POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Forme le Blason


La bouche....Forme le Blason ...Image Pinterest

La bouche

 

 

La bouche…

 

La bouche éveille en moi le souffle de ton âme

Qui frôle entre mes doigts le penser de ton cœur.

J’observe si souvent ton rire qui s’enflamme

Et goûte avec délice une douce liqueur.

 

J’ai posé mes appas sur le bout de tes lèvres

D’une belle attirance au creux de ton désir

Qui jette au ciel l’ampleur de nos critiques fièvres

Offrant sous notre étoile un chemin du plaisir.

 

Tu blesses nos émois dans l’inspirant silence

Amenant le déboire en ce bel univers

Qui couche sur le lit la source d’insolence,

Troublant tout ce pouvoir aux affres des hivers.

 

Quand ta bouche révèle une tendre caresse

Je sais que malgré moi, je ne cherche plus rien,

Mais l’espoir nous inspire en soif enchanteresse

L’effluve désœuvré de mon être aérien.

 

Souviens-toi mon aimé de cette odeur grivoise

Qui flatte doucement la belle passion.

Tandis que le contour de mon humeur courtoise

Vient percer le mystère en contemplation.

 

Je touche sous mes doigts les abords de ta lippe

Très amoureusement au flux d’un océan

Qui verse devant moi tout le temps ce principe

Et s’ouvre sur la nymphe au vu d’amour séant.

 

Maria-Dolores


07/04/2021
12 Poster un commentaire

Dans tes yeux...Forme le Blason ...Image Pinterest et sur le Net

Dans tes yeux

 

Dans tes yeux

 

Dans le bleu de tes yeux, je me vois magnifique

Explorant lentement ton sourire magique

Qu’il efface l’émoi dans l’ombre de mon cœur

D’où déborde souvent une douce liqueur.

 

Me vois-tu dans le noir réfléchir sur ton âme

Qui s’expose au regard que recouvre ta flamme ?

Je n’ai plus de regret au plaisir de t’aimer

Le minois que l’artiste a voulu sublimer.

 

Je respire à jamais le parfum de la vie

Qui s’étend chaque soir au courant d’une envie,

Laisse-moi te garder la place pour rêver

Dans la nuit qui nous farde une brume à braver.

 

Entends-tu le chemin quand ta verve déverse

Un désir dans mon for surgissant d’une averse ?

Je préfère admirer dans le chant du bonheur

Qui sur ta belle mine a ce baume d’honneur.

 

Quand ton ris vient sonder l’étincelle divine

Je perçois le matin l’étoile sibylline

Effleurant la chaleur sous la voûte du ciel

Nul ne tient le pouvoir de l’existentiel.

 

J’aimerais tant percer le secret du silence

Qui voyage sans peur auprès de l’excellence

Afin de visiter tous les soirs mon amour

La ferveur de tes bras, et cela, sans détour.

 

Maria-Dolores


03/04/2021
14 Poster un commentaire

Carlingue rouge ...Forme le Blason...Image sur le Net

Carlingue rouge

 

 

 

Carlingue rouge

 

Elle est sublime en rouge éclatante machine

Qui sous son capot vibre ô ! Songe de Berline

Un moteur explosif autant capricieux

Que l’humain apparaît fier et malicieux

Au volant d’une grande et fougueuse voiture

Enveloppant les cœurs d’une longue ossature

La voici qui s’envole en ce corps langoureux

Délaissant toute crainte au souffle aventureux.

C’est pourquoi le malin dessine sur l’asphalte

Quelques beaux nids de poule afin de faire une halte

Après cet accident, là sur le bas-côté

Que l’on voit maintes fois de toute cruauté.

L’avenir est toujours l’esprit d’une blessure

Qu'en tout, la mort ravive à l’étrange luxure

Qui laisse dans l’excès l’instant d’une noirceur

Cavalant sous l’orage infidèle noceur.

Elle éblouit l’envol dans le courant d’une âme

Exprimant un émoi que partage la femme

Sur la route, elle offrait sous l’air dépaysant

Une Mustang poussée au décor écrasant.

Ne soyez pas surpris par la vaste éloquence

Que dirigent les gens face à cette insolence

D’une noble carlingue attirant le rêveur

Qui jamais d’un aveu ne voit plus son sauveur.

 

Maria-Dolores


02/04/2021
4 Poster un commentaire

Un peu d'amour. (Forme le blason)

 

 

 

minoucha 785 a créé pour moi cette image je l'en remercie.

 

Un peu d’amour

 

J’ai goûté les fruits mûrs devinant son amour,

Il est des souvenirs cités avec humour,

Un moment de plaisir où se voile aux silences

Qui se comblent  bien vite en son lot d’espérances.

 

Il me parle de lui je sens  son oraison

Devinant une image en mon for hors saison,

Décoiffant dans le vent sa belle chevelure

Qui délaisse en mes doigts cette douce voilure.

 

Homme aurais-tu fait naître une histoire en mon sein ?

Sur mon cœur, cette envie, un reflet, le dessein.

N’aurais-tu cette soif sous tes mains baladeuses ?

Sois en sûr, en ce jour ; Je te suis bien joyeuse.

 

Nul ne peut avouer sous un corps tortueux

Ce respect que je joins  aux traits talentueux,

Ne laisse à l’océan rien d’autre qu’une ivresse.

Que me faut-il du sort ? Exaucer la caresse !

 

Maria-Dolores


22/01/2013
2 Poster un commentaire