POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

le Virelai


Les mots au son d'une avalanche...Forme le Virelai...Image Pinterest

Les mots au son d\\\'une avalanche

 

 

 

 

 

Les mots au son d’une avalanche

 

La lune suit la nuit ornant sa robe blanche

Le cœur émerveillé par ce monde étoilé

Révèle d’un sourire un amour égalé

Quand s’écrivent les mots au son d’une avalanche.

 

Oubliant de ravir un espoir décalé

Le jour veille dès l’aube à son regard pervenche

Le printemps nous, murmure au gré d’une revanche

Le cœur émerveillé par ce monde étoilé.

 

Quand s’écrivent les mots au son d’une avalanche.

 

Puis nul ne peut charmer ce goût ainsi voilé.

Dont l’infidélité rejoint la brise franche

Dès lors Éole vit à l’ombre d’un tôlé,

La lune suit la nuit ornant sa robe blanche.

 

Oncques l’aède pose un poème emballé

Sur le papier glacé dans une verve étanche

La lune suit la nuit ornant sa robe blanche

Le cœur émerveillé par ce monde étoilé,

 

Quand s’écrivent les mots au son d’une avalanche.

 

Maria-Dolores


30/03/2022
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Le printemps un instant ....Forme le virelai...Image Pinterest

Le printemps un instant

 

 

 

 

Le  printemps un instant…

 

J’ai très peu ressenti le souffle de la terre

Où la belle saison nous accueille d’autant.

Une rose a fleuri dans le vent de la guerre

Pour enfin percevoir le printemps un instant.

 

On précise à la lune un destin contestant

La primeur d’une étoile à l’exploit militaire

On ne sait si la nuit éveille l’exaltant

J’ai très peu ressenti le souffle de la terre.

 

Il est là le futur d’un monde planétaire

Où la crainte sévit dans un cœur éreintant,

Nul ne cherche le soir le défi salutaire

Où la belle saison nous accueille d’autant.

 

Maintenant il nous faut oublier le mystère

De ce monde blessé d’un déluge pestant.

J’ai très peu ressenti le souffle de la terre

Où la belle saison nous accueille d’autant.

 

Maria-Dolores


21/03/2022
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Caresse l'horizon...Forme le virelai ...Image Pinterest

Caresse l\\\'horizon

 

 

 

Caresse l’horizon.

 

Dans la brume céleste on perçoit la saison

Qui ranime les fleurs à l’odeur d’une ivresse.

Or la fée exaltante épouse l’horizon

Dans la vague joyeuse et ma main la caresse.

 

 

Il est bon de connaître où se vêt sans raison

La douceur d’une rose éveille sa détresse.

Or la fée exaltante épouse l’horizon

Dans la vague joyeuse et ma main la caresse.

 

On ressent le besoin d’écouter l’oraison

Sous le vent, quand Éole apporte une paresse.

Or la fée exaltante épouse l’horizon

Dans la vague joyeuse et ma main la caresse.

 

Maria-Dolores


16/03/2022
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Repose...Forme le Virelai...Image Pinterest

 

Repose

 

 

 

 

Repose

 

Quel étrange matin quand le ciel se repose !

Aux doux yeux éblouis dans l’ivresse du temps.

Car l’hiver s’est éteint laissant place au printemps

Qui dévoile aujourd’hui la douceur d’une rose.

 

Le soleil illumine en ce vague regard

Une étoile vermeille arpentant le silence

Dès lors que ce bonheur éveille le hasard

Frémissant dans l’oubli ce pas vers l’excellence.

 

Or,  l’enfer de la nuit a souffert d’une prose

Le poète revêt de parfums envoûtants,

Sur une toile ouverte aux souffles persistants

Est-il sûr que le soir révèle bien la chose ?

 

Quel étrange matin quand le ciel se repose !

 

Nul ne croit le divin dans ce monde hagard

Il fait noir sous la lune et l’ombre d’insolence

A troublé dans ce vide un peu plus par égard

Quand le jardin d’Éden s’ouvre dans la vaillance.

 

La nature a senti toute métamorphose

La saison qui revient sans effort pour longtemps

Et l’on voit quelques fleurs soulignant les instants

D’une terre envahie en fière virtuose.

 

Quel étrange matin quand le ciel se repose !

 

Maria-Dolores


10/03/2022
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Chaque bruit...Forme le Virelai...Image sur le Net

Chaque bruit

 

 

Chaque bruit

 

Il sort de ces tombeaux l’épreuve des mitrailles

Quand la lune apparaît à l’ombre de la nuit

Chacun connaît la peur du fond de ses entrailles.

Le froid se fait sentir à l’ombre des murailles

La mort plane ici-bas au cœur de ces pierrailles

Le poète respire en écho chaque bruit.

 

Nul ne sait le chemin à parcourir aux failles

Que dessine un matin à l’aube de l’ennui

On sent à chaque pas le prix des représailles

Mais faut-il au printemps noircir les funérailles ?

Quand les cercueils d’enfants seront ces retrouvailles,

Le poète respire en écho chaque bruit.

 

La rose a bien éclos au vent de ces grisailles

Léguant l’espoir au sort de ce monde détruit

N’est-il pas si serein l’amour de ces rocailles ?

Laissant vibrer l’éther sous les tirs de grenailles

Qui noient les corps menus des ivresses batailles,

Le poète respire en écho chaque bruit.

 

Maria-Dolores


06/03/2022
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