POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Le parfum d’une rose

J’ai laissé voyager mon âme sur ton cœur

Où l’amour grandissait au plus profond d’un rêve

Mais je crois que ton être éveillait mon bonheur

Est-il sain de penser que l’ardeur suit sans trêve ?

Je savais que la nuit offrirait tous ces mots

Que tu me susurrais dans le creux de l’oreille

Qui prendrait sans offense un aveu des échos

Où ma  vie indécise avait l’onde vermeille.

J’ai perdu tant de temps à percevoir les pleurs

D’une enfant où l’entrain surveillait une prose

Je n’ai su le chemin que traînaient ses douleurs.

J’avais toujours pensé que mon vers serait chose

Où la loi porterait au destin nos valeurs

Et tu viens d’oublier le parfum d’une rose.

Maria-Dolores