POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Renouveau printanier

Ce printemps qui dépeint un grain de fantaisie

Dès l’aube matinale au soleil éclatant

Qu’une plume dévoile en belle poésie.

Le rosier en bouton laisse éclore la vie

Quand une fleur retient sous un ciel exaltant

Ce printemps qui dépeint un grain de fantaisie,

Sied l’ardeur que partage en douce âme transie

Sur une page blanche au silence entêtant

Qu’une plume dévoile en belle poésie.

Le poète décrit une saison choisie

Dans le creux d’une rose au parfum persistant

Ce printemps qui dépeint un grain de fantaisie.

Dans un jardin secret, on voit poindre l’envie

Le plaisir que sublime un bonheur dorlotant

Qu’une plume dévoile en belle poésie.

Maintenant, on perçoit la chaleur infinie

Dans l’ivresse désir où s’allonge un instant,

Ce printemps qui dépeint un grain de fantaisie

Qu’une plume dévoile en belle poésie.

Maria-Dolores

Le chemin de l’enfance

J’aimerais retrouver le chemin de l’enfance

Où les jeux demeuraient la source de plaisir

Que ravivent les jours d’une toute innocence.

Il est clair le destin dans sa grande puissance

Amenant le matin à ce simple désir

J’aimerais retrouver le chemin de l’enfance,

Faudrait-il que mon cœur soit béni par la chance

De nouveau pour rêver ici tout à loisir ?

Que ravivent les jours d’une toute innocence.

J’ai le cœur embrumé dans l’ivresse jouvence

Qui dessine en mes yeux un souffle d’avenir

J’aimerais retrouver le chemin de l’enfance,

Mais la seule chimère a pour toute insolence

Le parfum des regrets blessant le souvenir

Que ravivent les jours d’une toute innocence.

Au fleuve de la vie, on exprime en silence

Les secrets bien gardés puisqu’il nous faut mourir.

J’aimerais retrouver le chemin de l’enfance,

Que ravivent les jours d’une toute innocence.

Maria-Dolores

Poésie d’une vie…

L’horizon m’a donné cet espoir dans la vie

Oubliant les secrets tout au fond de mon cœur

J’aligne de doux vers en belle poésie.

Puis je rêve souvent en toute courtoisie

Au chemin que j’ai pris pour arriver sans pleur

L’horizon m’a donné cet espoir dans la vie.

J’ai trouvé dans tes mots un peu de fantaisie

Qui me donne le goût en suave liqueur

J’aligne de doux vers en belle poésie.

Maintenant, que l’oubli révèle toute envie

Que le temps a su vaincre une saine rigueur

L’horizon m’a donné cet espoir dans la vie.

Je revois ressurgir l’étrange frénésie

Au milieu d’un orage où personne n’a peur

J’aligne de doux vers en belle poésie.

Mon esprit est d’instinct frappé d’une amnésie

Quand la nuit a trouvé dans l’âme la stupeur

L’horizon m’a donné cet espoir dans la vie

J’aligne de doux vers en belle poésie.

Maria-Dolores

Nos échos dans le silence.

Comme un beau souvenir noyé dans le silence

Nos cœurs entremêlés en ta douce chaleur

Que clament nos échos qui toisent l’excellence.

Au fil du temps passé nul n’a pour insolence

Le regret d’un amour qui se veut sans valeur

Comme un beau souvenir noyé dans le silence.

Moi, poète, j’écris dans le doute l’essence

De nos corps réunis d’un minois sans pâleur

Que clament nos échos qui toisent l’excellence.

Sur une page blanche, Érato suit l’aisance

Et soigne mon regard illuminé d’un pleur

Comme un beau souvenir noyé dans le silence.

Dès l’aube mon aimé chacun voit la vaillance !

De ces vers rédigés d’un poème en couleur

Que clament nos échos qui toisent l’excellence.

Maintenant, on oublie un destin d’alliance

Sous ma plume, je sais charmer une douceur

Comme un beau souvenir noyé dans le silence

Que clament nos échos qui toisent l’excellence.

Maria-Dolores

Amère, chimère.

Après avoir cherché l’esprit d’une chimère

Tremblant dans la noirceur vers un amour secret

Je n’ose plus goûter cette saveur amère.

Il me semble surtout pleurer sur la misère

Brisant sous le courroux cet espoir si sacré

Après avoir cherché l’esprit d’une chimère.

Elle est partie aussi dans l’ombre messagère

Oubliant les désirs de ce rêve discret

Je n’ose plus goûter cette saveur amère.

J’ai maintes fois fermé la porte passagère

Où vient tomber un ange en ce ru si concret

Après avoir cherché l’esprit d’une chimère.

Elle écoute le flot sur une onde éphémère

Alertant dans mon cœur l'aveu de son attrait

Je n’ose plus goûter cette saveur amère.

Voici sur le chemin le regard d’une mère

Qui laisse dans la nuit un parfum de regret

Après avoir cherché l’esprit d’une chimère

Je n’ose plus goûter cette saveur amère.

Maria-Dolores