sonnet caudé.
Saison prochaine...Forme le sonnet Caudé ...Création personnelle sur Photofiltre Studio...
Saison prochaine.
La nuit par habitude on sent la nostalgie,
Elle est ce doux silence où se posent nos mots
Dans la douleur du temps quand s’épanchent les maux,
Nul ne chante l’espoir l’ombre est à l’élégie.
Lorsque retient les sens où souffle la magie,
La muse reflétant dans ces voiles jumeaux
Son esprit trop frivole entoilant les émaux
Sous l’alcôve éclairée à la faible bougie.
On partage en frissons la rigueur des hivers,
Même si l’on choisit la saison de l’automne,
Pour partager l’aisance à la douce lueur.
Sur le vélin ma plume écrivant quelques vers,
Oubliera cet instant dès que s’endort la faune
Dans l’ivresse parole où s’incline la fleur.
Puis la flore se meurt
En gardant la semence à la saison prochaine
Jusqu’au printemps suivant d’un souhait que l’on traîne.
Le poète en sa graine
Vient déposer sa rime en cet écrit charmeur,
Sur une page ocrée au feuillet parfumeur.
Maria-Dolores
Faux semblant....Forme le sonnet Caudé...Création personnelle sur Photofiltre Studio
Faux-semblant.
Elle observe le temps lui qui passe troublant,
Les souvenirs perdus d’une oraison funèbre
Invitant le silence à l’émoi que célèbre
L’aube qui vient mourir dans un long faux-semblant.
Elle espère parfois l’équilibre endiablant,
Un soupir enivré court dévoiler septembre
Et l’automne ravit son destin bien trop sombre,
Le chagrin se reflète à l’esprit tout tremblant.
Quand l’hiver fuit l’instant d’une seule caresse
En laissant la tiédeur de son âme tendresse,
Le soleil vient couvrir la chaleur de sa main.
Nul n’a pour tous les maux la grandeur du courage,
Quand la lueur vacille en ce monde naufrage,
Plus personne n’oublie un vœu du lendemain.
On ne tient pour tristesse,
La souffrance d’un corps et la peur de l’ennui
Qui contemplent l’effroi dans une ombre à minuit.
Quand les mots de justesse
Viennent nourrir la fièvre à la lune qui fuit,
Une épreuve insolite en chagrinant la nuit.
Maria-Dolores
Tes yeux bleus...Forme le sonnet Caudé...Création personnelle sur photofiltre Studio.
Tes yeux bleus
Tendrement je ne vois que le bleu de tes yeux,
Caches-tu quelquefois sous l’azur la tendresse ?
J’aimerais ressentir tout l’émoi d’une ivresse
Qui me borde le soir sous l’éclat de nos cieux.
Faut –il que l’on s’épanche à ce sort précieux ?
Car l’amour que saisit notre étrange paresse,
Fait de nous cet espoir qui provoque l’adresse
En nos corps enlacés de ce jour gracieux.
J’écoute dans la nuit l’esprit de ton silence
Qui m’émeut dans l’oubli que songe l’excellence,
D’un placide regard qui déverse les mots.
On ne devra compter pour l’instant l’un sur l’autre
Pour défier le temps le chagrin pense au notre,
Prendra-t-on la souffrance en détresse les maux ?
L’extase d’une envie
Dans le soir éveillé tient à charmer l’ennui,
Il sait nous dévoiler le chemin embruni.
Le tableau de ma vie
Que retient le destin ce futur nous uni,
Mais nous devons garder un esprit rajeuni.
Maria-Dolores
Espoir pour mon fils....forme le sonnet Caudé.
Espoir pour mon fils.
J’ai le cœur plein d’espoir d’un regard qui me berce
Mon fils à ce jour suit le chemin du bonheur
Rien ne le décourage il est un fort meneur
À dix-sept ans il sait la force qu’il exerce.
Il écoute son père attentif il converse
Et d’un mental d’acier ne ressent plus la peur
Mais moi j’ai du souci j’ai crainte d’une erreur
Un grain bien pessimiste et lui tout à l’inverse.
Quand bien même il me vient qu’il égrène une loi
C’est avec la raison qu’on ressent bien sa foi
Car au bord du chemin nul ne voit la détresse
Quand chacun au matin ne se voile en paresse
L’avenir incertain fait craindre tous les soirs
Et l’aurore se pare en bien d’autre sagesse.
Puis vient la solitude en ma gorge
Mon enfant quittera son nid d’intimité
En faisant le trajet vers cette humanité.
Au réveil matinal qui se forge
Un espoir dont mon fils attend la vérité,
Il ne me reste plus qu’y voir l’éternité…
Maria-Dolores
Douceur de mère ...forme le sonnet caudé...
Douceur de mère…
C’est au cours d’un discours qui m’attache en douceur
Je l’écoute pensive elle fait la promesse
À ce bout de chemin qui porte la sagesse
Suis-je sûre en ce jour où j’offrirai mon cœur ?
Ce bienfait qui me tient sous l’éclat de mon pleur
C’est la joie en mon âme et la ceint ma caresse
La frôle son sourire et ce dès qu’il se dresse
Un moment d’accalmie au sein de mon labeur.
L’astre brille plus fort au jour de sa romance
Je suis là confiante et j’aurai sa clémence
Cupidon de sa flèche a su bien les unir
Ce visage d’enfant dictera bien nos actes
Il n’est pas encor né que déjà que de pactes
Qu’il nous faudra poser d’un rien nous y munir.
S’éternise une vie,
Cet espoir de parents qui verront ce bonheur
Le souhait avenir où s’envole une odeur,
Ils n’ont que cette envie
Comme un parfum de miel éveillant ce désir
À moi ne reste plus que le ciel à saisir…
Maria-Dolores