sonnet caudé.
Agonie...Forme le sonnet Caudé ...Image Pinterest
Agonie
Il avait décidé de prendre la tangente
Ne plus se retourner sur le fil du destin
Il restait là perdu dans la vie aberrante
Cherchant cette aventure au songe d’un matin.
Le sort avait jeté l’espoir dans ce silence
Du chemin rafraîchit le vide sidéral
Il savait que ce jour viendrait sans excellence
Chacun fuyant la peine ô souffle vespéral !
Chaque nuit il sentait l’invisible chimère
Captivé par la peur de suivre ce parcours
Personne ne retient l’instant bien éphémère.
Observe son tombeau toi l’ami de toujours
Qui dans la main tenait le souffle d’une mère
Ne semant plus jamais la détresse des jours.
Puis la lune ensorcelle
L’hiver qui nous afflige un effroi dans le cœur,
Lorsqu’une larme gèle en sa grande douleur.
La mort est l’étincelle
Nous offrant son canot sans aucune rancœur
Puisque dans l’agonie on connaît son labeur.
Maria-Dolores
Conte la nouvelle...Forme le sonnet caudé ...Image Pinterest
Conte la nouvelle
Écoute l’éphémère à la nuit caressante
Le sort en est jeté vers le ciel étoilé
Éclairant sous la lune une brume naissante
Des flocons se posant dans ce monde égalé.
C’est la froide saison, le soleil est bien pâle,
Démuni de chaleur, il faut bien se couvrir
Et ce diamant pur offre une joie opale
Laissant dans le jardin une odeur y mourir.
Sur une onde océane une écume s’exprime
Au poète annonçant le chemin d’une rime
Si fidèle que soit le charme d’Érato.
Lorsqu’il donne l’espoir sur la route attentive
On ne reconnaît plus dans ce trouble ghetto
Et chacun imagine une foi créative.
Le destin florissant
Anime la chimère en fragrance rebelle
Sous l’ivresse de Nyx se ferme une prunelle.
Cet émoi coruscant
Vient enivrer mon cœur dont l’élan se révèle
Quand la douceur des mots raconte la nouvelle.
Maria-Dolores
Le ciel nous protège ! ...Forme le sonnet Caudé....Image Pinterest
Le ciel nous protège !
Ce matin, il fait beau, l’éther est épuré
Le soleil merveilleux illumine la place
La fragrance du lieu vient mûrir sous la glace
Respirant lentement ce parfum azuré.
L’hiver frappe toujours dans le plus grand silence
Les rayons ont touché l’arbre du mimosa
Révélant sous nos pieds cette couleur colza.
Et la fleur peut briller d’une ultime clémence.
La muse dévouée a charmé mon destin
Déposant sous la brume un effet de satin
La lumière envahit le souffle de ma vie.
Je garde grand espoir qu’à la belle saison
On flatte le jardin en ce bel horizon
Quand la rose vermeille anime mon envie.
Chacun voit dans la nuit
Une lune bien rousse éveillant sous la neige
L’étoile du berger, d'où flambe un privilège.
Elle traîne l’ennui,
Dans l’espace du temps qui grave un sortilège
Sous la brume du ciel le bon Dieu nous protège.
Maria-Dolores
L'ivresse bonheur...Forme le sonnet Caudé...Image sur le Net
L’ivresse bonheur…
Elle aspire l’hiver aux pétales de rose
La lune illuminant sous l’arbre printanier
Cette flore vermeille au soleil routinier
Elle sent le silence en son être morose.
L’illusion de l’astre élève un virtuose
Au poème d’amour qu’écrit un chansonnier
Nul ne croit que la muse au pouvoir saisonnier
Sait émouvoir l’éther d’une douceur de prose.
Ils connaissent le chant que dépose le ciel
Sur ce grand océan où s’allonge une vague
Étalant sur le monde un éphémère espoir.
Mais un ange en secret offre à l’essentiel
Cette étoile couverte en son vêtement d’algue
Qui d’un vol, patiente en chimère du soir.
Toi, l’aède au pouvoir,
Tu poses dans le vent la candeur d’une rime
Sous les yeux ébahis d’un esprit que l’on grime.
Tu viens offrir en prime,
La beauté d’un lys blanc déposé dans mon cœur
Qui reflète la paix dans l’ivresse bonheur.
Maria-Dolores
Regret...Forme le sonnet Caudé....Image Pinterest
Regret…
J’ai déposé la rose au bout de ton voyage
Couvrant de sa parure un éclat de soleil
Car dès l’aube, elle éclaire un bel astre vermeil
J’ai dans l’âme, espéré le souffle d’un mirage.
Nul ne peut plus changer du destin, ce présage,
Il s’imprègne toujours le matin d’un éveil,
Quand pour l’heure, on oublie un silence pareil,
L’horizon nous dépeint d’un soupir ton visage.
Tu nous laisses bercer le souffle d’un chemin
L’ivresse d’un matin ne pensant que demain
Chacun connaît le jour de sa belle naissance.
J’ai pris froid à vouloir chaque nuit bavarder
Dans mon cœur, j’ai cherché le puits pour te garder
Inévitablement, la fleur suit son errance.
Maintenant, que la nuit
A perdu sa lueur sous la puissante lune
On ne recherche plus la fragrance opportune.
Puis je tais mon ennui
Qui déverse sur toi mon aveu d’infortune
Il nous faut sans regret conjurer la rancune ?
Maria-Dolores