Une Virée à "Gomorrhe"...forme le chant Royal ...Création Photofiltre
Une virée à « Gomorrhe »
J’ai tant douté de toi ma douce créature
Se peut-il dans l’oubli de garder dans le cœur ?
La pensée investie en cet âge mature
Évitez tout d’abord de garder la rancœur
La vengeance a le goût amer du déshonneur.
J’aimerais, mon amour, partager une rose
Pour enfin voyager d’un esprit en osmose
Sur ta vie offre moi le prix d’une beauté
Qui respire en silence une irréelle aurore
Cette odeur d’une fleur d’une félicité
Le printemps s’illumine autour d’un sémaphore
On devrait ainsi vivre en villégiature.
Mais rien de tout cela, nous perdons le moteur
Le train-train quotidien crée en nous la rupture
C’est entre chien et loup que naît une terreur
Elle s’immisce en nous et fait craindre l’horreur
Nous tentons de changer, mais la métamorphose
D’une sage personne au soir, elle s’expose
Sous la féroce jungle en l’humain excité
Et même dans l’ivresse, il sonde un matamore
Venant troubler l’espace à l’incivilité,
Cher Monsieur, du défi, croyez bien qu’on l’honore.
Car il demeure bas celui qui par nature
Vient dévoiler d’instinct l’immuable stupeur
Qui le rend si docile en cette dictature
Car tout le monde suit ce terrible oppresseur
Ne tentez surtout pas de crier au voleur
La justice faillible au sort nous indispose
Puisqu’elle souffre tant d’un regain de névrose
Condamnant la victime en triste vérité
Il est mal rassuré, mais lui-même l’ignore
Le coupable d’un tour est mis en liberté.
Faut-il vraiment seigneur devenir doryphore ?
Et le haut de l’élite en marge de rupture
Ne défend pas la veuve et l’orphelin de peur.
De ne plus assurer le rite et la culture
Assassinant l’esprit d’une étrange clameur
Chacun suit un mouton tel ce vil colporteur
De bobards en ragots, on chope la cirrhose
Du plus haut dignitaire, on gobe sa psychose
Il se dit que chacun tient pour véracité
L’étroite singerie a donné la pléthore
Témoignage et procès en inégalité
La victime est partie .Oubliant ce folklore.
Et sur tous les chemins on tient pour sinécure
Des jeunes rebutant du devoir d’électeur
Acceptant en silence une loi d’inculture
Car de même aux bahuts on partage l’odeur
La rixe est coutumière et filme tout acteur
Moi, maman et grand-mère autour de ça, je n’ose
Répondre à ces jeunots pourquoi nul ne propose
Un rétablissement l’amour à satiété
L’humain ne sait plus trop ce qu'il se remémore
Un tort à contrario la permissivité
Soumet à l’univers la boite de Pandore.
Pourtant, je veux bien croire en toute égalité
Du pouvoir de ces mots et la témérité
Que le poète peut écrire en métaphore
Et puiser dans la verve une sincérité
Afin de souligner la ville de Gomorrhe.
Maria-Dolores
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