POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Étoile amère...Forme le chant Royal...Création photofiltre

 

Étoile amère

 

 

 

Étoile amère

 

Je pensais que la vie honorait le silence

Le paisible parcours dont on garde l’espoir.

Il est un monde sain où se tient l’excellence

Quand l’ardeur vient s’offrir le reflet d’un miroir

Oubliant que l’instant n’a de crainte au savoir.

J’ai nourri dans mon sein la blancheur d’une flamme

Qui devait façonner cette insolente femme

J’imagine parfois l’avenir mon amour

Où l’absence de l’autre en serait la chimère

Et pose sur sa tombe une rose d’un jour

Qui viendrait me hanter sous une étoile amère.

 

Moi, je trempe ma plume au songe d’insolence

Qui gravite sans bruit sur le vélin le soir

La peine que je sens à briser l’indolence

Dans un rêve où le cœur offre tel encensoir

Ce parfum aérien inondant tout pouvoir.

Je ne sais si l’averse a fui cette oriflamme

Afin de révéler la puissance de l’âme,

Es-tu seul mon aimé de penser à ton tour ?

Que de ce songe même à l’essence éphémère

Sait tracer le chemin sous la lune en détour,

Qui viendrait me hanter sous une étoile amère.

 

À l’automne, le vent poursuit en turbulence

L’invisible saison qui couve un désespoir

Quand le chêne s’effeuille en ce souffle s’élance

Vers les cieux affaiblis où règne dans le noir

Cette ardeur créative où chacun peut revoir

Ce doux luth qui me joue un rythme dans la gamme

Et cet elfe grincheux qui dépeint tout ce drame

Avant que l’hiver trouve une neige en retour

Laissant sur le parvis l’être telle une mère

Enveloppant l’icône au refrain sous l’ajour

Qui viendrait me hanter sous une étoile amère.

 

Vogue sur l’océan ce bateau de plaisance

Profitant de la mer d’un soleil arrosoir

Dès lors, qu’une sirène apparaît dans l’aisance

Offrant l’illusion afin d’apercevoir

Maître Poséidon d’un combat défouloir.

Je navigue certaine en priant cette dame,

Chez l’Hadès, on s’expose à la mort que l’on blâme

Avant que la saison ne brûle le pourtour

Dans un monde endormi de liqueur douce-amère

Dont séduit en secret la brève eau tout autour

Qui viendrait me hanter sous une étoile amère.

 

Je tente de poser mon crayon en partance

Vers des rimes, toujours caressant le terroir

D’une langue traçant au vu d’une apparence

Dans la paix, que l’on croit, ravive sans savoir

La détresse du monde où s’étend le devoir

De sonder dans l’enfer  le destin que l’on clame

N’ayant plus retrouvé dans l’émoi qui se pâme

En versant d’un seul vers le tortueux contour

Sur la page adressant mon ardeur qui se terre,

Le fantôme se vante au défunt presque sourd

Qui viendrait me hanter sous une étoile amère.

 

J’ai repeint chaque nuit ce fabuleux mystère

Un étrange mirage œuvrant dans l’atmosphère

Où l’élan de nos cœurs a grisé dans l’humour

Et nos rêves seront d’un aveu bien austère

Qui viendrait me hanter sous une étoile amère.

 

Maria-Dolores



14/09/2022
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