FORMES FIXES
Alzheimer (forme le Madrigal)
Alzheimer
Le savoir l’attristant,
Elle est loin du présent, c’est une anomalie,
Ni faces ni les noms, se mêlant elle oublie
D’un voyage mental et fuyant cet instant,
Blêmissant à son nom que sa fille prononce
Et malgré son sourire éludant la réponse,
La tourmenter est vain, se fond dans l’inconstant.
Quand revient la mémoire et d’un coup une flamme
Repoussant de son être en secours d’une autre âme
Ignorant l’impossible or d’un pleur se heurtant
Le savoir ; l’attristant.
Maria-Dolores
Le quatorze juillet forme le Madrigal.
Le quatorze juillet
Car ceux-là ne sont plus.
Le quatorze juillet, vraiment c’est jour de fête !
Chacun ému se tait, le silence s’entête,
Souvenirs hantés par ces soldats disparus,
Aujourd’hui, ne sont plus, ces enfants de la guerre,
Qu’on évoque en ce jour, l’Elysée en galère
Étourdie un soldat, compagnie aux poilus.
Car il faut raconter nul ne perd la mémoire,
Qui l’écrit dans un livre et se suit dans l’histoire
Réelle vérité qui nous tient sans abus
Car ceux-là ne sont plus.
Maria-Dolores
C'est l'amour (forme le Madrigal)
C’est l’amour
L’âme offre la faveur,
Sur le cours de l’amour chacun trouve une invite,
Qu’il soit pour toi sinon pour un autre fais vite
Ne lâche pas sa main puisqu’il retient ton cœur,
Au-delà de ton astre entends-tu la musique ?
Elle fredonne un air quand une voix l’explique
N’étouffes pas les mots ils sont tout ton bonheur,
Pose les sur la page et dis-moi cœur fidèle,
S’il faut d’autres baisers sur ton âme si belle
Qu’il te faut bien choyer cet ami doux rêveur.
L’amour est ta faveur…
Maria-Dolores
La rose et la Jonquille...Forme le Maillet ...Création Photofiltre
La rose et la jonquille...
Tu m’as offert la rose et la belle jonquille.
Ce matin de printemps réveille le bonheur.
Grisé par ton regard sous la verte charmille
Tu berces chaque soir le tic-tac de mon cœur.
Défaits mon bien-aimé cette vile broutille
Tu m’as offert la rose et la belle jonquille.
Dans ce Jardin d’Éden, repose sans valeur.
Un bijou d’un éclat brisant tout butineur.
J’aime tant observer cet œil que l’on maquille,
Dans le plus grand silence, éveille le vainqueur.
Tu m’as offert la rose et la belle jonquille,
Évoquant sous la lune un songe enlumineur.
Retiens-moi dans tes bras, d’un tour l’on déshabille.
Brûlant de volupté contourne mon humeur
Est-il plus grande joie à troubler un conteur ?
Tu m’as offert la rose et la belle jonquille.
Maria-Dolores
Quelle croyance !...Terza Rima....Mise en page Photofiltre ....Musique IA
Quelle croyance !
Je ne la connais pas et quelques-uns le pensent.
Pourtant, c’est à l’église, en l’esprit attiré !
On avait discuté quand nos âmes s’élancent.
Mais aujourd’hui j’apprends, son départ retiré
Et le ciel vient, l’attend, les mains grandes ouvertes.
Je ne serais pas là, d’un regret atterré.
Elle touche l’éther, parle de découvertes.
Car elle n’entend plus que les chœurs d’angelots
Elle reste sereine en ces toiles offertes.
Comment traverser seule un univers de flots ?
Gardons-nous de penser d’une tombe en faïence.
Dans nos cœurs adoucis couronnant ses îlots
De couleurs et d’espoirs retraçant sa croyance !
Maria-Dolores