POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Le poison des rumeurs

Il est quelques rumeurs ô langue de vipère

Qui trompe tout le monde en feignant le mystère

Ne laissons pas la terre aux mains de ces menteurs

Ils vont et viennent aussi blessant la bienséance

Et l’on ne comprend pas le pouvoir du silence

Quand laisse pressentir souvent quelques senteurs

L’immonde personnage en ses habits de ville

Aspire à commenter pour tromper l’évangile

Et songe à conquérir toute une liberté.

Rien ne les intéresse à part tout leur bien-être.

L’autre peut bien «crever», il n'en a rien à faire

Du moins c’est ce qu’il pense en toute vérité.

Comment peut-on aimer en toute hypocrisie

En dévoilant la face absente courtoisie

Observant dans la glace un miséreux reflet.

Je ne sais plus quoi dire aux traits de ce visage

Sinon que la bêtise est son d’un commérage

Mais voilà que j’écris un bien triste pamphlet

Ne tenez donc pas, compte à tout un état-d’âme

Qui vient briser le cœur en l’espoir d’une femme

Mais soyez à ma place en contant quelques vers

J’aimerais tout reprendre afin que la nature

Demeure à tout jamais l’ombre que dénature

Le pouvoir d’un chemin évitant les enfers.

Maria-Dolores