Le rondeau parfait
Tel félin ! Tel maître...Forme le rondeau parfait ...Mise en page Mohammed Zeïd
Tel félin ! Tel maître !
Tendre est la main qui l’accompagne,
La douceur,
La chaleur,
Quand chante un ton perçant le gagne,
Sous mon œil attendri regagne
Son couffin
Bien malin
Tendre est la main qui l’accompagne,
Beau râleur,
J’apprécie en sa taille fine
Léger sous sa grâce féline
La douceur.
Bien faiseur
Lorsque d’une boule il s’enroule
Dégage en sa source s’écoule
La chaleur
C’est comme une voix de montagne
Un écho
Le jour tôt
Quand chante un ton perçant le gagne
Grimpant comme au mont de cocagne
La maison.
Fusion
En ce geste stoppant sa hargne,
Tendre est la main…
Maria-Dolores
Écrire une rime...forme le Rondeau Parfait...
Écrire une rime
Le poète a le choix pour écrire une rime
Et la muse chérie entend un doux secret
Dont le ciel est l’espoir où s’éteint le regret,
Le murmure d'un art au récit qu’elle estime
Sur une page blanche où la plume ne brime
L’étincelle d’un mot l’hébergeant pour retour
D’un lys blanc qui s’émeut à l’ombre d’un détour,
Le poète a le choix pour écrire une rime
Qu’elle soit brune ou blonde au parfum guilleret
L’égérie a pour cours sous l’éther de la vie
En ces yeux la douceur d’une jolie envie
Et la muse chérie entend un doux secret,
Chacun sait l’éphémère à son charme discret
Quand la plus fraîche nuit se veut inassouvie
La douce Calliope, en secret, est ravie
Dont le ciel est l’espoir où s’éteint le regret,
Puis la muse en chemin suit son chant qu’elle exprime
Sa voix mélodieuse est un hymne à l’amour
Qui parfois sur ces maux lui reflète trop lourd
Le murmure d'un art au récit qu’elle estime,
Souvent le rimailleur reste encor en déprime
Il se perd du tracer un penchant suit son nom
Dont l’humeur vaporeuse étend là, son renom
Le poète a le choix pour écrire une rime.
Maria-Dolores
Je fais souvent ce rêve...Forme le Rondeau Parfait...Mise en page de M.Zeïd dit Flormed
Je fais souvent ce rêve
Je fais souvent ce rêve exultant ce bel ange
Quand mon âme attristée à la vague douleur,
Du souvenir surgit le chant d’une mésange
Qu’à ce signe invitant de toute son ampleur.
Au soir j’attends priant de ce sort l’enjôleur,
Quand à mon for fuyant l’onde même dérange
Ainsi nourrissant l’ombre à la douceur du cœur
Je fais souvent ce rêve exultant ce bel ange
Il ouvrira les bras m’apportant ce mélange !
Il restera toujours en pénombre sans fleur !
Que je serai bien las quand viendra cet archange,
Quand mon âme attristée à la vague douleur.
S’il me faut en découdre au songe ensorceleur
Où s’ébruite à l’air vif d’un invisible alfange,
Je connais de ce ton trop de vilain hableur,
Du souvenir surgit le chant d’une mésange.
Quand la douceur me noie à cet esprit étrange
Que me faut-il souffrir d’une vaine couleur ?
Qu’illumine à ce ciel de sa source à l’échange
Qu’à ce signe invitant de toute son ampleur.
Il revient quelques nuits en fin cambrioleur
Qui ne dédaigne point à toute la louange,
Lors se laissant convaincre à ce son fignoleur,
Je fais souvent ce rêve…
Maria-Dolores