POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Le sonnet marotique ou italien.

 

 


Le marché...Forme le sonnet Marotique ...Image sur le net...

 

 

Le marché

 

Ce matin parcourant, le marché de couleurs

De légumes, de fruits tout à perte de vue,

Et les étals de fleurs, embaumant l’avenue,

Je ne touche plus rien, je comprends leurs valeurs.

 

Mon âme vagabonde au hasard des odeurs,

Mon regard bien veillant sur une île menue

Dévoile tout à coup une paix méconnue,

Dépensant  quelque peu…je suis les profondeurs.

 

Puis mon esprit s’étonne au cœur de mon voyage.

L’océan d’une foule épiant ce rivage

Vient bercer mon émoi d’un vertige attirant.

 

Lors ma plume vacille ébruitant sans mesure

Du silence s’éveille une vie en murmure,

Un retour sur l’enfance au plaisir rassurant.

 

Maria-Dolores

 


01/04/2019
12 Poster un commentaire

Fraternel...!...Forme le sonnet Marotique...Image sur le net création sur photofiltre Studio

 

 

 

Fraternel … !

 

Dans mon cœur je retiens le chemin de l’enfance

Ressenti sur mon âme. Épousais-je un destin

Que n’ai-je cheminé dans un ultime instinct ?

Ils furent châtiés par mon indifférence.

 

M’a-t-on donné le choix ? Trouvais-je une présence ?

Que tout espoir, les soirs, soit un nouveau matin,

Fais-je fi, du troupeau visant  d’un doigt mutin

Fille et sœur en leurs yeux,  n’en ai plus la naissance !

 

Ah, ma source est tarie, y sèche le regret

De ne pourvoir garder pas même un seul secret

Est –il plus dur chemin ?  Celui de l’ignorance !

 

Se refusant d’entendre une  explication,

Un pardon consenti pour expiation,

Qui me vaudront les maux d’une seule espérance ?

 

Maria-Dolores

 

 

 

 


26/03/2019
14 Poster un commentaire

Nos Anges...Forme le sonnet Marotique...

mariad10.jpg

 

Création de 

Cathy sur

Les créations de Cathy

 

 

 

 

 

Nos  anges !

 

Quand les entendre rire éclaire mon sourire,

Ils sont  à mon réveil, cette fougue du jour,

Mes matins enivrés  des câlins d’un  bonjour,

Que  l’aube en sa lueur m’illumine et m’inspire.

 

Je ne peux  pas  rêver,  au mieux si je soupire,

Quand l’angoissante vie anime un vœu trop court,

Le ciel a ce pouvoir qui réchauffe à son tour,

Dans la nuit où s’endort, sur mes anges, toute ire.

 

Ils sont comme un soleil, les rayons de mon cœur,

Où  grandit un amour. Cet unique bonheur

Qu’éveillent  les enfants est mon destin de mère,

 

Car nourrir son désir, noué d’un seul instinct,

L’impuissance s’émeut de ce trésor distinct ;

Quand il reste en nos yeux, plus qu’une larme amère !

 

Maria-Dolores


28/05/2018
14 Poster un commentaire

Rumeur d'ange....Forme le sonnet Marotique...

 

 

Rumeur d'ange....jpg

 

 

 

 

 

Rumeur d'ange...

 

L’espace s’est voilé dans un profond silence.

Le ciel qui nous observe a pour nous le matin,

En chimère éperdue au cœur de l’excellence,

Un charme où chaque jour luit l’aube de satin.

 

L’amour vient déposer malgré tout l’insolence

D'un venimeux serpent qui choisit son festin.

L’artiste achève l’œuvre en triste nonchalance

La muse est à celui qui guette le destin ;

 

Le poète se damne en les doux yeux d'un ange

Il suit au fil d’un pleur son esprit trop étrange

Et les bras d'Érato consolent ce rimeur ;

 

L'illusion renaît au soupir d'une envie.

Quand s'endort dans la nuit la chaleur d'une vie,

La gloire est transportée en troublante rumeur…

 

 

Maria-Dolores




26/09/2017
20 Poster un commentaire

L'hirondelle part...Forme le sonnet Marotique...

L'hirondelle part....jpg

Image de Jacquart Christian

sur

Facebook

 

 

 

 

L'hirondelle part...

 

Quand s'en va l'hirondelle en d'autres antipodes

Dés le soir écourté chacun suit le soleil

Que déplore le ciel dans son éclat vermeil

Car l'automne rougeoie égrenant tous les codes ;

 

Le chemin tout tracé ne déroge à ces modes

Que l'on vient explorer souvent dans son sommeil

Et personne n'oublie en son charmant réveil,

Le parfum de rosée écourtant les exodes ;

 

Mais l'hiver indécis se cache en son terroir ,

Pour éprouver les cœurs de son triste mouroir,

Car il n'existe plus que le chant d'une ivresse,

 

L'insolite demeure au sourire mesquin

Quand parfois une muse extirpe le coquin

Qui jamais n'écrira sous la lune pauvresse...

 

Maria-Dolores


14/09/2017
8 Poster un commentaire