Le maillet
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On découvre le monde
Sous la lune vermeille, on découvre le monde
Avait-il d’un aveu chagriné chaque nuit ?
Quand le soir se fait doux et l’amour nous inonde
Il devine mon cœur sans écouter l’ennui.
Maintenant que le songe a percé l’avenir
Sous la lune vermeille, on découvre le monde
En gardant à l’esprit l’ombre d’un souvenir
J’aimerais retrouver une âme aussi féconde.
Puis Morphée en tous sens nous enivre à la ronde
Dévoilant dans un rêve à son pas le chemin
Sous la lune vermeille, on découvre le monde
Le temps est si furtif qu’il est déjà, demain.
Le soleil chaque jour vient veiller le désir
Dont l’ardeur nous émeut d’une humeur vagabonde
Que l’on dit se complaire à naître d’un plaisir
Sous la lune vermeille, on découvre le monde.
Maria-Dolores
Novembre...Forme le Maillet ....Création Photofiltre
Novembre
L’étincelle glacée attise dès novembre
Le silence troublant d’un joli regard d’ambre
Le jardin monotone a laissé l’arbre nu
Quand la nuit se dévoile en l’aveu retenu.
On met sur un trépied la rose d’antichambre
L’étincelle glacée attise dès novembre
Sous l’ombre de son âme, elle élève le soir
L’infini vient du moins offrir un brin d’espoir.
Mais le froid vient couvrir une neige d’hiver
Le luthier tortueux a mis son pull-over
L’étincelle glacée attise dès novembre
Dans un nid bien douillet la chaleur d’une chambre.
Mais voici que le vent souffle au-dessus du toit
La tempête s’étend, on la montre du doigt
Mais chacun reste au chaud pour attendre décembre
L’étincelle glacée attise dès novembre.
Maria-Dolores
Au tréfonds de mon cœur...forme le Maillet...Création photofiltre
Au tréfonds de mon cœur
J’ai noyé ma tristesse au tréfonds de mon cœur
La crainte d’avoir mal vient bousculer ton être,
Mon esprit n’est plus vif, je retiens la douleur
J’aimerais que ton âme en retour vienne naître.
Dans l’infini du monde où s’éteint la lumière
J’ai noyé ma tristesse au tréfonds de mon cœur,
Ce n’est plus qu’une vie en partance première
À la fin du voyage où tu fuis la rancœur.
Tu ne goûteras plus ce silence vainqueur,
Car la nuit a touché d’un esprit ton enfance.
J’ai noyé ma tristesse au tréfonds de mon cœur
Et tu ne seras plus ce parfum d’innocence.
Il faut donner au temps l’impeccable lignée
Où l’avenir devient ce sourire moqueur,
Qui perce mon émoi d’une ombre résignée
J’ai noyé ma tristesse au tréfonds de mon cœur.
Maria-Dolores
Invisible esprit ...Forme le maillet ...Création photofiltre
Invisible esprit…
Je perçois l’invisible arpentant mon esprit
Es-tu là mon ami pour peindre le silence ?
Tu regrettes les mots que parfois l’on écrit
Mon émoi déjà court vers ce don d’excellence.
L’insoumis vient dormir dans les bras de Morphée
Je perçois l’invisible arpentant mon esprit
Qui dévoile l’oubli d’un étrange nymphée
Or, caresse le vent dans ce monde meurtri.
Il soulage le soir mon aveu que proscrit
La verve d’un fantôme à l’onde passagère
Je perçois l’invisible arpentant mon esprit
Puis devine l’automne en trouble messagère.
Nul ne croit que la vie a couvert cette adresse
Quand le vers me titille, on entend comme un cri
Car l’instant lui dépose un regard de tendresse
Je perçois l’invisible arpentant mon esprit.
Maria-Dolores
On berne l'horloge...Forme le Maillet ...Création Photofiltre
On berne l’horloge
Je sens bien mon aimé, que tu bernes l’horloge
Qui remonte le temps au pouvoir de mon cœur.
Hâte-toi de m’offrir pour cadeau cette toge
Où, la nuit, me revient en l’appel du bonheur.
Le matin d’un retour partageant ton chemin.
Je sens bien mon aimé, que tu bernes l’horloge
La pendule résonne en chaque lendemain,
Je ne sais plus vraiment si le ciel s’interroge !
Et je cours vers l’ennui qui regrette l’éloge,
D’une vie imprévue en suivant mon destin.
Je sens bien mon aimé, que tu bernes l’horloge.
J’écoute ton absence au songe célestin.
Tu restes, mon amour, tout ce grand vide en moi
Qui chagrine mon âme en ce trou qui déroge,
En ce pleur retrouver ce tombeau près de toi
Je sens bien mon aimé, que je berne l’horloge.
Maria-Dolores