Noble richesse...le chant Royal ...Création photofiltre
Noble richesse
J’abandonne tes bras la chaleur de ton âme
Le matin voit nos cœurs embrasser l’univers
J’aperçois sous la lune au regard d’une flamme
Or, ces mois, j’ai pansé dans le froid des hivers
La fragrance des fleurs, embaume tous mes vers
Sous l’ivresse penchant d’une vie en partage
Garde-toi de choisir autrement ce voyage
L’ivresse de nos pas nous conduit dans la paix
Exprimons ce bonheur d’un aveu d’allégresse
Sous le ciel, j’ai bâti des élans satisfaits
Nous vivons tous les deux, un désir de tendresse.
J’ai la vie accrochée au destin d’une femme
J’ai parfois ressassé le vide des enfers
Oubliant le passé dans la douleur infâme
Je me sens moins fragile à pardonner l’envers
Tu me dis regretter de m’avoir pour revers
Tous les mots partagés ont pour toi ce rivage
Où se dresse parfois la candeur d’un visage
Inutile de croire aux rêves nos regrets
Je ne pencherais pas vers l’ombre de tristesse
Car souvent, je me dis que nous sommes parfaits
Un peu d’humilité vient cacher ma faiblesse.
Peut-on croire charmant le plaisir que l’on blâme ?
Je comprends chaque jour et comment les travers
Ont jalonné l’espoir mais sans plus aucun drame
Je contemple de haut toutes croix des déserts
Il ne te reste plus à briser tous les fers.
Et songer d’un éclat au soleil dont l’image
Revêt chaque matin la tiédeur qu’il dégage.
En soi rien ne va plus, il est de ces secrets
Dont on ne parle pas, par erreur d’étroitesse
Il est temps de songer à faire des progrès.
De verser dans l’esprit de la délicatesse.
Je dépeins tous les vers sous mes doigts d’un calame
La blancheur d’une page au prix de nos concerts
Il n’existe plus rien et souvent, je me pâme
À dévoiler le feu qui couve en fait divers.
Et l’on ne craint plus rien de ces rites pervers.
Nous tombons dans l’émoi d’un fébrile présage
Libère-nous enfin aux abords d’un rivage
Tout comme un océan aux remous si parfaits
Nous entraînant la nuit, je respire en adresse
Le doigté de ta main dévoile les effets
De frissons que parcours sur ma peau ta caresse.
Nous soignons chaque jour toute ardeur nous enflamme
Quand vient nourrir le temps dont nous sommes couverts.
Sur notes de musique, on y joue une gamme
Ta guitare me porte en tes refrains offerts
Et nul doute, tu sens apaiser les revers
De la vie au dessein où l’on sert pour bagage
Un millier de baisers sur ta lèvre trop sage.
Puis tu trouves l’essence aux parfums indiscrets
Quand la lune répand son éclat en promesse
Inondant les jardins que bordent des cyprès
Tous les sons n’ont plus court, on agit sans noblesse.
Il est temps d’admirer une nuit de plus près
Quand l’éther se colore au pouvoir des attraits
De lumière vermeille or sombre la paresse
Quand se pose un poète aux dessins de ses traits
Dont, éclot, la beauté d’une noble richesse.
Maria-Dolores
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