DIVERS SONNETS
Nuit Brune...forme le sonnet sur deux rimes...Création photofiltre
Nuit brune
Nous avons pris de l’âge et c’est main dans la main
Où nous marchons tous deux vers ce beau clair de lune
Éclaire mon amour du soir au lendemain
De ton plus beau sourire une âme de fortune.
J’observe en ton regard cet air un peu gamin
L’hiver touche à sa fin en l’essence commune
D’une tendre fragrance où renaît le jasmin
Et la rose vermeille éclot, ô fleur diurne.
Je demeure indécise au regret du chemin
Où tu viens soupirer au vent de la lagune.
Érato muse ancienne espère un examen.
J’écris, tu dors mon cœur quand mon esprit nocturne
Vient déposer les mots dessus un parchemin
Rien ne sera jamais plus clair qu’une nuit brune.
Maria-Dolores
L'inclinaison...Forme le sonnet sur deux rimes ...Création photofiltre
L’inclinaison
Est-il ce musicien ? Or, vibre une guitare
Le soir dans le silence émane juste un son
Écouter chers amis du songe il accapare
Mon esprit endormi sans aucune raison.
J’observe dans la nuit une paix dont s’égare
Le bon samaritain offrant pour la saison
Ce fort beau requiem. À l’oreille s’empare
Un univers parfait quand s’ouvre une maison.
Chacun reste troublé pourtant nul ne compare
L’attrait de la musique aux mots à l’unisson
Que dépeint le poète autour il nous prépare
Un superbe poème écrit sur l’oraison.
Le plus beau des concerts d’une voix de cithare
Attise mon émoi devant l’inclinaison.
Maria-Dolores
Étincelle...Forme le sonnet élongé...Création photofiltre
Étincelle...
Je vous conte une histoire au sujet de Noël,
Lorsque décembre vibre à l’aube rayonnante
Je vois dans le silence un ange bienveillant
Qui brille sous le vent d’un éclat attrayant.
Imaginez l’instant dans une ombre étonnante
Me laissant si surprise au matin irréel.
Quelqu’un connaîtrait-il ce chant habituel ?
Je le ressens parfois d’une ardeur éclatante
Et garderais un temps un doux rêve égayant.
J’entends la voix divine ouvrir au clairvoyant
Un chemin tout tracé que la vie inspirante
Couvre dans un émoi l’espoir d’un rituel.
Je me tiens chancelante auprès de ton sourire
Mais chaque petit rien ravive mon esprit
Oubliant qu’un seul vœu se voile pour décrire
Un avenir d’amour vers l’être merveilleux.
Il est là dans mon cœur ranimant une flamme
Après ce changement qui vibre tel un cri
Car nul ne sait comment je le sens soleilleux
Ravissante étincelle, éblouissant mon âme.
Maria-Dolores
Amitié....Forme le sonnet double ....Création photofiltre
Amitié
J’ai trouvé toi l’amie un matin de septembre,
Ton visage montrant ce rire merveilleux
Qui venait de ton âme, or cette gaité d’ambre
A touché lentement mon doux esprit soyeux.
Fallait-il espérer après bien des déboires ?
Un doux signe émanant d’un regard amical
Faire taire à jamais tous les mots transitoires
Pour aimer simplement cet éveil bien vocal.
Avons-nous bien soigné nos désirs dans l’ivresse ?
Observé nettement le jour d’une caresse
Mais j’estime beaucoup notre belle amitié.
Même si depuis peu, j’écoute le silence
Qui m’appelle parfois pour offrir l’excellence
Ma plume sur la page exprime une moitié.
J’ai parfois révélé de bien tristes secrets
Qui tiennent dans mon cœur l’œuvre d’une chimère
Quand l’esprit ne sait plus lorsqu’il a des regrets
Et dans l’instant renaît une rose éphémère
J’ai du moins fait rimer quelque peu mon espoir
Sur le vélin, s’éclaire en l’honneur une flamme
D’une lampe lunaire au songe d’un beau soir
Je te lis, mon amie, en ma voix, je te clame.
Je comprends la tristesse au chemin de ta peur
Et que rien ne permet de vivre une rancœur
Maintenant on partage en nos souffles la vie
Il n’est pas un nuage au chemin de nos pas
La rencontre bien belle a suivi d’un repas
Et nos éclats de rire emplissent notre envie.
Maria-Dolores
Notre Flamme....Forme le sonnet light irrationnel ...Création photofiltre
Notre flamme
Je retrouve du moins, ton regard vers ma bouche
Du revers d’une danse, or, j’invente la nuit
Ce défi lancinant qui me sent si farouche
Tout au creux de tes bras balayant mon ennui
Et me laisse bercer sur les draps de ta couche
Ton parfum m’enivrant sous la lune à minuit
Prête-moi tant d’amour quand mon être se voile
De douceur et de mots dans l’envers d’un écho
Pour finir près de toi sur l’azur d’une étoile
Telle fleur éphémère en ce coquelicot.
Je serais ce reflet dans l’espoir de ton âme
Poursuivant le chemin au fil d’un calicot
Dans l’enfer de la vie à clamer notre flamme.
Maria-Dolores