POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

TOUS LES POEMES CLASSIQUES

TOUS LES POEMES CLASSIQUES


L'avarice ...De forme classique...

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L’avarice

 

 L’avarice nous nomme un bien triste despote,

Où l’avaricieux ne se reconnait pas,

Qu’il est laid ce païen à prêcher sur sa faute

Et Molière en a fait d’un portrait son repas.

 

Lorsqu’on dit qu’il vaut mieux quémander à la  porte

D’un plaignard que plutôt à celle d’un vantard,

Il lui reste l’instinct bien qu’il fuie et de sorte

Les clochards, les enfants,  tous les gens sans costard.

 

C’est l’histoire insensée où se perd l’existence

Nul ne veut se trouver dans la peau d’un borné,

Et pourtant chacun tient à prier l’espérance

Pour qu'une main tendue anime un cœur orné,

 

Puis quand les autres sont plus riches, plus avides

Au détriment des uns que l’on traite de gueux,

Il en faut du labeur pour sortir des grands vides

Celui, qui vit pour l’or, a du sang bien fongueux.

 

Or c’est un moindre mal de blâmer un avare

De rire de ses tocs agrippant d’un doigté

Le plus petit des sous qu’il remet dans sa jarre.

Sauf caricatural au défi convoité…

 

Maria-Dolores


24/10/2016
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Bientôt le tour des votres ...forme le sonnet Français.

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24/08/2014
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Aurais-je ?

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Aurais-je ?

 

Aurais-je encor besoin de toi mon bel ami ?

De toi qui me tenais la main, j’avais ma chance

De lire en tout honneur, un écart sans demi

Mesure. Ce fut-là ma veine en l’alliance.

 

Il me faut retrouver de cette liberté,

Car je n’oublierais pas ici chaque exercice,

Autant mémoriser l’attrait d’éternité

Que je sens dans mon cœur ; ô peine sans malice !

 

Il me tente bien sûr d’écrire en si doux vers

Je vais pour un moment me réfugier pour l’heure

Il fait souvent bien froid le temps est aux revers

Des affres de l’hiver à ma muse qui pleure…

 

Maria-Dolores


05/02/2015
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Peu de miel, trop de fiel...forme le sonnet quinzain à entrée autres plumes

peu de miel peu de fiel Flormed sonnet quinzain  à entrée..jpg


24/08/2014
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Devinette je vous donne des indices...

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Devinette je vous donne des indices

 

Je suis ce vagabond à l’attrait voyageur

Je bondis hors de l’eau formant des arabesques,

Entraînant mon semblable en ballet partageur,

Des mers, des océans, suis des moments burlesques

En un menu troupeau je nage en profondeur,

Je dispense des sons stridents  et titanesques.

 

Ne priant nulle fée Ô ! Roi  Poséidon,

Je protège pour toi les miens et ces sœurettes

Humains légers, dans l’eau, se jetant sans pardon

Et j’ai faim de poissons et parfois de crevettes.

De merci je n’attends et bien moins aucun don,

Ma disparition ce jour est sur manchettes.

 

Souvent à la poursuite un seul regard devant

Je brise un fil brillant au cours d’une autre chasse

Me voici prisonnier sous le ciel haut du vent

Agonisant sans air dans une galéace

Mon cher petit cousin s’est éteint sans levant

Le pleurant en silence à ne plus voir sa face.

 

 

Dans certains océans ; chassé tel un bandit,

Mon habitat réduit en zone protégée.

Assassiné pourtant je ne suis qu’un Gandhi ;

Et pour tous ces marins tués la belle Egée

N’est pas un vrai dilemme ôtant son organdi.

Ô Pêcheurs faisant fi d’une âme ravagée.

 

Par ailleurs la science a pour bonne raison ;

De faire progresser  les soins thérapeutiques,

Au handicap d’enfants souvent en déraison.

Je vivote en bassin, en « toqués » aquatiques,

En grande arlequinade, ou de cirque en prison.

Vivant sept ans d’espoir dans ces lieux chimériques.

 

Dans l’océan je vis, pas moins de quarante ans

Je connus ce héros  un charmant congénère,

Se montrant bien malin sur les petits écrans,

Qui fit le tour du monde au sens imaginaire,

La  Sibylle « Pythie » a su les mots vibrants ;

Je suis ce dauphin vif, bien extraordinaire.

 

Maria-Dolores


02/12/2014
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