Forme le Blason
La bouche....Forme le Blason ...Image Pinterest
La bouche…
La bouche éveille en moi le souffle de ton âme
Qui frôle entre mes doigts le penser de ton cœur.
J’observe si souvent ton rire qui s’enflamme
Et goûte avec délice une douce liqueur.
J’ai posé mes appas sur le bout de tes lèvres
D’une belle attirance au creux de ton désir
Qui jette au ciel l’ampleur de nos critiques fièvres
Offrant sous notre étoile un chemin du plaisir.
Tu blesses nos émois dans l’inspirant silence
Amenant le déboire en ce bel univers
Qui couche sur le lit la source d’insolence,
Troublant tout ce pouvoir aux affres des hivers.
Quand ta bouche révèle une tendre caresse
Je sais que malgré moi, je ne cherche plus rien,
Mais l’espoir nous inspire en soif enchanteresse
L’effluve désœuvré de mon être aérien.
Souviens-toi mon aimé de cette odeur grivoise
Qui flatte doucement la belle passion.
Tandis que le contour de mon humeur courtoise
Vient percer le mystère en contemplation.
Je touche sous mes doigts les abords de ta lippe
Très amoureusement au flux d’un océan
Qui verse devant moi tout le temps ce principe
Et s’ouvre sur la nymphe au vu d’amour séant.
Maria-Dolores
Dans tes yeux...Forme le Blason ...Image Pinterest et sur le Net
Dans tes yeux
Dans le bleu de tes yeux, je me vois magnifique
Explorant lentement ton sourire magique
Qu’il efface l’émoi dans l’ombre de mon cœur
D’où déborde souvent une douce liqueur.
Me vois-tu dans le noir réfléchir sur ton âme
Qui s’expose au regard que recouvre ta flamme ?
Je n’ai plus de regret au plaisir de t’aimer
Le minois que l’artiste a voulu sublimer.
Je respire à jamais le parfum de la vie
Qui s’étend chaque soir au courant d’une envie,
Laisse-moi te garder la place pour rêver
Dans la nuit qui nous farde une brume à braver.
Entends-tu le chemin quand ta verve déverse
Un désir dans mon for surgissant d’une averse ?
Je préfère admirer dans le chant du bonheur
Qui sur ta belle mine a ce baume d’honneur.
Quand ton ris vient sonder l’étincelle divine
Je perçois le matin l’étoile sibylline
Effleurant la chaleur sous la voûte du ciel
Nul ne tient le pouvoir de l’existentiel.
J’aimerais tant percer le secret du silence
Qui voyage sans peur auprès de l’excellence
Afin de visiter tous les soirs mon amour
La ferveur de tes bras, et cela, sans détour.
Maria-Dolores
Carlingue rouge ...Forme le Blason...Image sur le Net
Carlingue rouge
Elle est sublime en rouge éclatante machine
Qui sous son capot vibre ô ! Songe de Berline
Un moteur explosif autant capricieux
Que l’humain apparaît fier et malicieux
Au volant d’une grande et fougueuse voiture
Enveloppant les cœurs d’une longue ossature
La voici qui s’envole en ce corps langoureux
Délaissant toute crainte au souffle aventureux.
C’est pourquoi le malin dessine sur l’asphalte
Quelques beaux nids de poule afin de faire une halte
Après cet accident, là sur le bas-côté
Que l’on voit maintes fois de toute cruauté.
L’avenir est toujours l’esprit d’une blessure
Qu'en tout, la mort ravive à l’étrange luxure
Qui laisse dans l’excès l’instant d’une noirceur
Cavalant sous l’orage infidèle noceur.
Elle éblouit l’envol dans le courant d’une âme
Exprimant un émoi que partage la femme
Sur la route, elle offrait sous l’air dépaysant
Une Mustang poussée au décor écrasant.
Ne soyez pas surpris par la vaste éloquence
Que dirigent les gens face à cette insolence
D’une noble carlingue attirant le rêveur
Qui jamais d’un aveu ne voit plus son sauveur.
Maria-Dolores
Un peu d'amour. (Forme le blason)
minoucha 785 a créé pour moi cette image je l'en remercie.
Un peu d’amour
J’ai goûté les fruits mûrs devinant son amour,
Il est des souvenirs cités avec humour,
Un moment de plaisir où se voile aux silences
Qui se comblent bien vite en son lot d’espérances.
Il me parle de lui je sens son oraison
Devinant une image en mon for hors saison,
Décoiffant dans le vent sa belle chevelure
Qui délaisse en mes doigts cette douce voilure.
Homme aurais-tu fait naître une histoire en mon sein ?
Sur mon cœur, cette envie, un reflet, le dessein.
N’aurais-tu cette soif sous tes mains baladeuses ?
Sois en sûr, en ce jour ; Je te suis bien joyeuse.
Nul ne peut avouer sous un corps tortueux
Ce respect que je joins aux traits talentueux,
Ne laisse à l’océan rien d’autre qu’une ivresse.
Que me faut-il du sort ? Exaucer la caresse !
Maria-Dolores