POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Valoir pécune

Dans l’ombre de la nuit elle aperçoit la lune

Comprenant l’infortune

Tout comme la camarde envoûtant le tombeau,

D’une nymphe troublée au bord d’une lagune

En traversant la dune.

La faucheuse a trouvé ce parfum du sureau,

Fidèle à son émoi pour trouver le réseau,

D’une brume sans eau.

Est-il bien plus serein quand la mort importune

Une idée animée en son cœur d’artichaut ?

La vie est comme peau

Quand pareil à son sort qui ne vaut que pécune.

Maria-Dolores.