forme le sonnet espagnol
Silence matinal....Forme le sonnet espagnol...Image de Damien Barboni
Silence matinal…
J’ai tutoyé le jour le matin en silence
En observant de loin le beau vol des oiseaux,
Il forme une nuée autour des arbrisseaux
Et du voyage ensemble on rêve d’excellence.
J’irais noyer ma peur au creux de l’indolence,
Pourtant rien ne m’effraie on voit dans les roseaux
Un merle gentillet émergeant des ruisseaux
Qui s’ébroue au soleil au chant de l’insolence .
Les arbres ont perdu leur parure d’été,
L’automne a revêtu de sa couleur de rouille,
La flore de teinte ocre en cœur désenchanté.
Dès lors que le poète en sa plume gribouille
Un quatrain tout en vers un sonnet médité
Dès que je dois le lire et bien moi je bafouille…
Maria-Dolores
Guitare à deux ...Forme le sonnet Espagnol...Photo personnelle ...
L'élève
Guitare à deux
Fleure une essence folle en sonate se dresse
Les sons dans la rythmique éblouissent le ciel
La musique est bonheur au coeur l’essentiel
Les doigts sur la guitare ils vont jusqu’à l’ivresse.
C’est un moment charmant quand Euterpe se presse
Vivante ô ! ce beau chœur, muse existentiel
Vient, une âme, inspirer d’une bise arc-en-ciel
S’évapore indécise en brume la caresse.
Puis, je pense un instant dans les petits salons
On écoute une note ainsi sont les artistes
Guitare en symphonie on danse avec talons.
Les gammes sur la corde ont quelques notes tristes,
Poussant la chansonnette ils jouent les sanglots longs,
L’élève zélé suit ces cours idéalistes.
Maria-Dolores
Et voici
le professeur
Vague à l'âme...Forme le sonnet espagnol...Image de Damien Barboni sur Facebook.
Vague à l’âme
La mer est toute proche et j’ai le vague à l’âme
J’aimerais bien m’étendre aux grands cieux triomphants
Sur la plage, écouter tous les jeux des enfants,
Mais voilà que l’été vient mourir comme flamme.
La saison s’est enfuie on se plaint de l’infâme
Les nuages sans bruit sont en pleurs décoiffants
Le silence n’est plus que des cris étouffants
On découvre l’automne au milieu d’un tel drame.
Le poète regrette un instant la rumeur
Mais se laisse emporter d’une voix créatrice
En charmant Érato de son ombrage humeur.
Je ne regrette pas l’onde révélatrice
Qui perce dans l’éther le destin d’un rimeur
Dont la plume émoustille une âme évocatrice.
Maria-Dolores
Univers de poète...Forme le sonnet espagnol doublé...Image de Damien Barboni...
Univers de poète...
Son essence parfume un désir langoureux
Dans son cœur amoureux,
Recouvrant de ses pleurs ce pénible silence
Le plaisir se limite à son ivresse intense
Qui s’ouvre en résonance.
Elle écrit quelques mots de ce chant douloureux.
Mais les ans sont passés comme un soir bien heureux,
Au souffle généreux.
Du visage au contour laisse une ride immense,
Qu’elle efface selon, tout comme cette offense,
Dans une folle outrance,
Rien ne pousse le temps du chemin poussiéreux.
Érato s’abandonne au songe d’une plume
Exprimant le regret qui trace quelques vers.
Dans l’ombre des hivers,
L’océan se déchaine en ses flots sans écume.
Elle étonne le temps composant ces revers
Délaissant derrière soi la chaleur d’une brume
Qui couve l’amertume.
Tôt le poéte dort au ciel de l’univers.
Maria-Dolores
Automne....Forme le sonnet Espagnol...Création personnelle Photofiltre Studio ...tubes sur le blog de Magnolia...
Automne
J’avais cueilli la rose au cœur de ton jardin,
Elle est ce bel éclat dont on retient le souffle
Qui charmera l’automne au bien bel almandin
Et l’ocre de l’été d’un songe l’emmitoufle.
Quand tombe sur le sol le pétale séché,
La feuille aussi se meurt en grande solitude,
Et vient subir l’ennui dans l’espoir écorché,
La saison radoucie en larme se dénude.
Septembre naît le jour où se tient la rumeur,
Qui défile au matin enveloppant le monde
D’une brume insolente où soûle la clameur,
La pluie est l’oraison qui tombe et nous inonde
Dans la belle journée où trouble est son humeur,
Le tout vient m’effleurer quand la supplique abonde.
Maria-Dolores