POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Le dix-septain sphérique nouvelle forme créée par Mohamed Zeid dit Flormed.


Ces airs palpitants...Forme le dix septain sphérique ...Image Pinterest

Ces airs palpitants

 

 

Ces airs palpitants

 

Il est temps de guérir les blessures du temps

Tout comme ce déclin au départ d’un voyage,

Je t’offre mon amour vers ces sacrés instants

Un sourire divin posé sur mon visage.

 

Libre à toi de trouver l’esprit d’intimité

Qui révèle nos cœurs au fil de cette ivresse,

Nos deux corps enlacés règnent en volupté,

 

Sur mon être, ta main brûle sous la caresse

Dévoilant de nos voix l’efficace clarté

Qui nous veut soulever le flot de la tendresse.

 

Je rejoins ton silence en toute majesté

Laissant croire à mon âme une fine paresse

Que délivre la joie en sa lucidité.

 

Dans la brume du soir cette étoile bien sage

Respire sous la voûte un parfum de printemps

Avais-tu dans la nuit, oublié le rivage

Où s’étend l’océan de ces airs palpitants ?

 

Maria-Dolores

 


29/01/2022
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Indolence candeur...Forme le dix septain sphérique...Image Pinterest

Indolence candeur

 

 

Indolence candeur.

 

J’ai gardé mille échos tout au fond de mon cœur

Abrité les oiseaux dans un vol de chimère

Le souffle de ton âme a brisé ce bonheur

Qui venait caresser de douceur éphémère.

 

Nul ne sait le parfum qui berce notre amour

On connaît l’infini dans cet air en finesse

Qui défie en ce monde une ombre sans détour

 

J’avais su bien longtemps abreuver la tendresse

Effleurant sur ma peau l’invisible retour

Je dessine la nuit une troublante ivresse.

 

Mon corps de volupté vient offrir le pourtour

De mon être tombé sous ce charme que tresse

L’enveloppe charnelle, émouvant troubadour.

 

J’ai goûté la liqueur, l'effluve douce-amère

Que porte ton sourire au vent d’une rancœur

En versant de mon pleur tout l’espoir d’une mère

Qui découvre à jamais l’indolence candeur.

 

Maria-Dolores


26/01/2022
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Voix de troubadour...Forme le dix septain sphérique...Image Pinterest

Voix de troubadour

 

 

 

Voix de troubadour

 

Je conserve la nuit tout désir sans détour

D’une paix reposante en ce noir qui réprime

L’astre qui fuit l’instant et laisse la déprime

Frapper tout mon émoi sur un vieillot tambour.

 

Chacun chante l’espoir tout au fond de notre âme

L’éphémère est au creux du silence des mots

Nul n’évite le temps qu’illumine la flamme.

 

Je perçois dans le vent ces horribles échos

Qui reviennent toquer dans le cœur d’une femme,

Pour confondre les cris dans le froid du chaos.

 

J’aimerais retrouver l’avenir que l’on clame

Ce bonheur embrasant le visage des sots

Quand j’écoute ton luth qu’interprète une gamme.

 

La muse me susurre un beau rêve d’amour

Posant sur le vélin la grâce d’une rime,

Mon aimé garde moi sous la lune qui prime

Une ardeur dévoilant ta voix de troubadour.

 

Maria-Dolores


19/01/2022
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Sagesse...Forme le dix septain sphérique ....Image Pinterest

Sagesse

 

 

Sagesse …

 

Le souffle de la nuit vient nourrir ma détresse

Je ressens ton émoi dans ce monde sans peur

Qu’il est long le chemin dans leur rire vainqueur

Nul ne voit dans l’effort la source de l’ivresse.

 

Chacun sait le silence échangeant cet espoir

Ce regard merveilleux qui dépose sur l’âme

Le chant de l’oraison qui monte dans le soir.

 

Puis je cède à l’étrange au bout de cette flamme

Qui jamais ne s’éteint dans l’esprit du pouvoir

Car un ange apparaît dans le cœur d’une femme.

 

Sur le vélin,  je pose en ces mots sans savoir

Quand la lune s’éprend d’une image qui clame

Cet éclat merveilleux au reflet d’un miroir.

 

S’il me faut respirer sous ta belle caresse

La rose qui m’émeut au vent d’une pudeur

Je me sens parfumée en sa noble douceur

Que je cueille aujourd’hui d’une immense sagesse.

 

Maria-Dolores


15/01/2022
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Retour...Forme le dix septain sphérique...

Retour.jpg

image de Damien Barboni

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Ici

 

 

Retour

 

C’est aussi loin du phare où l’écume se meurt,

Où la mer s’effiloche épuisant la comète,

C’est un pleur à l’aurore au décor de bluette,

Le cœur vient implorer le sort de sa frayeur,

 

L’âme blanchie au teint soûlant d’un rien le monde,

Son instinct qui le fuit s’incline en son retour

D’une pluie en rideau dort sur son heure immonde.

 

À ce cri dédaigneux peint le ciel sans détour,

Au choix inconscient j’aime attirer la muse

Ainsi va de ma plume un soupir son contour,

 

En fragrance légère où le soir nous abuse

Luit l’immense clarté dans l’éther nul atour

Chère amie enchantée, ondine au son l’amuse,

 

Et dans cette nuit noire où s’étonne la peur

Sous un simple regard nul ne tait la coquette

Dont le bruit qui la suit sans secours, la chouette

Cachant si bien sa griffe opposant la noirceur…

 

Maria-Dolores


25/09/2016
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