POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Il ne me reste plus grand-chose à défendre
Ma vigueur et mes forces  m’abandonnent
Là-bas au loin, j’entends un glas qu’on sonne
C’est le mien, je ne dois pas les faire attendre

Il ne me reste plus grand-chose à plaindre
Mes petits oisillons chéris se sont envolés
Je remercie le sournois exil qui les a enrôlés
Du moins il leur évite de m’entendre geindre  

Il ne me reste plus grand-chose à craindre
Même pas le zèle de ma maladie carnassière
Mon fané corps tend à devenir poussière  
Et en s’effritant  qui pourrait bien l’étreindre ? 

Il me reste un seul vœu avant de m’éteindre :
Reverdir ce portrait surplombant la cheminée 
Et revoir le trait de celle qui m’était destinée
Une dernière fois … avant de la rejoindre !   

barateur 

Dernière modification le samedi 03 Avril 2021 à 09:29:06

Un bel écrit fort triste cher Barateur il ne faut pas penser à partir lorsque votre verve est si foisonneuse d'idées belle journée l'ami bises 

!mi!!mi!

Bonjour chère Maria, merci pour le chaleureux commentaire...
Ça me va droit au cœur 
Douce journée
Bisous 

Bonjour Barateur quelle triste et belle poésie, voyons ne pense pas ainsi la vie à encore des choses à t'offrir et toi à nous offrir ta belle plume, passe un doux weekend je t'embrasse :bd:!mi!!mi!:pap:

Bonsoir chère Béa, que Dieu puisse t'entendre ! Mais comme dirait l'autre...nous sommes tous des morts par sursis 😊
Merci beaucoup de ton chaleureux commentaire, ça me touche énormément.
Bonne soirée et bon weekend
Je t'embrasse.