forme le sonnet espagnol
Frénésie....Sonnet Espagnol Ritournelle....Mise en page photofiltre....Musique IA
Frénésie…
Tu vas d’un pas pressant observer l’horizon.
Où donc vas-tu gaiement respirer le silence ?
Au bout de l’univers, tu croises l’excellence,
D’un monde traversant l’envers d’une saison.
Tu trembles, mon ami, devant la plénitude.
Aucun regret ne peut opprimer les instants.
Où tu gardes dans l’âme une rose au printemps.
Tu ressens cet émoi blessant la multitude.
Je ne sais, si je peux parler du clair-obscur.
Son regard bleu pénètre en ton désir fébrile,
Quand le présent se noie autour d’un bel azur.
Ô tendre poésie !
Avais-tu ressenti dans l’ombre volubile ?
Ce cœur blessé d’enfant dans un esprit peu sûr
Qu’un jour, tu me contas d’un courant malhabile,
Dans une frénésie.
Maria-Dolores
Amour intemporel....Forme le sonnet Espagnol....Image sur le Net...
Amour intemporel
Le rimeur dans le soir chante l’hymne à la vie
Il n’a craint nul danger ; rien ne touche l’heureux,
Le désir parfumé que confond l’amoureux
Du souvenir lointain que ne dure une envie.
Mais l’ivresse retient dans son ombre suivie
Le dard de cupidon pour un aventureux
Au silence vaincu dans son cœur valeureux
Dont l’instinct confortant une muse ravie .
Puis à l’automne court un charme naturel
D’un été poursuivant une saison vermeille
Sans souffrir du soleil au sort intemporel
Le poète a pensé dans son âme merveille
À la saison prochaine en son flot culturel
Quand l’hiver sera brume à son aube l’éveille.
Maria-Dolores
Un regard ...Forme le sonnet Espagnol...Image de Damien Barboni
Un regard
La douceur d’un regard trahit mon impuissance
Sous un soleil d’azur la couleur de tes yeux
Me chavire dans l’âme et j’ai peur sous les cieux
De ton œil exercé je perds toute assurance.
Puis j’observe non loin nos larmes en résonance
Où le flot d’océan voile un fard précieux
Sur la plage dorée on espère joyeux
Oublier pour un temps, une brève insolence.
Ta prunelle renvoie un fidèle chemin
Où l’on sent dans le noir le parfum d’une rose
Mais j’aime tout autant le baume du jasmin
Qui m’émeut sous la lune en sa flamme l’arrose
Pour offrir à ta vue une teinte carmin
Où s’ouvre dans nos cœurs une métamorphose.
Maria-Dolores.
Peintre et muse....Forme le sonnet Espagnol...Image photoflltre et sur le Net.
Peintre et muse
Elle n’avait pour lui plus aucun lourd secret,
Elle aimait dans son cœur l’espoir d’une caresse
Et ne souhaitait pas aux yeux de sa détresse
Oublier cet instant et mourir d’un regret.
Il a peint sur la toile un visage à l’attrait
En son troublant sourire il aimait sa jeunesse
Le peintre a chatouillé le vent de sa tendresse
Au reflet du miroir vante un bien doux portrait.
Il souffre tous les soirs ces amours interdites
Lui trop vieux ne veut pas laisser un cœur meurtri
Elles sont, tout pour lui, de belles aphrodites
Mais sa muse si jeune écoute un air flétri
Pour bannir sa peinture oh ! souffrances maudites
Semblent tant écourter leur regard attendri.
Maria-Dolores
Les grands enfants....Forme le sonnet Espagnol...photo personnelle ...
Les grands enfants
Elle a le cœur en flamme en voyant ses enfants
Les mômes ont grandi sans ombrage. Leur père
Fait d’un rêve le sien, mais connait la chimère
Maintenant le cadet a presque dix-sept ans.
Ils ont ces doux reflets de leurs sorts innocents
Et la vie un cadeau que leur offre leur mère,
Le bonheur est pour eux une odeur douce amère
Un chemin tortueux d’où gravite le temps.
J’ai dans l’âme une joie où germe le silence,
Quelquefois apparaît cet émoi dans la nuit
La souffrance d’antan bien avant leur naissance.
Aujourd’hui qu’ils sont grands je me vois dans l’ennui
Car ils sortent le soir sans aucune insolence
Je regrette souvent qu’ils dépassent minuit …
Maria- dolores.