POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Silencieux cosmos...

À regarder l’éther du bout d’une lorgnette,

Nul n’aperçoit la terre en son extrémité,

Est-il possible aussi que dans l'ombre obsolète,

On y sent l’infini dans une austérité ?

Les étoiles du soir ont soumis les nuages

De veiller sur le monde et livrer aux saisons

Une pluie absolue aux riches paysages

Gloire au ciel éternel, chantez les oraisons.

L’univers ainsi fait, comme luit le bel astre

Chacun voit le soleil lumineux et rosâtre

Et comment osez-vous visiter un tombeau ?

Respecter, chaque jour, un instant, de silence

Émergeant d’un soupir dans l’ivresse du beau

Craignez peu le matin que berce l’espérance !

Maria-Dolores