POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

L’oublier de nouveau.

Le souvenir marqué de l’enfance renaît

J’ai tant éprouvé las que refusant son terme

J’ai puisé dans mon âme au ru qui l’enseignait

De nul souhait jamais ce feu la méprenait

Sur un cœur oppressé quand l’écrin se referme

Lors vient comme un murmure écouter ce seul chant

J’oublie un temps ces mots pour qui  plus rien ne germe

Ai-je noté son nom à l’usure ébréchant

Attendant son réveil dans le soleil couchant

Sur un cœur oppressé quand l’écrin se referme

Et par son seul silence il a tout emporté

À ces doutes nourris sur l’espoir d’un ton ferme

Je tais sur mon envie un désir exhorté

L’amour qui fut offert d’un doux rêve exalté

Sur un cœur oppressé quand l’écrin se referme

J’ai tant pleuré la joie or la tristesse naît

En toute solitude. Un trésor voit ce charme

Au cœur profond du noir auquel il se tenait

La vie à ce reflet n’aura plus son benêt

Sur un cœur oppressé quand l’écrin se referme.

Maria-Dolores.