les cadeaux dès minuit déposés sous un arbre
Laissant juste en décor un joli candélabre
Qu’illumine un foyer aux dortoirs guillerets
Égayant chaque fois cette douce aventure.
C’est au petit matin dans les yeux peu distraits
Que les joyeux bambins s’épanchent en posture
Afin de découvrir les présents moins secrets
Criant à qui mieux, mieux ce plaisir sans mesure.
Maria-Dolores