TOUS LES POEMES CLASSIQUES
TOUS LES POEMES CLASSIQUES
L'avarice ...De forme classique...
L’avarice
L’avarice nous nomme un bien triste despote,
Où l’avaricieux ne se reconnait pas,
Qu’il est laid ce païen à prêcher sur sa faute
Et Molière en a fait d’un portrait son repas.
Lorsqu’on dit qu’il vaut mieux quémander à la porte
D’un plaignard que plutôt à celle d’un vantard,
Il lui reste l’instinct bien qu’il fuie et de sorte
Les clochards, les enfants, tous les gens sans costard.
C’est l’histoire insensée où se perd l’existence
Nul ne veut se trouver dans la peau d’un borné,
Et pourtant chacun tient à prier l’espérance
Pour qu'une main tendue anime un cœur orné,
Puis quand les autres sont plus riches, plus avides
Au détriment des uns que l’on traite de gueux,
Il en faut du labeur pour sortir des grands vides
Celui, qui vit pour l’or, a du sang bien fongueux.
Or c’est un moindre mal de blâmer un avare
De rire de ses tocs agrippant d’un doigté
Le plus petit des sous qu’il remet dans sa jarre.
Sauf caricatural au défi convoité…
Maria-Dolores
Aurais-je ?
Aurais-je ?
Aurais-je encor besoin de toi mon bel ami ?
De toi qui me tenais la main, j’avais ma chance
De lire en tout honneur, un écart sans demi
Mesure. Ce fut-là ma veine en l’alliance.
Il me faut retrouver de cette liberté,
Car je n’oublierais pas ici chaque exercice,
Autant mémoriser l’attrait d’éternité
Que je sens dans mon cœur ; ô peine sans malice !
Il me tente bien sûr d’écrire en si doux vers
Je vais pour un moment me réfugier pour l’heure
Il fait souvent bien froid le temps est aux revers
Des affres de l’hiver à ma muse qui pleure…
Maria-Dolores
Devinette je vous donne des indices...
Devinette je vous donne des indices
Je suis ce vagabond à l’attrait voyageur
Je bondis hors de l’eau formant des arabesques,
Entraînant mon semblable en ballet partageur,
Des mers, des océans, suis des moments burlesques
En un menu troupeau je nage en profondeur,
Je dispense des sons stridents et titanesques.
Ne priant nulle fée Ô ! Roi Poséidon,
Je protège pour toi les miens et ces sœurettes
Humains légers, dans l’eau, se jetant sans pardon
Et j’ai faim de poissons et parfois de crevettes.
De merci je n’attends et bien moins aucun don,
Ma disparition ce jour est sur manchettes.
Souvent à la poursuite un seul regard devant
Je brise un fil brillant au cours d’une autre chasse
Me voici prisonnier sous le ciel haut du vent
Agonisant sans air dans une galéace
Mon cher petit cousin s’est éteint sans levant
Le pleurant en silence à ne plus voir sa face.
Dans certains océans ; chassé tel un bandit,
Mon habitat réduit en zone protégée.
Assassiné pourtant je ne suis qu’un Gandhi ;
Et pour tous ces marins tués la belle Egée
N’est pas un vrai dilemme ôtant son organdi.
Ô Pêcheurs faisant fi d’une âme ravagée.
Par ailleurs la science a pour bonne raison ;
De faire progresser les soins thérapeutiques,
Au handicap d’enfants souvent en déraison.
Je vivote en bassin, en « toqués » aquatiques,
En grande arlequinade, ou de cirque en prison.
Vivant sept ans d’espoir dans ces lieux chimériques.
Dans l’océan je vis, pas moins de quarante ans
Je connus ce héros un charmant congénère,
Se montrant bien malin sur les petits écrans,
Qui fit le tour du monde au sens imaginaire,
La Sibylle « Pythie » a su les mots vibrants ;
Je suis ce dauphin vif, bien extraordinaire.
Maria-Dolores