POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Ô ! Tzigane

Elle a dans ses yeux noirs une étoile brillante
Enveloppant le soir dans l’immense univers
Un ange est apparu d’une aura flamboyante
Offrant une espérance au froid de ces  hivers

J’aimerais retrouver la gitane fidèle
Dont le regard n’est plus que pupille d’argent
Elle observe de loin le vol d’une hirondelle
Qui jamais ne regrette un monde voyageant.

Ô ! Charmante tzigane envoûte nous encore,
De tes mots partageons l’essence d’une fleur
Où nage la douceur d’une onde qu’on adore
Quand l’espoir d’un amour traverse notre cœur.

Maria-Dolores

Les chemins de la nuit

Je me souviens l’été de l’écho du bonheur

Dans l’univers cosmique où veillait une étoile

De notre bel amour illuminant mon cœur

On partage le temps au velours de la toile.

Une image revient dans mes hivers tremblants

Regrettant nos émois dans le songe des roses

La nature s’émeut des sentiments troublants

Et traverse notre âme au regard de nos proses.

Comment les oublier ces chemins de la nuit,

Aux rêves révolus dans cette tour d’ivoire,

À retenir le temps dans l’ombre de l’ennui

Ils résonnent toujours au fond de ma mémoire.

Maria-Dolores

Je voudrais…

Je voudrais dévoiler sous tes yeux langoureux

Qui me couvent d’espoir dans l’oubli de nos âmes

La douceur de ta bouche au parfum doucereux

Exprimant mon amour en tendres oriflammes.

Je voudrais délivrer les chaînes de tes bras,

Dont mon corps étendu, sous ta longue cambrure

Souffle la passion qui s’envole en nos draps.

Le désir de nos monts charme notre courbure.

Je voudrais tant t’offrir les senteurs de mon cœur

Écoutant la raison, quand la voix se repose

Dans l’émoi de nos pleurs livre cette liqueur

Où l’essence rougeoie aux penchants d’une rose.

Je voudrais….

Maria-Dolores

Les livres

Les livres sont un monde où le temps les traverse,
Sans oublier pourtant combien sont précieux
Ces instants de lecture où le mot se déverse
Invitant dans le songe un chemin dans les cieux.

L'honneur reste pour ceux épousant le délice
De découvrir la joie au parfum de la nuit
Dans sa belle élégie où tombe un maléfice.
L’amour est un roman oubliant tout ennui.

Quand on ne pose plus aucune résistance
Les anges amoureux répandent les reflux
Dans l’espoir infini de prier l’assistance
Devant tous les recueils que l’on n’a jamais lus.

Maria-Dolores

Le cours du temps

Dans le parfum, des cœurs, coule comme un torrent
Un amour de nature au vent de l’harmonie.
Et sous une fontaine en la cérémonie,
Un grand merle narquois vient briser tel tyran

Dans le moindre recoin sur mon âme apaisée
Le silence des bois que j’aime savourer
Et tu touches le rêve osant à colorer
La palette de fleurs d’une aura jalousée.

Mais le temps de l’oubli fait surgir dans la nuit
Sur l’océan le drame et laissant au rivage
Les fantômes de l’ombre au reflet d’un mirage
Venant épouvanter sous l’astre après minuit.

Maria-Dolores