FORMES FIXES
Coronavirus....Forme la rotrouenge...Image sur le Net
Coronavirus
On a vécu l’avant du grand confinement
Et maintenant l’après, nous donne cette angoisse,
Caché derrière un masque on revit lentement,
Mais il ne faudrait pas qu’on nous porte la poisse,
Par ce fou de virus.
Le coronavirus est toujours bien présent,
À nous de respecter tous les gestes barrières,
Mais des inconscients se moquent du gisant
De tous ces souffreteux brisant tant de prières,
Défiant le virus.
Chaque fois que l’on pense à sortir de chez soi,
N’oublions pas le sort de ces pauvres malades.
L’humain va de son art et les gens dans la foi
Viennent toucher l’espoir au cours de leurs balades,
Chacun fuit le Virus.
Les enfants à l’école apprennent des chansons,
Pour comprendre comment éviter le partage
De la basse Covid proférant ces leçons,
Force de constater au cœur le sauvetage
Tous contre le virus.
Maria-Dolores
La nature et l'hiver...Forme la Shaltinienne ...Image Pinterest...
La nature et l’hiver.
La nature est muette et regrette le sort
De ce monde nouveau fuyant la citadelle
Qui se prend à veiller chaque soir sans effort,
Et revêt un doux voile afin d’être plus belle.
Notre flore charmée en l'étoile du jour,
A donné pour désir un sens à la tendresse
Et la femme amoureuse enchante un troubadour.
On pense regarder une vague océane
Or l’hiver a péri dans la nuit occitane
Dans l'élan de son cœur, elle parle d’amour.
Maria-Dolores
Le cerisier s'élance...Forme le Roundel ...Image sur le Net...
Le cerisier s’élance
Le cerisier s’élance annonçant le printemps
Et ses charmantes fleurs embaument d’une essence,
Comme une senteur folle aux pistils envoûtants
Le cerisier s’élance.
Le chant d’une mésange ébruite le silence,
Dans l’univers charmé par les bonheurs du temps,
Devinant le matin ce retour à l’enfance.
Cueillant ces jolis fruits au souffle des instants,
Où la mémoire désire éblouir la présence
D’une onde caressant les parfums persistants
Le cerisier s’élance.
Maria-Dolores
Autrement l'automne....Forme le Trivers ....Image sur le Net...
Autrement l’automne
L’automne a pris son temps, mais voilà, ce matin
On peut sentir Éole éparpiller les feuilles
Des arbres qu'il éteint, et toi tu les recueilles
Quand l’aube se dévoile en brume de satin.
Chacun est afféré par la récente pluie
Qui tombée à la nuit dans son écrin d’ivresse,
Partage son bonjour avec l’ombre qu’essuie
Un monsieur prévoyant où souffle la paresse.
Maintenant il est temps de prendre un pardessus,
Oh ! ciel craignant l’orage en son trouble chemin,
La jeune demoiselle aux chants si décousus
Ne pense trop souvent qu’à prendre un sac à main…
Maria-Dolores
Que soit vision, prémonition !... Forme le Malhoun...Création personnelle Photofiltre studio...
Que soit vision, prémonition !
Ai-je rêvé du jour la fin?
Qu’il ne fut pas de ce silence !
Vision, prémonition…
Un seul dessin fuyant Hautain,
De ce don du regret s’invente
Que je hais dans une tourmente !
Aux sens égarés le matin.
Ai-je rêvé du jour la fin?
Qu’il ne fut pas de ce silence !
Vision, prémonition…
Au seuil l’instant de mon errance
D’une douleur filtrant la voix
Éteinte au soir sur toutes croix
Que je songe à cette présence
Ai-je rêvé du jour la fin?
Qu’il ne fut pas de ce silence !
Vision, prémonition…
Elle est là ! Qu’il demeure vain
Du rêve aucune échappatoire,
Taisant ma crainte et mon histoire,
Qu’offrant ce trouble au seul devin !
Ai-je rêvé du jour la fin?
Qu’il ne fut pas de ce silence !
Vision, prémonition…
Ai-je à l’âme encore une essence ?
Tant l’horreur vit au corps l’émoi.
Fièvre est elle seule ! Est-ce moi ?
Responsable à cette nuisance !
Ai-je rêvé du jour la fin?
Qu’il ne fut pas de ce silence !
Maria-Dolores